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jeudi, janvier 20, 2005  

La tempête de 1999, une aubaine pour la biodiversité en forêt

lundi 20 décembre 2004, 13h59
PARIS (AFP) -

La tempête de 1999, catastrophique sur le plan économique, a néanmoins représenté une aubaine pour la diversité des espèces: dans les clairières ensoleillées ont surgi deux à trois fois plus de plantes que sous le couvert forestier, constate une étude du Cemagref. Une équipe de chercheurs de cet institut public, spécialisé notamment dans l'environnement, a étudié des parcelles de la forêt de la Brie (Seine-et-Marne) détruites par la tempête. Les chercheurs ont voulu savoir si la "mise en lumière" du sol à la suite de la chûte des arbres était favorable à la diversité des espèces, et quel était l'impact de l'exploitation ou au contraire du "laisser faire". Pour cela, ils ont échantillonné 45 parcelles de trois types: certaines totalement laissées à elle-même, d'autres exploitées intensivement (tout les bois sont enlevés et seuls les branches et arbres sans valeurs commerciales sont laissés et mis en tas), et les dernières exploitées partiellement (en laissant sur place des souches, des arbres isolés etc.) Comme on pouvait s'y attendre, les plantes et jeunes arbres ont largement profité de la lumière et de l'eau: on compte deux à trois fois plus d'espèces dans les trouées que sous le couvert des arbres. Seules quelques espèces typiques des milieux fermés comme certaines mousses, le muguet, l'anémone Sylvie désertent les trouées créées par la tempête. Plus surprenant, les trouées exploitées se révèlent plus riches en herbacées, en graminées, en espèces non forestières et en espèces annuelles et bisannuelles. Seules les mousses n'aiment guère l'intervention de l'homme, et préfèrent les trouées non exploitées, où elles peuvent s'installer notamment sur les souches déracinées ("galettes de chablis"). Encore plus surprenant: c'est sur les zones où le sol est fortement perturbé par le passage d'engins que se trouvent le plus grand nombre d'espèces, y compris d'espèces forestières. "L'exploitation mécanique n'est pas une catastrophe comme on pouvait le craindre", constate Laurent Bergès, chercheur au Cemagref. L'étude est plutôt rassurante sur la capacité de la nature à se régénérer. "De tout façon, toutes les conditions étaient réunies en faveur d'une sylviculture plus naturelle", constate M. Bergès: les tempêtes ont fait de tels dégats, qu'il était économiquement impossible d'utiliser les méthodes classiques de reforestation, très coûteuses. Toutefois, cinq ans après la tempête, on manque de recul pour mesurer la capacité de régénération des arbres les plus précieux (chêne par exemple). Dans une parcelle laissée à elle-même, les espèces les plus compétitives, comme les joncs, ou les arbres "pionniers" comme les bouleaux et les trembles, ou les rejets de charmes, ne risquent-ils pas d'étouffer les autres? Réponse dans une dizaine d'années, au moins.

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posted by Olivier Pingot | 4:31 PM
 

