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jeudi, janvier 20, 2005
Premiers coups de pelle pour rendre au Mont-Saint-Michel son insularité
lundi 17 janvier 2005, 8h47
MONT-SAINT-MICHEL (Manche)(AFP) -
Les travaux de terrassement pour rendre son insularité au Mont-Saint-Michel (Manche), qui devraient durer cinq ans, viennent de débuter pour un budget désormais estimé à plus de 190 millions d'euros.
En 1982, une première évaluation avait fixé à 74 millions d'euros le coût nécessaire à la réalisation de ce projet de désensablement de la baie. Puis en 1995, lors du lancement officiel de l'opération, ce montant était passé à 134 millions d'euros, répartis entre les collectivités territoriales et l'État, avec les contributions de l'Union européenne et de l'Agence de l'Eau.
L'État devait apporter 65 millions d'euros, les régions Basse-Normandie et Bretagne respectivement 26 et 4,5 millions d'euros et les départements de la Manche et de l'Ile-et-Vilaine, respectivement, 8,5 et 4,5 millions d'euros.
Mais cette semaine, Philippe Duron, président du conseil régional de Basse-Normandie et président du syndicat mixte chargé de la maîtrise d'ouvrage du projet, a annoncé que le budget pourrait être augmenté de 57 millions d'euros.
Il reste donc au syndicat mixte pour le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, site touristique le plus visité de France après la tour Eiffel et Versailles, et classé depuis 1979 au patrimoine de l'Unesco, à faire un nouveau tour de table auprès des actuels partenaires.
Cette nouvelle évaluation du coût du projet s'explique notamment par une estimation insuffisante du coût de l'évacuation des tonnes de sédiments qui continuent d'affluer chaque jour au pied du célèbre rocher.
D'autre part, la navette prévue initialement pour le transport des visiteurs entre la terre ferme et le Mont ne serait plus suffisante pour un site visité chaque année par plus de 3,2 millions de personnes.
Ce surcoût ne devrait toutefois pas entraîner une remise en question du projet, qui reste l'une des priorités du Conseil régional de Basse-Normandie.
Ainsi, depuis quelques jours, les premiers travaux concernant l'environnement du site ont débuté. Il s'agit de creuser une douzaine de mares d'ici fin février afin d'aménager un nouveau lieu d'habitat à une espèce rare de batracien, le pélodyte ponctué, un petit crapaud gris tacheté de vert vif qui a élu domicile dans l'anse de Moidrey, à 4 kilomètres en amont de l'embouchure du Couesnon, là même où doit voir le jour un bassin de stockage des eaux.
Le lit du Couesnon, une fois nettoyé, servira en effet de réservoir à un important barrage hydraulique. Ce barrage remplira le fleuve d'eau de mer à marée haute avant de la libérer à marée basse, provoquant un effet de chasse d'eau destiné à faciliter l'élimination des sédiments accumulés autour du Mont.
Concernant les deux principaux chantiers, la construction du barrage et la destruction de l'actuelle digue qui sert de parking et de voie d'accès au Mont, pour le moment aucune date n'est avancée.
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posted by Olivier Pingot |
9:29 PM
Titan : un nouveau monde à decrypter par plusieurs générations de chercheurs
dimanche 16 janvier 2005, 13h10
DARMSTADT (AFP) -
Le succès de la sonde européenne Huygens sur Titan a fourni une telle moisson de données scientifiques que trois générations de chercheurs devront se succéder pour les décrypter et révéler les secrets de cette mystérieuse lune, copie "congelée" de notre Terre avant l'apparition de la vie.
"Si l'on songe que les données de la sonde américaine Voyager, avec un seul survol de Titan en 1980, ne sont pas encore tout à fait dépouillées, il est évident que les données de Huygens donneront du travail à des générations de chercheurs, au moins trois", estimait dimanche Athena Courtenis, planétologue à l'Obervatoire de Paris-Meudon.
Cela d'autant plus que l'orbiteur américain Cassini, qui a amené Huygens jusqu'aux portes de Titan à l'issue d'un voyage interplanétaire de plus de sept ans, survolera encore le plus gros satellite de Saturne 44 fois au cours des quatre prochaines années, emmagasinant ainsi des informations supplémentaires.
Dès le soir de la folle journée du 14 janvier, les scientifiques du centre de contrôle de l'Agence spatiale européenne (ESA) de Darmstadt (Allemagne) se sont plongés dans la masse de données collectées par Huygens tout au long des 2h27 qu'a duré son plongeon, sans le moindre incident, dans l'atmosphère de Titan.
Les chercheurs ont commencé à travailler à la reconstruction de la trajectoire de la sonde, une démarche complexe à laquelle une équipe se prépare depuis 10 ans. "Une trajectoire de référence pourrait être obtenue dès lundi", estime Jean-Pierre Lebreton, directeur de la misssion Huygens à l'ESA.
"Titan nous a déjà donné beaucoup plus que ce que nous attendions", dit-il, dont au moins 350 clichés.
