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lundi, décembre 06, 2004  

Archéologie: le gisement sous-marin de Porticcio n'en finit pas de dévoiler ses trésors

samedi 4 décembre 2004, 18h39
PORTICCIO, Corse-du-Sud (AP) -

C'est la récompense de trente années de fouilles archéologiques sous-marines. Hervé Alfonsi et ses plongeurs bénévoles ont remonté samedi à la surface un monolithe de marbre qui, sous son drapé sculpté, laisse deviner les hanches d'une silhouette féminine. Peut-être Marcia Otacilia Severa, l'épouse de Philippe Ier l'Arabe. Une découverte qui s'ajouter à une longue liste de trésors romains mis au jour depuis plus d'un mois au large de Porticcio (Corse-du-Sud) dans le golfe d'Ajaccio. La statue hissée samedi hors de l'eau provient d'une épave datant du IIIe siècle après Jésus-Christ, échouée par six mètres de fond. C'est sur ce même site que l'équipe de l'Association pour la recherche archéologique sous-marine (Arasm) avait, en octobre dernier, découvert des fragments de marbre qui ont permis de reconstituer une statue monumentale de deux mètres de haut représentant dans une posture martiale cet empereur romain méconnu de l'Histoire, alors que sous son règne (244-249) il eut la gloire de célébrer le millénaire de la fondation de Rome. "Les petits éléments sont détériorés par leur long séjour marin et l'action des lithophages", explique Hervé Alfonsi, président de l'Arasm, "mais les grosses pièces, notamment la tête, sont dans un état de conservation remarquable sur toutes les parties qui étaient enfouies dans le sable". La pièce exhumée samedi après-midi reposait sous un enchevêtrement de posidonies. "Il nous a fallu plusieurs jours pour parvenir à la dégager", confie Hervé Alfonsi qui, quand il ne plonge pas à la recherche de traces du passé, exerce à Ajaccio le métier de professeur de physique-chimie. "Aujourd'hui encore, on a du mal à réaliser l'ampleur de notre découverte", poursuit-il, évaluant à près de 600 kilos la silhouette sans tête qui vient d'être sortie de l'eau. Trois picots à la hauteur du cou semblent cependant confirmer que la tête a déjà été trouvée en octobre dernier. Un des plongeurs bénévoles de l'Arasm avait alors remonté des fonds un morceau de marbre très abîmé et assez informe, présentant dans sa fracture trois trous. Comme toutes les pièces sorties de l'épave, elle repose dans des bassines d'eau douce, dans un petit local mis gracieusement à la disposition de l'association par la Marine nationale sur la base aéronavale d'Aspretto, à la sortie sud d'Ajaccio. Pour accueillir le nouveau monolithe qui mesure plus de deux mètres de haut, la "cave", ainsi que l'appellent les plongeurs de l'Arasm, a dû être spécialement aménagée: un énorme bassin a été conçu pour permettre le dessalage de la statue pendant six mois. "Après, il ne manquera plus qu'à lui trouver un musée", observe Hervé Alfonsi, qui nourrit l'espoir de voir ses deux statues romaines trôner au musée Fesch d'Ajaccio. "Ce serait bien qu'elles restent dans le golfe!". Pour autant, le travail de l'Arasm sur l'épave de Porticcio, localisée en 1990, est loin d'être terminé. "Nous avons remonté plus de 170 kilos de verre à vitres, destiné à de très riches villas ou à des thermes, et découvert des fragments de treize variétés d'amphores différentes", confie son président, "et il faudra bien encore trois années de fouilles pour tenter de reconstituer le puzzle". Déjà, deux pièces de monnaie, frappées à l'effigie de l'empereur Philippe Ier l'Arabe, ont permis d'identifier avec certitude le profil de la première statue découverte. AP

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posted by Olivier Pingot | 9:13 AM

mercredi, décembre 01, 2004  

Un "trésor de guerre" gaulois découvert en Corrèze

samedi 27 novembre 2004, 15h29
BORDEAUX (AFP) -

Des archéologues viennent de révéler la découverte faite fin septembre lors de fouilles archéologiques en Corrèze, d'un véritable "trésor de guerre" gaulois, composé de pièces uniques comme des trompettes utilisées au cours de batailles et des casques richement ornés. Ces 470 objets ou fragments d'objets reposaient dans une fosse, creusée dans l'enceinte d'un temple gallo-romain à Naves (Corrèze), près de Tulle. Les fouilles de ce temple, dont les premières occupations datent du 1er siècle av JC, ont débuté en septembre 2001. "Le caractère exceptionnel de cette découverte réside principalement dans la présence de cinq carnyx presque complets. Ce sont des trompettes de guerre celtes qui servaient à effrayer l'adversaire en provoquant le +tumulte de la bataille+", affirme à l'AFP Christophe Maniquet, l'archéologue de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), chargé des fouilles. Selon M. Maniquet, c'est la première fois que l'on retrouve, de manière aussi complète, ces instruments de musique en bronze composés d'un long tube droit -pouvant mesurer jusqu'à deux mètres- et de pavillons en forme de têtes de sangliers pour quatre d'entre eux, de tête de serpent pour le cinquième. "En tout, dans le monde, il n'a été découvert que des fragments de ces instruments, en Ecosse et à Mandeure (Doubs). On ne connaît ces trompettes que grâce à des représentations", sur des pièces de monnaies notamment, souligne l'archéologue. A côté des épées, des fourreaux ou des fers de lances, plus traditionnels, les scientifiques ont fait une autre découverte de taille: neuf casques de guerre, huit en bronze et un en fer, qui possédaient parfois leur couvre-nuque ou leurs couvre-joues. L'un d'entre eux a la forme, inconnue jusqu'à ce jour, d'un cygne, alors qu'un autre est décoré avec des feuilles d'or. "On a retrouvé seulement une vingtaine de casques dans le territoire qui représente l'ancienne Gaule", poursuit M. Maniquet. L'archéologue s'enthousiasme aussi de la présence dans cette fosse de têtes d'animaux, des sangliers et un cheval, là encore en bronze. "Ces animaux pourraient être des enseignes guerrières, placées à l'extrémité de hampes qui guidaient les soldats lors de batailles, précise-t-il. Il n'existe que cinq exemplaire de ce type d'enseignes". Pour les experts, tous ces objets pourraient appartenir à un "trophée de bataille" et semblent avoir été déposés dans un but religieux. "Le fait de les enterrer est vraiment un acte rituel d'offrandes" aux divinités, explique le responsable du chantier de fouilles. L'ensemble de la collection a été envoyé dans un laboratoire de Toulouse pour y être nettoyé, soigneusement étudié par les archéologues puis restauré. "On peut espérer voir ces objets dans un musée d'ici deux à trois ans", souligne M. Maniquet, qui se réjouit déjà: "Tous les spécialistes Anglais, Allemands ou Italiens de la période celtique vont affluer pour voir ces objets exceptionnels".

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posted by Olivier Pingot | 8:35 AM

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