La forêt française encore convalescente cinq ans après les tempêtes

lundi 20 décembre 2004, 13h54
PARIS (AFP) -

Le violent coup de vent de vendredi et ses six morts ont brutalement réveillé en France la mémoire de la "tempête du siècle" qui avait ravagé la forêt les 26 et 28 décembre 1999. Cinq ans après, la forêt est à peine convalescente, tandis que le soutien de l'Etat s'érode, s'inquiètent les professionnels interrogés par l'AFP. Le gouvernement s'était engagé solennellement en 2000 devant le Parlement à financer la reconstitution des forêts sinistrées à hauteur de 91,5 millions d'euros, pendant 10 ans. Ce soutien, effectif les deux premières années, s'est nettement effrité depuis. "Le budget forestier pour 2005 ne tient déjà plus aucun compte des tempêtes de 1999", déplore la Fédération nationale des syndicats et propriétaires forestiers, qui représente la forêt privée. "Pour le gouvernement, c'est comme si la tempête n'existait plus". Une simple promenade sur les parcelles sinistrées montre que les plaies sont à peine cicatrisées : ronces et broussailles disputent le terrain aux jeunes pousses, et on est encore très loin d'une véritable forêt. "Le néophyte ne verra qu'un tas de broussailles, il faut un oeil exercé pour repérer les essences d'avenir qui feront les récoltes dans 30 ou 50 ans", constate le directeur général de l'Office national des forêts (ONF), Pierre-Olivier Drège. Dans un premier temps, la régénération naturelle, privilégiée pour les deux tiers des surfaces, coûte peu. Mais les dépenses augmentent précisément aujourd'hui, au moment où les tempêtes s'effacent dans les mémoires. "La forêt a besoin d'un investissement important pendant les deux à trois ans qui viennent", estime M. Drège. "Il faut protéger les semis, dégager les essences nobles, chênes, hêtres, au détriment des espèces pionnières comme les bouleaux, limiter les ronces et les fougères qui risquent d'étouffer les jeunes arbres", explique-t-il. Ce travail de "jardinage" est indispensable si on veut retrouver une véritable forêt viable. Mais il coûte cher. Si l'ONF, qui gère la forêt publique, ne s'en tire pas trop mal, grâce au contrat de plan qui lui assure le soutien de l'Etat sur 6 ans (2001-2006), la forêt privée (deux tiers de la forêt française) souffre. Exemple : en Aquitaine et en Lorraine, les deux régions les plus touchées par les ouragans, 20 millions d'euros et 10 millions d'euros de demandes d'aide sont en souffrance, selon Henri Plauche-Gillon, président du syndicat de la forêt privée. "Les propriétaires découragés par les délais et la bureaucratie ne replantent pas, on risque d'en payer les conséquences dans 50 ou 100 ans", estime-t-il. Le soutien public est d'autant plus crucial que les tempêtes ont mis à genoux nombre de professionels : Lothar et Martin avaient mis à terre l'équivalent de 3 ans de récolte. Le gigantesque stock de bois a enfin été ramené à zéro, selon l'ONF. Mais les prix, qui s'étaient effondrés, n'ont toujours pas retrouvé leur niveau antérieur : les prix des résineux restent 20% inférieurs, ceux du hêtre 40% plus bas. Seul le prix du chêne s'est à peu près redressé. Depuis, la forêt a subi la canicule de l'été 2003, qui a fragilisé de nombreux arbres. Les jeunes pousses sont menacées par l'appétit des cerfs et chevreuils, qui ont proliféré après les tempêtes. Si la forêt veut retrouver tout son lustre, ce n'est pas le moment de baisser la garde, estiment les professionnels. Et de rappeler qu'il faut au minimum 10 ans pour voir les premiers résultats de la reconstitution, et 50 à 100 ans pour retrouver un paysage d'avant-tempêtes.

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posted by Olivier Pingot | 4:30 PM
 