"Les photos sont extraordinaires. Avec nos yeux de terriens, on a l'impression de voir des lits de rivière, des lacs, des îles, quelque chose qui ressemble vraiment à une côte. Les parties sombres sont-elles des lacs, liquides ou asséchés? nous n'avons pas les éléments pour trancher. Et puis, l'image des galets de glace évoque un lit de rivière. Un liquide y a coulé, sans doute un mélange de méthane et d'éthane liquide, mais quand?" interroge M. Lebreton.
Titan est considéré comme une "machine à remonter le temps", où les scientifiques espèrent retrouver, "congelées", les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie.
Pour les aider dans cette tâche, de façon totalement inespérée, la sonde -- un engin de 319 kilos et d'une envergure de 2,7 m -- est restée "vivante" plusieurs heures après avoir atterri, à la vitesse finale de 15 km/h, sur Titan. "Trois heures selon nos dernières estimations", ajoute M. Lebreton, dans un environnement hostile avec des températures éternellement figées à - 180 degrés et des vents très violents, le tout à 1,5 milliard de km de la Terre.
Cela a permis aux chercheurs d'en savoir d'ores et déjà plus sur la nature du sol de Titan.
"Il est clair que le sol était mou. La meilleure image qu'on puisse donner est celle de la crème brûlée, c'est à dire une croûte à la surface et une matière plus molle en dessous. Nous savons aussi qu'à l'impact de la sonde, un peu de méthane s'est évaporé, au contact d'un tube chaud de l'un des instruments", indique Jean-Pierre Lebreton.
Le succès de Huygens est le résultat de 25 ans de travail accumulé par 250 scientifiques de 19 pays -- mais 10.000 personnes y ont travaillé indirectement, en Europe et aux Etats Unis -- et d'un investissement de 3,2 milliards de dollars, ou 2,46 milliards d'euros.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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9:28 PM
L'ESA diffuse de nouvelles photos de Titan prises par Huygens
samedi 15 janvier 2005, 18h56
DARMSTADT, Allemagne (AP) -
L'Agence spatiale européenne (ESA) a diffusé samedi de nouvelles images prises par la sonde Huygens sur Titan, l'une des lunes de Saturne, qui font apparaître une surface de couleur orange pâle, recouverte d'une épaisse brume de méthane, mais aussi de ce qui semble être une mer d'hydrocarbure.
Les chercheurs de l'ESA ont travaillé toute la nuit pour affiner ces images, prises vendredi à 16 kilomètres d'altitude environ, alors que la sonde descendait en parachute dans l'atmosphère de Titan. Après un voyage de sept ans et sa séparation de l'orbiteur Cassini à Noël, la sonde européenne Huygens a achevé son odyssée spatiale en atterrissant sur le plus grand satellite de la planète Saturne.
Après une nuit de travail au centre de contrôle de Darmstadt, en Allemagne, les responsables de la mission montraient samedi d'évidents signes de fatigue, mais tous restaient euphoriques à l'évocation des données transmises la veille par la sonde, qui constituent un succès majeur pour le programme spatial européen.
"Les instruments ont fonctionné à merveille", s'est félicité John Zarnecki, un des scientifiques de l'ESA en charge du programme. "Pas une donnée ne manque. La transmission et la qualité des données sont absolument magnifiques."
L'ESA a diffusé un son semblable à du souffle, enregistré par Huygens à la surface de Titan, sans pouvoir dans l'immédiat en expliquer l'origine. L'attentation se portait plutôt sur les nouveaux clichés transmis par la sonde.
L'une des images montre des lignes noires, suggérant la présence d'une substance liquide coulant vers une zone sombre, qui pourrait être une mer de méthane liquide. Des points lumineux sur cette masse noire pourraient être autant d'îles.
"Il est presque impossible de résister à la tentation de voir une sorte de littoral autour de ce matériel sombre", a commenté Marty Tomasko, chercheur à l'université d'Arizona et chef de l'équipe en charge des photos. "Nous ne savons toujours pas s'il s'agit d'une matière liquide."
La fameuse brume de Titan, qui empêche les prises de vue précises par téléscope, apparaît de manière évidente sur les deux images de grande qualité montrées samedi par l'ESA. Sur l'un de ces clichés pris à la surface de Titan, on distingue ce qui semble être des fragments d'eau glacée recouvrant un sol de couleur orange sous une brume de méthane.
Shushiel Atreya, membre du groupe étudiant l'atmosphère de Titan, a indiqué que les instruments avaient révélé la présence d'un "nuage très dense ou d'une brume épaisse approximativement à 18-20 kilomètres de la surface". De l'avis des scientifiques, cette surface pourrait receler un "réservoir de méthane".
Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini le 25 décembre pour se diriger seule vers Titan, première lune autre que celle de la Terre à être explorée par un engin spatial.
En sommeil, les systèmes de Huygens se sont remis en route comme prévu avant l'entrée vendredi dans l'atmosphère de Titan. La sonde a réalisé l'essentiel de sa mission durant sa descente, d'une durée de deux heures et demie, qui a été ralentie par un premier parachute principal puis par un deuxième plus petit.
