La théorie de l’évolution mise à mal : Faut-il brûler Darwin ?
Les découvertes contredisant la théorie darwinienne de la sélection
naturelle se multiplient. Remettant en selle le vieux rival du naturaliste anglais,
le Français Lamarck. Etat du débat autour d’une théorie
en pleine évolution.
Des pylônes électriques défigurent la campagne du pays de
Galles. Nous sommes en 1988, cela fait vingt-cinq ans que leur peinture subit
les assauts du vent, de la pluie, et que le zinc qu’elle contient ruisselle
sur le sol. Trois biologistes britanniques, Timothy McNeilly, Al Hiyaly et Anthony
Bradshaw, se promènent entre les pieds des pylônes et herborisent.
Ils étudient cinq espèces de plantes très différentes
(Agrostis capillaris, A. tolonifera, Anthoxanthum odoratum, Deschampsia cespitusa
et Festuca ovina) qui survivent plutôt bien malgré d’énormes
concentrations en zinc : jusqu’à 10 milligrammes par gramme de
sol (contre 125 microgrammes aux alentours), soit une dose normalement mortelle
pour les plantes. Conclusion des trois chercheurs les cinq espèces se
sont adaptées au métal d’une façon que la théorie
de Charles Darwin ne saurait expliquer.
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