Les canons à neige dans le collimateur des écologistes

vendredi 17 décembre 2004, 16h17
PARIS (AFP) -

Le canon à neige pallie de plus en plus l'absence de "poudreuse", réchauffement climatique oblige, mais la montagne risque de payer au prix fort cet enneigement artificiel, selon les écologistes. Pour accueillir les skieurs dès la mi-décembre et jusqu'en avril, alors que l'enneigement se réduit comme peau de chagrin, les stations ont investi lourdement (46 millions d'euros en 2002) dans les canons à neige artificielle, relève en décembre la "Lettre eau" de France Nature Environnement (FNE). Les canons pompent de précieuses ressources en eau, souligne Delphine Grelat, auteur de l'article. Ils se révèlent encore plus voraces que le maïs, pourtant réputé gourmand en eau. L'enneigement d'un hectare consomme 4.000 m3 d'eau contre 1.700 m3 pour la même surface de maïs. Au total, plus de 10 millions de m3 d'eau alimentent les 141 équipements présents dans la montagne française, selon des chiffres publiés en 2003 par l'Office parlementaire des choix scientifiques et techniques. Du fait du niveau bas des rivières l'hiver, les stations doivent construire des bassins de rétention qui défigurent la montagne, quand elles ne prélèvent pas l'eau dans les réserves destinées à la consommation humaine. La neige artificielle, fabriquée avec des eaux chargées en nutriments et en matière organique, déséquilibre les sols. L'utilisation d'additifs chimiques, destinés à favoriser la cristallisation, ajoute à la pollution. Enfin, plus compacte que la neige naturelle, la neige artificielle fond plus tard, affectant l'agriculture pastorale (prairies plus tardives). Les stations sacrifient au canon à neige pour assurer leur rentabilité, mais aucune réflexion n'est menée avec les riverains sur les impacts, estime FNE. Ces derniers souffrent notamment du bruit des canons, actionnés la nuit lorsque la température est la plus favorable. La course au suréquipement hivernal ne peut tenir lieu de réflexion sur l'avenir de la montagne française, menacée d'une réduction de 10% de la durée d'enneigement dans les 20 à 30 ans en dessous de 1.500 m d'altitude, selon le modèle Crocus de Météo France. La saison de ski dans les Alpes et les Pyrénées serait réduite d'un mois à cette altitude, précisément aux dates les plus favorables pour les vacanciers, en décembre et en avril.

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posted by Olivier Pingot | 4:25 PM
 

Les courants marins, une source d'énergie pleine de promesses

mercredi 15 décembre 2004, 12h07
CAEN (AFP) -

Après avoir domestiqué l'énergie des rivières et celle du vent, chercheurs et industriels s'intéressent désormais à celle des courants marins, avec des projets futuristes qui pourraient aider la France à développer ses ressources en énergies renouvelables. Trois acteurs principaux travaillent actuellement sur l'exploitation de cette énergie nouvelle: EDF, le Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (LEGI) de Grenoble et la petite société Hydrohelix Energies, soutenue par l'Institut français du pétrole (IFP) et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Hydrohelix Energies, comme le LEGI, exploite un brevet de turbine baptisée "hydrolienne". Dans le projet de cette micro-société d'ingéniérie basée à Quimper, les turbines sont implantées sur une structure fixée au sol et totalement immergées. Elles récupèrent l'énergie cinétique des courants sous-marins et la transforment en énergie électrique. Plus les courants sont forts, plus les hydroliennes génèrent d'électricité : la France dispose ainsi, au large des côtes bretonnes et normandes, d'un potentiel important grâce aux courants marins liés aux marées, qui sont parmi les plus fortes du monde, mais aussi grâce aux vagues et aux écarts de température entre le fond et la surface de la mer. "Cette technique est sans barrages, respecte les écosystèmes et est sans incidence sur la navigation", affirme Hervé Majastre, co-gérant d'Hydrohelix Energies. Par ailleurs, à dimension égale, une hydrolienne produit plus d'énergie qu'une éolienne puisque la densité de l'eau est 800 fois plus élevée que celle du vent. L'impact visuel est quant à lui nul ou quasi-nul à la différence des éoliennes, fait valoir M. Majastre. Hydrohelix Energies a envisagé trois sites pour d'éventuels parcs hydroliens : deux au large de la pointe de la Bretagne - l'un d'une capacité de 1.000 mégawatts (MW) sur la Chaussée de Sein et l'autre de 2.000 MW dans le Fromveur - et un troisième sur le Raz Blanchard au large du Cotentin. Sur ce dernier site, 1.500 turbines de 16 mètres de diamètre pourraient générer, compte tenu de courants exceptionnellement violents pouvant atteindre 5 mètres/seconde, une puissance en pointe de 3.000 MW. La production annuelle de ces trois parcs pourrait atteindre les 25.000 gigawattheures (GWh), soit 5% de la production électrique française. Les coûts de production sont estimés par la société à environ 3,5 centimes d'euro le watt installé, avec un retour sur investissement au bout de sept ans compte tenu d'un coût d'installation de 1 à 1,3 euros le watt. L'usine marémotrice de La Rance, sur l'estuaire de ce fleuve en Ille-et-Vilaine, illustre ce potentiel : elle produit chaque année environ 536.000 MWh, soit l'équivalent des besoins d'une ville de 300.000 habitants. Cette installation est l'une des principales vitrines en matière d'énergies renouvelables d'EDF, qui envisage de se positionner à moyen terme sur l'exploitation de parcs hydroliens. Courant janvier 2005, EDF va réaliser une première campagne de mesure des potentiels énergétiques des courants marins dans le Cotentin, puis une deuxième en Bretagne au printemps. "Ce qui est très intéressant avec les hydroliennes, c'est qu'il s'agit d'une énergie prédictible et qu'à puissance équivalente, elles occupent moins d'espace que des éoliennes", estime un ingénieur de la division Recherche et Développement d'EDF. Il reste cependant prudent sur l'évaluation du potentiel de cette filière, notant qu'elle est "encore au stade embryonnaire".