Pendant son plongeon, elle a étudié la composition de l'atmosphère de Titan, la vitesse des vents et également prendre des images de la surface. Toutes ces données ont été transmises à l'orbiteur Cassini, chargé de les relayer vers la Terre. AP
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9:27 PM
Mission réussie pour Huygens qui a commencé à révéler les secrets de Titan
Samedi 15 janvier 2005, 11h12
DARMSTADT (AFP) -
Une première photo de Titan prise à 16 km de la surface, seulement quelques heures après l'atterrissage historique de Huygens sur le plus gros satellite de Saturne, a offert vendredi soir la récompense finale aux scientifiques de l'ESA et de la NASA qui viennent de vivre à Darmstadt une folle journée de suspense.
"Sur cette photo, d'une résolution de 40 mètres par pixel, nous voyons des traces de canaux, des canyons et ce qui semble être un rivage", s'est exclamé Marty Tomasko, du laboratoire de planétologie de Tucson (Arizona), responsable de la caméra embarquée sur Huygens, qui précise qu'il dispose déjà de quelque 350 clichés pris pendant la descente.
"C'est une photo non travaillée, brute, qui sort de l'ordinateur", a-t-il ajouté. "Il y a beaucoup de science dans cette seule image," a déclaré Jean-Pierre Lebreton tandis que David Southwood a souligné son émotion de découvrir "un autre monde".
La sonde européenne Huygens a réussi vendredi une mission d'une complexité sans précédent en commençant à révéler les secrets de Titan, mystérieux satellite de Saturne à 1,5 milliard de km de la Terre, à l'issue d'un voyage interplanétaire de plus de sept ans.
L'Agence spatiale européenne (ESA), responsable de la sonde Huygens, a annoncé que l'engin avait pu transmettre ses premières données scientifiques via le vaisseau américain Cassini, et qu'après un succès technique, on pouvait parler de succès scientifique.
"C'est un succès fantastique pour l'Europe", a estimé Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'ESA, au cours d'une conférence de presse au centre de contrôle spatial à Darmstadt (centre-ouest de l'Allemagne).
La mission Huygens semble s'être déroulée au-delà de toute espérance, en dépit des conditions extrêmes sur Titan, avec des températures de moins 180 degrés et des vents soufflant jusqu'à 500 km/h.
La sonde européenne est entrée vendredi dans l'atmosphère de Titan comme prévu à 10h13 GMT, et elle a déclenché quelques minutes après un signal qui a pu être capté sur Terre pendant plus de cinq heures, jusqu'à 15h55 GMT, soit bien après que Huygens se fut posé sur Titan.
Les responsables de la mission étaient tout sauf sûrs que la sonde, un engin de 319 kilos et d'une envergure de 2,7 m, ne s'écraserait pas sur Titan, dont ils ne savent même pas si la surface est liquide ou solide.
Surtout, Huygens a atteint l'objectif ultime de sa mission, puisque les premières données qu'elle a enregistrées tout au long des 2h15 de sa descente vertigineuse sur Titan commençaient à tomber vendredi soir sur les ordinateurs de l'ESA, via le vaisseau Cassini et les stations de la NASA.
M. Lebreton se disait "certain d'avoir au moins 30 minutes" de données recueillies après l'impact de l'engin sur la surface de Titan.
"C'est un succès fantastique, d'abord, pour l'industrie européenne qui a fourni (avec la sonde Huygens) un engin très complexe qui a bien fonctionné avec ses six instruments scientifiques, dans un environnement très dur, pour révéler le secret de Titan", a commenté M. Dordain.
Pendant sa descente, la sonde était chargée de collecter des échantillons pour déterminer la composition atmosphérique, mesurer vents, pression et précipitations, capter des sons inédits et prendre des photos de la surface de Titan. Les scientifiques pensent que l'environnement de Titan est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive.
"C'est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie", selon Jean-Pierre Lebreton.
La réussite de la mission Huygens a été accueillie par des applaudissements, des embrassades et même des sanglots de joie à Darmstadt de la part des scientifiques qui travaillent depuis plus de deux décennies à ce projet.
"C'est 25 ans de ma vie, 25 ans de coopération" entre scientifiques de l'ESA et de la NASA, a déclaré Alphonso Diaz, un responsable de l'agence spatiale américaine, qui a été partenaire de ce projet.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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9:24 PM
Premières photos de Titan prises par Huygens
samedi 15 janvier 2005, 1h38
DARMSTADT, Allemagne (AP) -
L'Agence spatiale européenne a diffusé vendredi soir les premières photos noir et blanc prises par la sonde Huygens sur Titan, la lune de Saturne, montrant des lignes ressemblant à des canaux, ce qui suggère la présence de liquide à la surface. Les photos ont été prises à environ 16 kilomètres d'altitude, alors que la sonde descendait en parachute.
Après un voyage de sept ans et sa séparation de l'orbiteur Cassini à Noël, la sonde européenne Huygens a achevé son odyssée spatiale en atterrissant sur le Titan, le plus grand satellite de la planète Saturne.
