La recherche de l'or débuterait dans la Golden Creek en remontant à contre courant. Le prélèvement peut être effectué à la batée ou par l'analyse des sédiments de la rivière (en collectant des sédiments du lit de la rivière, puis en les tamisant à une certaine taille et enfin en les envoyant à un laboratoire pour analyse). Dans cet exemple, l'or alluvial est montré par un point rouge. Graduellement on remonte le courant vers l'amont de la rivière. Dans certains cas, des minerais associés peuvent être recherchés si l'or est trop fin ou trop disséminé (comme pour l'exploration pour les diamants). A un embranchement, les deux bras de rivière sont échantillonnés, et si seulement l'un des deux présente de l'or alors, on remonte ce bras. L'or est trouvé préférentiellement où la force du courant de la rivière diminue. Après avoir trouvé l'emplacement où l'or alluvial est le plus élevé, on échantillonne le sol alentour et l'on trace une carte renseignant de la concentration en or. Avec un peu de chance, un carottage à l'endroit où la concentration est la plus élevée confirmera ces données. Pour affiner la recherche, si les informations précédentes sont prometteuses, il est possible de forer autour du centre de la concentration la plus élevée. 

Alternativement, un quadrillage du site peut être effectué pour le BLEG (Bulk Leach Extractable Gold). L'échantillonnage doit tenir compte de la présence possible d'or hyper fin. D'autre part, les pépites peuvent être difficile à trouver tout simplement parce ce qu'elles sont peu abondamment distribuées. Il est important de garder en mémoire que l'exploitation de l'or peut être fructueuse même pour de faible teneurs : des mines à ciel ouvert dans des roches tendres exploitent à partir de 1 gramme par tonne et même à une teneur moindre pour l'or alluvial. Une catégorie de cet ordre est équivalente à la découverte d'une pépite d'environ 8 grammes dans environ sept tonnes de minerai. 

Bien sûr, il y a des méthodes plus sophistiquées d'exploration que le prélèvement simple. Le tracé géologique complet et le développement de modèles conceptuels, peuvent être des outils puissants dans l'exploration de l'or. Pour l'exploration courante, l'or est rarement, voire jamais, recherché directement en utilisant l'exploration géophysique basée sur les propriétés magnétiques, électriques, la gravité ou d'autres propriétés physiques. Cependant, les techniques géophysiques et la photographie aérienne ou par satellite sont souvent les plus efficaces dans l'identification des roches susceptibles d'être associées aux gisements d'or.

Un procédé d'exploration commun et souvent efficace consiste à explorer autour de lieux d'extraction préexistants. Il ne faut pas oublier dans l'exploration pour l'or qu''il peut être associé à d'autres métaux, particulièrement le cuivre, l'argent et l'antimoine dans les dépôts primaires, ou à d'autres minerais lourds dans des gisements de placer. L'or peut être un sous-produit dans l'extraction d'un autre métal, ou un co-produit si l'or et l'autre métal peuvent être récupérés ensemble.

L'exploration minière de l'or.

Il y a de l'or où on trouve de l'or ! Ceci est vrai, mais l'or est souvent difficile à trouver.Et il est souvent probable qu''on ne puisse le voir car les grains sont trop petits pour être observés à l'oeil nu !

Cependant, certains aspects de la prospection de l'or peuvent être plus aisés. Par exemple, sur la carte hypothétique qui entoure cette page, sont pointés les sites où l'on pourrait trouver de l'or.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le New South Wales, par rapport à sa géologie, des gisements importants d'or restent à découvrir. Le premier critère de recherche est qu'il est souvent associé aux roches volcaniques et aux intrusions de roches ignées. Des unités volcaniques candidates se trouvent dans tout l'état, s'étendant l'Ordovicien (vers Parkes) au Permien (dans la région de New England).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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