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posted by Olivier Pingot | 4:14 PM

lundi, décembre 06, 2004  

A Bouin, le plus puissant parc éolien de France est devenu une référence

vendredi 3 décembre 2004, 13h58
BOUIN (Vendée) (AFP) -

Le plus puissant parc éolien de France, implanté sur la côte vendéenne à Bouin et constitué de huit engins d'une puissance totale de 19,5 mégawatts, est devenu un site de référence où des élus indécis viennent chercher des réponses à leurs questions sur cette énergie. Bouin est "une référence pour tous ceux qui veulent construire des parcs éoliens", affirme le maire (SE) de la commune, Jean-Yves Gagneux, qui a reçu en un an 150 groupes, notamment d'élus. Ici on parle aujourd'hui d'afflux touristique, avec une moyenne selon le maire de 1.000 visiteurs par jour durant l'été, et des bienfaits de l'éolien, entre autres en matière de taxe professionnelle. Si le parc est né dans la douleur, avec plusieurs recours et référés d'une association opposée au projet, il satisfait désormais 80% des 2.268 habitants, selon une enquête municipale menée récemment. Les mesures compensatoires négociées pour sa construction n'y sont certainement pas étrangères. Pour la commune, les résultats sont là: la première taxe professionnelle, 180.000 euros, est tombée en mars 2004, sans compter la location des terrains communaux où sont installées cinq des huit éoliennes qui rapportent 1.800 euros chacun par an. Les réseaux aériens ont été enfouis et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) mène un suivi ornithologique étalé sur cinq ans. "Nous nous sommes engagés à enterrer en priorité les lignes dangereuses pour les oiseaux, les lignes électriques tuaient plus d'oiseaux que les éoliennes", explique à l'AFP Cyril Perrin, directeur de la REVe (Régie d'électricité de Vendée), propriétaire de trois éoliennes de 2,5 Mgw. Les cinq autres, de 2,4 Mgw, dépendent d'une filiale d'EDF, Siif Energy France. Le parc est situé sur une zone où se rencontrent principalement des activités ostréicoles ou agricoles, avec la première habitation à 500 m, une résidence secondaire. Les terrains agricoles privés sont toujours cultivés autour des trois éoliennes de la REVe, selon le maire. Le projet remonte à 1999 quand Siif Energy a contacté pour le première fois le maire. La construction, commencée en septembre 2002 s'est terminée en février 2003 et les éoliennes dotées de rotors de 80 m de diamètre ont enfin vu le jour sur cette bande littorale de 2,2 km bénéficiant de vents moyens de 22 km/h. D'un coût de 23 millions d'euros, le parc de Bouin est l'unique parc éolien des Pays de la Loire. Sa production annuelle est estimée entre 45 et 50 millions de kWT. Depuis son entrée en service, il fournit suffisamment d'électricité pour 22.000 foyers (hors chauffage) par an, selon ses opérateurs. Pour le maire, le verdict est simple: "Le bilan est positif. Si c'était à refaire, je recommencerais".