"Clairement, il y a une substance liquide coulant sur la surface de Titan", a déclaré le scientifique Marty Tomasko du laboratoire lunaire et planétaire de l'Université d'Arizona, qui a fabriqué l'appareil photographique.
"Il n'y a pas beaucoup de planètes avec du liquide", a-t-il ajouté. "Il y a la Terre et maintenant il y a Titan."
Selon Marty Tomasko, le liquide semble couler vers une zone sombre à la droite de l'image. "Cela ressemble presque au delta d'une rivière", a-t-il déclaré. "Cela pourrait être du méthane liquide, ou des hydrocarbures qui ont émergé de la brume" qui enveloppe la plus grande lune de Saturne.
Une autre photo, prise de 8km au-dessus de la surface, montre des masses claires et obscures qui, selon le scientifique, semblent être des ombres indiquant un terrain varié. Les zones sombres semblent être inondées ou de l'avoir été lors d'une période précédente.
Une troisième photo prise à la surface montre des gros blocs blancs -de gros rochers ou des blocs de glace- avec à l'arrière, une zone de surface grise et des débris.
Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini le 25 décembre pour se diriger seule vers Titan, première lune autre que celle de la Terre à être explorée par un engin spatial. Baptisée d'après le découvreur de Titan, l'astronome hollandais du 17e siècle Christiaan Huygens, la sonde transportait des instruments pour étudier notamment l'atmosphère de l'astre.
En sommeil, les systèmes de Huygens se sont remis en route comme prévu avant l'entrée dans l'atmosphère de Titan. La sonde a réalisé l'essentiel de sa mission durant sa descente, d'une durée de deux heures et demie, qui a été ralentie par un premier parachute principal puis par un deuxième plus petit.
Pendant son plongeon, elle devait étudier la composition de l'atmosphère de Titan, la vitesse des vents et également prendre des images de la surface. Toutes ces données devaient être transmises à l'orbiteur Cassini, chargé de les relayer vers la Terre.
Titan est la seule lune du système solaire à posséder une atmosphère significative. Riche en azote et contenant environ 6% de méthane, elle serait une fois et demie plus épaisse que celle de la Terre.
Huygens est également dotée d'instruments pour examiner la surface de Titan au moment de l'atterrissage. Les scientifiques ne savent pas exactement quelle est la nature du sol que la sonde a rencontré en se posant à une vitesse de 35 km/h. Une chose est sûre, elle devait se retrouver dans un environnement glacial où règne une température de -180 degrés.
La mission Cassini-Huygens, opération conjointe de la NASA, de l'ESA et de l'agence spatiale italienne, avait été lancée le 15 octobre 1997 pour étudier Saturne, ses anneaux spectaculaires et ses nombreuses lunes. Si pour Huygens, le voyage arrivait à son terme, Cassini doit encore poursuivre sa mission autour de Saturne pendant quatre ans. AP
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posted by Olivier Pingot |
9:22 PM
Huygens s'est posée sur Titan et a transmis des données
vendredi 14 janvier 2005, 20h04
DARMSTADT, Allemagne (AP) -
Après un voyage de sept ans et sa séparation de l'orbiteur Cassini à Noël, la sonde européenne Huygens a achevé vendredi son odyssée spatiale, atterrissant sur le sol de la mystérieuse et glacée Titan, la plus grande lune de Saturne.
L'Agence spatiale européenne (ESA) a confirmé que la sonde avait transmis des données collectées dans l'environnement de Titan, qui pourraient aider à mieux comprendre les origines de la vie sur Terre. Les responsables de la mission savent que Huygens a atterri en douceur, car elle continuait à transmettre des données bien après s'être posée, comme l'a précisé David Southwood, directeur scientifique de l'ESA.
"Nous sommes les premiers visiteurs de Titan", a lancé, euphorique, le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain. "Les données scientifiques que nous rassemblons maintenant vont dévoiler les secrets de ce nouveau monde. C'est un fantastique succès pour l'Europe." La sonde devait notamment envoyer des données sur l'atmosphère de Titan et des images.
Entre le début de sa descente sur Titan et les moments qui ont suivi son atterrissage, il était prévu que Huygens transmettent des données vers la Terre pendant moins de trois heures. Mais il s'avère qu'elle continuait à émettre après plus de cinq heures vendredi, à la plus grande joie des responsables de la mission. "C'est beaucoup plus longtemps que nous ne l'avions rêvé", a souligné M. Southwood.
La sonde était conçue pour continuer à transmettre pendant au moins trois minutes après son atterrissage, avant que ses batteries soient épuisées ou que Cassini, chargé de relayer ses données vers la Terre, soit hors de portée.
Huygens était entrée dans l'atmosphère de Titan, situé à quelque 1,2 milliard de kilomètres de la Terre, peu après 9h GMT (10h à Paris). Au centre de contrôle de l'ESA à Darmstadt, en Allemagne, les responsables de la mission avaient les larmes aux yeux lorsqu'a été reçu le premier signal radio émis par la sonde, un peu plus d'une heure après le début de sa descente.
Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini le 25 décembre pour se diriger seule vers Titan, première lune autre que celle de la Terre à être explorée par un engin spatial. Baptisée d'après le découvreur de Titan, l'astronome hollandais du 17e siècle Christiaan Huygens, la sonde transportait des instruments pour étudier notamment l'atmosphère de l'astre.
En sommeil, les systèmes de Huygens se sont remis en route comme prévu avant l'entrée dans l'atmosphère de Titan. La sonde a réalisé l'essentiel de sa mission durant sa descente, d'une durée de deux heures et demie, qui a été ralentie par un premier parachute principal puis par un deuxième plus petit.
Pendant son plongeon, elle devait étudier la composition de l'atmosphère de Titan, la vitesse des vents et également prendre des images de la surface. Toutes ces données devaient être transmises à l'orbiteur Cassini, chargé de les relayer vers la Terre.
Titan est la seule lune du système solaire à posséder une atmosphère significative. Riche en azote et contenant environ 6% de méthane, elle serait une fois et demie plus épaisse que celle de la Terre.
Alphonso Diaz, administrateur scientifique de la NASA, a expliqué que Titan pourrait offrir des indices sur les conditions dans lesquelles la vie a pu apparaître sur Terre. "Titan est une machine à remonter le temps. Elle nous donnera l'occasion d'étudier les conditions qui ont pu exister sur Terre au départ. Elle a peut-être préservé en les congelant de nombreux composés chimiques qui ont ouvert la voie à la vie sur Terre."
Huygens est également dotée d'instruments pour examiner la surface de Titan au moment de l'atterrissage. Les scientifiques ne savent pas exactement quelle est la nature du sol que la sonde a rencontré en se posant à une vitesse de 35 km/h. Une chose est sûre, elle devait se retrouver dans un environnement glacial où règne une température de -180 degrés.
La mission Cassini-Huygens, opération conjointe de la NASA, de l'ESA et de l'agence spatiale italienne, avait été lancée le 15 octobre 1997 pour étudier Saturne, ses anneaux spectaculaires et ses nombreuses lunes. Si pour Huygens, le voyage arrivait à son terme, Cassini doit encore poursuivre sa mission autour de Saturne pendant quatre ans. AP
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9:19 PM
La mission Huygens sur Titan est un succès, annonce l'ESA
vendredi 14 janvier 2005, 18h08
DARMSTADT (AFP) -
La mission de la sonde européenne Huygens sur Titan est "un succès scientifique", a annoncé vendredi Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA).
"(L'orbiteur américain) Cassini a commencé à envoyer des données" scientifiques enregistrées par la sonde Huygens vendredi tout au long de sa descente vers Titan, le plus gros satellite de Saturne, a poursuivi M. Dordain lors d'une conférence de presse.
"C'est un fantastique succès pour l'Europe", a déclaré M. Dordain.
Après un voyage interplanétaire de plus de sept ans, la sonde européenne Huygens est entrée vendredi dans l'atmosphère de Titan, et le fait qu'elle soit parvenue à enregistrer des données et à les renvoyer vers la Terre, via le vaisseau Cassini, marque le succès de cette mission, s'est félicité le responsable de l'ESA.
Point d'orgue d'un extraordinaire voyage interplanétaire de plus de sept ans, Huygens a dû se poser sur le plus gros satellite de Saturne à 12h34 GMT, a indiqué à la presse Jean-Pierre Lebreton, directeur de cette mission à l'Agence spatiale européenne (ESA).
Huygens a d'ores et déjà émis un très long signal, de plus de deux heures, quelques minutes après avoir pénétré, à 10h13 GMT, l'atmosphère de Titan, a indiqué à la presse Alphonso Diaz, responsable scientifique à l'agence spatiale américaine NASA, associée au projet Huygens.
Le signal a été capté par un radiotélescope de l'agence spatiale américaine NASA déployé à Green Bank (Virginie), ainsi que par un autre installé à Parkes (Australie).
En Australie, aux Etats-Unis, mais aussi en Chine et au Japon, plusieurs radiotelescopes avaient été mis en alerte pour retrouver la trace de Huygens, qui n'avait plus émis de signal depuis sa séparation de Cassini le 25 décembre.
Le signal lancé par la sonde a été salué par les vivats du personnel de l'ESA à Darmstadt, car il signifie que la mission s'est passée au moins jusque là exactement comme prévu.
Mais c'est ensuite que devait se passer l'essentiel: la collecte, pendant les deux heures et quinze minutes de descente de la sonde, d'une foule d'informations sur l'atmosphère et l'environnement de Titan.
Une fois posée à la surface de la lune rousse, Huygens devait encore disposer de deux heures de batterie pour transmettre, mais aucun responsable ne pronostiquait l'état dans lequel serait alors la sonde.
La nature même du sol de Titan --solide ou liquide-- est inconnue.
C'est pour percer les mystères de Titan qu'a été investi un total 3,2 milliards de dollars, ou 2,46 milliards d'euros, dans le projet Huygens.