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posted by Olivier Pingot | 9:12 AM
 

Le bambou, un procédé pour épurer l'eau sans déchet

jeudi 2 décembre 2004, 8h42
LYON (AFP) -

Un bambou qui dépollue l'eau, sans produire le moindre déchet, est utilisé dans un nouveau procédé d'épuration présenté au salon international Pollutec, qui se tient à Lyon jusqu'à vendredi. Dans l'enchevêtrement des racines du bambou, une micro-faune (vers, petits coquillages) minéralise la pollution des eaux usées, qui est ensuite prélevée par la tige de la plante. Toute l'eau usée, répandue dans la bambouseraie, est ainsi absorbée. Le procédé d'épuration utilisant ces bambous, pour lequel la société Phytorem a déposé un brevet, peut être utilisé seul ou en complément d'autres systèmes d'épuration. Il a fait l'objet d'une expérimentation à Miramas (Bouches-du-Rhône) et plusieurs projets sont en cours, avec des collectivités, des propriétaires de caves vinicoles et d'industries agroalimentaires. Deux communes des Hautes-Alpes, Chorges et Prunières, se sont alliées pour construire une station d'épuration utilisant le procédé des filtres à roseaux (bacs étanches au fond desquels se développent des bactéries qui débarrassent l'eau de sa matière organique, et qui sont oxygénées par des roseaux). Pour absorber l'eau rejetée par cette station, les deux communes ont décidé d'avoir recours aux bambous. Les autorités "nous ont donné comme impératif d'avoir un minimum de rejet et surtout en été", où un lac situé à proximité accueille des baigneurs, explique la présidente du syndicat intercommunal Chorges-Prunières, Sophie Rommens. La bambouseraie, dont la construction devrait commencer au printemps 2005, doit couvrir 6.400 m2 pour un coût de quelque 37.000 euros, précise-t-elle. Le procédé utilisant le bambou assainisseur a été validé par l'Agence de l'eau en novembre, ce qui permet aux clients d'obtenir des subventions. Cette technologie nécessite toutefois des surfaces suffisamment étendues pour accueillir une bambouseraie: il faut compter au moins un hectare pour deux mille habitants. Mais "c'est nettement moins que pour l'épandage ou le lagunage", précise Bernard Benayoun, PDG de Phytorem. L'épuration ne concerne pas encore toutes les pollutions, telles que les hydrocarbures, précise Véronique Arfi, responsable technique. Les bambouseraies ont un avantage esthétique sur les stations d'épuration classiques, souligne-t-elle. De plus, la technologie permet de recycler le bambou: une fois qu'elle a terminé sa croissance, la plante, qui peut atteindre jusqu'à 20 m, est moins performante pour dépolluer. Elle est alors coupée, et son bois peut ensuite servir à faire des lattes ou des panneaux.

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posted by Olivier Pingot | 9:08 AM