La sonde, qui porte le nom du Hollandais Christiaan Huygens, qui découvrit Titan en 1655 grâce à un télescope de sa fabrication, est le premier véhicule spatial à explorer "in situ" un environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive.
"C'est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie", selon Jean-Pierre Lebreton.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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9:17 PM
La sonde Huygens devrait révéler dans quelques heures les secrets de Titan
vendredi 14 janvier 2005, 15h38
DARMSTADT (Allemagne) (AFP) -
La sonde européenne Huygens est censée s'être posée vendredi sur le sol de Titan, et les responsables de la mission attendaient avec impatience les premières informations qu'elle devrait envoyer sur cette mystérieuse lune située à 1,5 milliard de km de la Terre.
Point d'orgue d'un extraordinaire voyage interplanétaire de plus de sept ans, Huygens a dû se poser sur le plus gros satellite de Saturne à 12h34 GMT, a indiqué à la presse Jean-Pierre Lebreton, directeur de cette mission à l'Agence spatiale européenne (ESA).
Mais il n'était pas prévu que Huygens envoie alors un signal, et les responsables de l'ESA installés dans le centre de contrôle de Darmstadt (Allemagne) attendent maintenant avec beaucoup de fébrilité de recevoir, dans les prochaines heures, les premières informations scientifiques que la sonde doit avoir recueillies au cours de sa descente vers Titan.
Les toutes premières communications en provenance de Huygens doivent, si tout va bien, arriver à 15h24 GMT, à quelques minutes près, après avoir été relayées dans l'espace par le vaisseau américain Cassini, qui a lâché le 25 décembre la sonde européenne.
Ces premières communications ne seront cependant que des "messages en blanc", simple preuve que la transmission fonctionne, et "c'est à partir de 16h10/16h15 GMT que vont réellement arriver les premières données scientifiques en provenance de Huygens", a précisé à l'AFP Roberto Lo Verde, porte-parole scientifique de l'ESA.
"Nous saurons si la mission est un succès seulement quand les données arriveront sur Terre", a prévenu Leonid Gurvits, un des responsables de la mission.
Huygens a d'ores et déjà émis un très long signal, de plus de deux heures, quelques minutes après avoir pénétré, à 10h13 GMT, l'atmosphère de Titan, a indiqué à la presse Alphonso Diaz, responsable scientifique à l'agence spatiale américaine NASA, associée au projet Huygens.
Le signal a été capté par un radiotélescope de l'agence spatiale américaine NASA déployé à Green Bank (Virginie), ainsi que par un autre installé à Parkes (Australie).
En Australie, aux Etats-Unis, mais aussi en Chine et au Japon, plusieurs radiotelescopes avaient été mis en alerte pour retrouver la trace de Huygens, qui n'avait plus émis de signal depuis sa séparation de Cassini le 25 décembre.
Le signal lancé par la sonde a été salué par les vivats du personnel de l'ESA à Darmstadt, car il signifie que la mission s'est passée au moins jusque là exactement comme prévu.
Mais c'est ensuite que devait se passer l'essentiel: la collecte, pendant les deux heures et quinze minutes de descente de la sonde, d'une foule d'informations sur l'atmosphère et l'environnement de Titan.
Une fois posée à la surface de la lune rousse, Huygens devait encore disposer de deux heures de batterie pour transmettre, mais aucun responsable ne pronostiquait l'état dans lequel serait alors la sonde.
La nature même du sol de Titan --solide ou liquide-- est inconnue.
C'est pour percer les mystères de Titan qu'a été investi un total 3,2 milliards de dollars, ou 2,46 milliards d'euros, dans le projet Huygens.
La sonde, qui porte le nom du Hollandais Christiaan Huygens, qui découvrit Titan en 1655 grâce à un télescope de sa fabrication, est le premier véhicule spatial à explorer "in situ" un environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive.
"C'est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie", selon Jean-Pierre Lebreton.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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9:13 PM
La sonde européenne est entrée dans l'atmosphère de Titan
vendredi 14 janvier 2005, 15h35
DARMSTADT, Allemagne (AP) -
Après un voyage de sept ans et sa séparation de l'orbiteur Cassini à Noël, la sonde européenne Huygens a abordé vendredi la phase critique de son odyssée spatiale, entrant peu après 9h GMT dans l'atmosphère glacée de la mystérieuse Titan, la plus grande lune de Saturne, avec l'espoir de s'y poser.
"Elle (Huygens) est entrée dans l'atmosphère et y est entrée correctement", a précisé Roberto Lo Verda, porte parole de l'Agence spatiale européenne (ESA). "Nous savons que les batteries ont été allumées, que le parachute s'est déployé et qu'elle a suffisamment ralenti."
Au centre de contrôle de l'ESA à Darmstadt, en Allemagne, les responsables de la mission avaient les larmes aux yeux lorsqu'a été reçu le premier signal radio émis par la sonde, un peu plus d'une heure après sa plongée dans l'atmosphère de Titan.
Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini le 25 décembre pour se diriger seule vers Titan, première lune autre que celle de la Terre à être explorée par un engin spatial. Baptisée d'après le découvreur de Titan, l'astronome hollandais du 17e siècle Christiaan Huygens, la sonde transporte des instruments pour étudier l'atmosphère de l'astre et tenter de découvrir si elle possède des mers froides de méthane et d'éthane liquide, une théorie émise par certains chercheurs. Sa mission pourrait également lever un coin du voile sur les origines de la vie sur Terre.
En sommeil, les systèmes de Huygens se sont remis en route comme prévu avant l'entrée dans l'atmosphère de Titan. La descente, qui devait être ralentie par un premier parachute principal puis par un deuxième plus petit, devait durer environ deux heures et demie.
Pendant le plongeon de la sonde, ses appareils devaient étudier la composition de l'atmosphère de Titan, la vitesse des vents et également prendre des images de la surface. Toutes ces données devaient être transmises à l'orbiteur Cassini, chargé de les relayer vers la Terre, notamment aux contrôleurs de l'ESA à Darmstadt en Allemagne.
Titan est la seule lune du système solaire à posséder une atmosphère significative. Riche en azote et contenant environ 6% de méthane, elle serait deux fois et demie plus épaisse que celle de la Terre.
Alphonso Diaz, administrateur scientifique pour la NASA, souligne que Titan pourrait offrir des indices sur les conditions dans lesquelles la vie a pu apparaître sur Terre. "Titan est une machine à remonter le temps. Elle nous donnera l'occasion d'étudier les conditions qui ont pu exister sur Terre au départ. Elle a peut-être préservé en les congelant de nombreux composés chimiques qui ont ouvert la voie à la vie sur Terre."
Huygens est également dotée d'instruments pour examiner la surface de Titan au moment de l'atterrissage. Les scientifiques ne savent pas exactement quelle est la nature du sol que la sonde rencontrera en se posant à une vitesse de 35 km/h.
"Elle pourrait atterrir sur quelque chose de solide ou dans du méthane liquide, qui formerait les nombreuses mers noires de Titan", souligne Alan Smith, directeur adjoint des opérations à l'ESA.
La sonde étant capable de flotter, elle pourrait survivre à un tel "amerrissage" malgré une température de -180 degrés. Les experts redoutent en revanche un atterrissage sur une pente solide dans une position qui ne permettrait pas de renvoyer un signal assez fort vers Cassini.
Si elle survit à sa descente, les ingénieurs de l'ESA estiment que la sonde aura seulement trois minutes pour transmettre des informations et des images depuis la surface de Titan, avant que sa batterie soit épuisée ou que Cassini soit hors de portée.
Le couple Cassini-Huygens, une mission conjointe de la NASA, de l'ESA et de l'agence spatiale italienne, avait été lancé le 15 octobre 1997 pour étudier Saturne, ses anneaux spectaculaires et de nombreuses lunes de l'astre. Si pour Huygens, le voyage arrivait à son terme, Cassini doit encore poursuivre sa mission autour de Saturne pendant quatre ans. AP
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9:12 PM
La sonde Huygens sur le point de toucher Titan après sept ans de voyage
vendredi 14 janvier 2005, 13h06
DARMSTADT (Allemagne) (AFP) -
La sonde européenne Huygens a confirmé vendredi par un signal qu'elle était sur le point de toucher à son but, Titan, le plus gros satellite de Saturne, à l'issue d'un extraordinaire voyage interplanétaire de sept ans, a annoncé l'Agence spatiale européenne.
Dans les dernières heures de son périple, Huygens a émis un signal, capté par un radiotélescope de l'agence spatiale américaine NASA déployé à Green Bank (Virginie), confirmant ainsi que sa mission sans précédent dans l'histoire de la conquête spatiale se déroulait jusque là comme prévu.
"Le bébé est vivant", a aussitôt annoncé un responsable de l'ESA, David Southwood, directeur des sciences à l'Agence spatiale européenne, depuis le centre de contrôle de l'ESA à Darmstadt (Allemagne).
L'annonce, faite vers 10h30 GMT, a été saluée par les vivats du personnel de l'ESA réuni dans la salle de contrôle de Darmstadt.
Le petit signal capté en Virginie donne en effet toutes les raisons d'espérer que Huygens est en parfait état au moment d'effectuer enfin, après sept ans de voyage, sa mission: collecter un maximum de données sur l'atmosphère et l'environnement de Titan.
Mais pour percer l'univers mystérieux et glacé de Titan, Huygens dispose de moins de trois heures de descente, avant de se poser à la surface de cette lune rousse dont on ignore encore la nature --solide ou liquide-- en principe à 12h34 GMT.
"Nous saurons si la mission est un succès seulement quand les données arriveront sur Terre", a prévenu Leonid Gurvits, un des responsables de la mission Huygens, soucieux de tempérer l'enthousiasme né de la réception du signal.
Les premières données scientifiques provenant de Huygens ne sont pas attendues à Darmstadt avant 15h24 GMT.