mercredi, décembre 01, 2004  

Le changement de climat responsable de la raréfaction du bison américain

jeudi 25 novembre 2004, 22h43
WASHINGTON (AFP) -

Les changements climatiques ont été à l'origine de la quasi-disparition du bison ancien ainsi que de l'extinction des mammouths et autres mammifères qui vivaient en Amérique du Nord, en Alaska et en Sibérie il y a plusieurs dizaines de milliers d'années, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis. Des analyses de séquences d'ADN tirées de quelque 350 ossements fossilisés de bisons ont permis à un groupe de scientifiques de mettre en évidence une très forte diminution du nombre et des variétés de ces mammifères il y a environ 37.000 ans, à la fin du Pléistocène, soit bien avant l'arrivée en masse de l'homme sur le continent américain. La forte réduction des populations de bisons des steppes de la Béringie (Alaska, Canada et Sibérie) a correspondu à un moment de profonds changements du climat et de l'environnement, juste avant que les glaciers ne recouvrent la plus grande partie du continent nord-américain, a indiqué Beth Shapiro, membre de l'équipe de recherche, dans la revue Science datée de vendredi. Cette étude montre également que les bisons nord-américains d'aujourd'hui descendent d'une petite population isolée qui se trouvait au sud de la barrière de glace qui s'est formée dans le centre de l'Amérique du Nord il y a environ 20.000 ans.

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posted by Olivier Pingot | 8:18 AM

mardi, novembre 09, 2004  

Le coq gaulois sauvé par la cryopréservation

dimanche 7 novembre 2004, 9h55
TOURS (AFP) -

La mobilisation a été générale, ou presque. Le coq gaulois, issu de la race gauloise dorée, une des plus anciennes races animales françaises et la plus emblématique, qui était en voie de disparition, vient d'être sauvé grâce à la science et à la cryopréservation de semence. Il aura fallu deux ans. Deux années pour que les chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Tours créent un site d'assainissement et de prélèvement pour les animaux. "Il restait environ 200 individus répartis dans des élevages amateurs. Nous avons traité les plus beaux coqs et poules de la même race. Nous avons récupéré les oeufs, les avons traités, vaccinés, puis nous avons élevé les poussins", a expliqué Elisabeth Blesbois, de l'INRA. Les gallinacés, une quarantaine, traités comme des coqs en pâte, sont devenus de beaux spécimens. "Nous en avons conservé une vingtaine. Nous avons prélevé leur semence, qui a été ensuite congelée à moins 196 degrés. Pour d'autres espèces la durée est de 60 ans, mais celle-ci, on peut la garder plus longtemps", a ajouté la scientifique. Des tests de fertilité ont été effectués pour s'assurer que la semence congelée donnait bien des poussins. La semence est conservée dans deux endroits différents, au Centre des ressources biologiques de Touraine - créé à cette occasion dans les locaux de l'Etablissement français du sang (EFS) au sein du centre hospitalier universitaire (CHU) de Tours - et à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). "On peut désormais envisager de reconstituer la lignée en cas de problème, d'épidémie par exemple. Par croisements successifs avec des poules standards, on peut récupérer la race au bout de quelques années", a précisé Mme Blesbois. Ces derniers temps, cette race a été plus recherchée par des collectionneurs pour sa beauté que des consommateurs pour ses qualités gustatives. L'une de ses caractéristiques les plus intéressantes pour les chercheurs réside dans sa capacité d'adaptation à des milieux très divers, avec de forts potentiels de résistance. "Mais on ne veut pas s'arrêter au coq. Le but c'est de continuer. L'idéal ce serait que l'on puisse conserver les gènes de chaque race qui présente un intérêt pour l'homme. Notre but est de prévenir les risques de disparitions de races animales dont on pourrait avoir besoin à l'avenir", a conclu la scientifique. La création de cette cryobanque aviaire, dans le cadre de la cryobanque nationale pour la préservation des animaux domestiques, permet de prévenir la disparition de races menacées notamment par les problèmes sanitaires majeurs (grippe aviaire), qui conduisent souvent à des abattages massifs. Ce travail de prévention est considéré comme un enjeu pour l'avenir, avec des incidences en particulier pour l'alimentation humaine.

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posted by Olivier Pingot | 7:57 AM
 

La tortue d'Hermann, victime des incendies dans les Maures

samedi 6 novembre 2004, 8h53
GONFARON (AFP) -

Les incendies dramatiques dans le Massif des Maures lors de l'été 2003 ont durement touché une population discrète: celle des tortues d'Hermann, l'une des espèces de reptiles les plus menacées en Europe, qui fait l'objet d'un programme de conservation de trois ans. L'an dernier, quelque 19.000 hectares de forêts varoises ont brûlé et environ 3.000 tortues d'Hermann (oeufs, bébés et adultes) sont mortes, sur une population estimée à 10.000 individus, estime Barbara Livoreil, la responsable scientifique du Village des tortues, implanté depuis 15 ans à Gonfaron (Var) dans la plaine des Maures. "Apparue à l'ère quaternaire (il y a 3 millions d'années, ndlr) cette tortue a survécu aux dernières glaciations. Dommage qu'elle ait vécu si longtemps pour disparaître en un siècle à cause de l'homme", lâche l'éthologue. La Fondation Nicolas Hulot a lancé fin juillet, avec l'association Noé Conservation, une nouvelle action de préservation de cette espèce, qui s'appuie sur le travail de terrain du Village des Tortues. Paradoxalement, la canicule qui a sévi en 2003 a permis à certaines tortues de survivre. "Lors des grosses chaleurs, les tortues qui ne trouvent plus à boire ni à manger s'enterrent et les feux sont passés au-dessus", raconte Mme Livoreil, "impressionnée par la capacité de résistance de ces animaux". Une équipe a ramené du site incendié de Vidauban, à quelques kilomètres de Gonfaron, une tortue rescapée des flammes pour qu'elle reçoive des soins au Village. La carapace présente un trou béant sur le flanc gauche, laissant apparaître les organes: les écailles ont fondu sous l'effet de l'extrême chaleur, atteignant aussi une partie de l'os, rendant l'animal vulnérable à tout prédateur, notamment les oiseaux. L'opération de suivi des tortues, qui mobilisera 7 personnes pour un budget d'environ 15.000 euros annuels, consiste à marquer les animaux avec des radio-émetteurs afin d'étudier leur comportement d'alimentation et de repos dans les sites épargnés. "Le but est de savoir ce qu'il faut faire dans le milieu incendié et en régénération pour favoriser la survie des adultes et la reproduction", fait valoir Mme Livoreil. Des cachettes pourraient ainsi être creusées, et des points d'eau aménagés, par exemple en plantant des arbustes pour créer de l'ombrage et éviter une évaporation trop rapide. Durant l'été, les dizaines de milliers d'usagers des autoroutes ASF et le grand public, dont les propriétaires terriens, ont été "sensibilisés" à la prévention des incendies dans le Sud-Est de la France et à la préservation de la faune et la flore des Maures. "Cette tortue terrestre sert d'emblème du respect de l'environnement que l'on voudrait transmettre", explique Antoine Cadi, de Noé Conservation.

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posted by Olivier Pingot | 7:54 AM

mardi, octobre 05, 2004  

Naissances de faons par fécondation in vitro, une première en Europe

lundi 4 octobre 2004, 13h55
PARIS (AFP) -

Trois faons issus d'une fécondation in vitro avec des embryons congelés sont nés au centre Inra de Clermont-Ferrand-Theix, une première en Europe destinée à promouvoir la préservation des espèces menacées, a annoncé lundi l'Inra dans un communiqué. "Trois biches ont donné naissance à la mi-septembre à trois faons en bonne santé", a précisé l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) en soulignant que cette première fécondation in vitro de cervidés "ouvrait la voie à son utilisation en vue de la conservation de la biodiversité". Cette expérience a été réalisée avec des biches élaphe, l'espèce la plus commune dans les forêts françaises, en collaboration avec l'Espace animalier de la Haute-Touche à Obterre (Indre), appartenant au Muséum national d'histoire naturelle et qui possède une collection de plus de 300 cervidés. Des faons issus de fécondation in vitro sont déjà nés en Nouvelle-Zélande, mais les embryons alors utilisés n'avaient pas été congelés, a précisé à l'AFP Pascal Mermillod, responsable de l'équipe "follicules, ovocytes et développement" du centre Inra de Tours. Par ailleurs, a-t-il souligné, "le taux de succès est relativement important". Des embryons avaient été implantés chez cinq femelles et trois d'entre elles ont mis bas. "C'est un résultat encourageant, surtout avec des embryons congelés", a noté l'ingénieur. "Le prochain objectif de ces recherches, a poursuivi l'Inra dans son communiqué, est de disposer d'embryons issus de la fécondation in vitro chez les espèces menacées et de les faire porter par des femelles d'espèces communes, afin d'amplifier la descendance des animaux les plus rares". Le directeur de l'Espace animalier du Muséum, Xavier Legendre, a souligné pour sa part dans un entretien téléphonique que cette technique de conservation par congélation permettait de "diversifier au maximum une génétique un peu rétrécie" du fait du nombre limité de spécimens de ces espèces menacées. Ces recherches ont déjà commencé à être appliquées à un cousin relativement éloigné du cerf élaphe, le cerf sika du Japon. Des embryons de cette espèce non menacée ont été congelés et doivent être implantés sur des mères porteuses, a encore précisé M. Mermillod. "Il y a des espèces proches du cerf sika qui sont, elles, très menacées", a-t-il déclaré, en expliquant qu'il s'agit de partir d'espèces communes pour se rapprocher petit à petit de celles qui sont "tellement précieuses que l'on ne peut pas se permettre d'erreur". Le laboratoire de M. Mermillod utilise déjà cette technique de fécondation avec la vache, le porc, la chèvre, le mouton ou le cheval. Mais "pour chaque nouvelle espèce sur laquelle on travaille, on est obligés d'adapter les techniques aux besoins spécifiques des ovocytes, spermatozoïdes, embryons", a-t-il dit.

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posted by Olivier Pingot | 5:14 PM

mercredi, juin 09, 2004  

Une partie non gelée de l'Antarctique classée zone protégée

mercredi 2 juin 2004, 9h21
AUCKLAND (AFP) -


Une vaste zone non gelée de l'Antarctique a été dotée d'un nouveau statut en vue de la préserver, suite à des demandes de la Nouvelle-Zélande et des Etats-Unis, a indiqué mercredi l'organisme Antarctica New Zealand (ANZ). Les Vallées sèches (Dry Valleys) d'une superficie de 15.000 kilomètres carrés vont devenir la première "zone spécialement gérée de l'Antarctique". Cette décision, assortie d'un vaste programme de gestion, a été approuvée cette semaine lors de la réunion consultative du traité de l'Antarctique au Cap. Une seconde zone spéciale, proposée par l'Australie, a également été approuvée sur une superficie beaucoup plus petite au Cap Denison, au sud de la Tasmanie. Karl Erb, directeur du programme Antarctique des Etats-Unis, a indiqué que "les Vallées sèches étaient un lieu unique pour les recherches sur des thèmes aussi divers que l'histoire de la terre et l'adaptation de la vie dans des environnements extrêmes". Les Vallées sèches, à l'ouest des bases de Nouvelle-Zélande et des Etats-Unis situées à McMurdo Sound, représentent la plus vaste étendue de terrain non gelé de l'Antarctique. Cet environnement désertique froid recèle des sols datant de millions d'années, des colonies de plantes et de micro-organismes exceptionnelles ainsi que des formations géologiques particulières et des paysages spectaculaires. Les Vallées sèches sont particulièrement sensibles à toute perturbation d'origine humaine compte tenu de leur capacité très lente à se régénérer. Des empreintes de pas datant des années 50, dans des zones peu exposées aux vents, sont par exemple toujours clairement visibles.

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posted by Olivier Pingot | 10:56 AM

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