"A 18h00 GMT, toutes les données nous seront parvenues et leur traitement pourra commencer immédiatement", espère Claudio Solazzo, directeur des opérations pour la mission Huygens.
Quelques minutes avant de lancer son signal vendredi, Huygens avait amorcé, à 10h13 GMT, sa descente finale vers la lune de Saturne, qui intrigue les scientifiques depuis le XVIIe siècle.
La sonde européenne vient d'effectuer une croisière solitaire de vingt-deux jours depuis sa séparation d'avec Cassini, le vaisseau-mère de la NASA, partenaire du projet.
De conception européenne, Huygens, conçue essentiellement comme une sonde atmosphérique, est équipée de six instruments.
"Nous dominons le problème du choc thermique lorsque la sonde entrera dans l'atmosphère de Titan. En réalité, le plus périlleux, la véritable inconnue, c'est l'ouverture des parachutes, qui sont restés pliés depuis sept ans, date du début de la mission, et notamment du parachute principal qui s'ouvrira à Mach 1,5", expliquait jeudi soir Jean-Pierre Lebreton, directeur de la mission Huygens à l'ESA, à la veille du "jour J".
Une fois les instruments de la sonde réveillés, celle-ci doit être lancée vers Titan à la vitesse de 22.000 km/h, et trois parachutes doivent freiner sa descente. Sa vitesse ne sera plus de de 5 mètres par seconde à l'impact sur la surface de Titan.
"Si le site d'entrée dans l'atmosphère est très précis, il n'en est pas de même pour le site d'atterrissage, beaucoup plus incertain, et qui peut varier de 200 à 300 km par rapport aux prévisions en raison des vents, qui seront de l'ordre de 5 à 600 km/heure", selon Jean-Pierre Lebreton.
La sonde Huygens, qui porte le nom du savant hollandais Christiaan Huygens qui découvrit Titan en 1655, est restée muette et sans contact avec Cassini depuis le 25 décembre, et le signal reçu vendredi signifie a priori que son parachute principal s'est bien ouvert.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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9:10 PM
La sonde européenne Huygens plonge vers le monde mystérieux de Titan
vendredi 14 janvier 2005, 7h07
DARMSTADT (Allemagne) (AFP) -
La sonde européenne Huygens, sept ans après avoir quitté la terre, entame ce vendredi sa plongée vers le monde mystérieux de Titan, le plus gros satellite de Saturne, où elle doit se poser peu après midi GMT.
La sonde, qui s'est séparée avec succès le jour de Noël de l'orbiteur américain Cassini, doit traverser l'atmosphère noire et glacée de Titan avant un atterrissage un peu rude.
Au centre technique de l'Agence spatiale européenne (ESA) à Darmstadt (Allemagne), les techniciens retiennent leur souffle: pour économiser l'énergie, la petite sonde est restée silencieuse depuis sa séparation d'avec Cassini, un "tunnel" interminable pour la centaine de scientifiques impliqués dans cette mission.
"C'est passionnant, nous allons vivre quelque chose de très spécial", confiait jeudi le directeur de la mission Jean-Pierre Lebreton. Après sept années de voyage dans l'espace amarrée au flanc du vaisseau Cassini, et après plus de 3 milliards de km parcourus en mode sommeil, Huygens aura moins de trois heures pour gagner son pari scientifique.
Vendredi, 4h23 avant de se poser Titan, à 1,5 milliard de km de la Terre, les instruments de la sonde seront réveillés. La capsule sera lancée comme un bolide à 22.000 km/h en direction de Titan, dont elle sera éloignée de 1.200 km. A 190 km d'altitude, elle sera débarrassée du bouclier thermique, à 170 km sa vitesse sera tombée à 1.400 km/h, et sa chute sera encore freinée par l'ouverture successive de trois parachutes.
La vélocité ne sera plus que de cinq mètres par seconde au moment de l'impact sur le plus gros satellite de Saturne, où elle devrait affronter des vents très violents.
L'impact est prévu à 12h34 GMT, mais les scientifiques restent prudents sur les horaires auxquels ils pourront avoir des nouvelles de la sonde: un premier signe de vie pourrait être reçu vers 11h30 GMT via l'observatoire américain de Greenbank, mais les premières données scientifiques ne sont pas attendues avant 14h30 GMT, selon les scientifiques de l'ESA.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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9:07 PM
La sonde "Deep Impact" de la NASA fonctionne normalement
vendredi 14 janvier 2005, 6h00
PASADENA, Californie (AP) -
La sonde "Deep Impact", lancée mercredi par la NASA depuis Cap Canaveral en Floride, n'est plus en mode "sommeil" et fonctionne normalement, a déclaré l'agence spatiale américaine.
La sonde doit percuter une comète le 4 juillet prochain à l'aide d'un "projectile" afin d'étudier les débris résultant de la collision. Peu après "avoir quitté l'orbite de la Terre pour poursuivre sa route, la sonde s'était placée en mode "sommeil" en raison d'une surchauffe de son système de propulsion.
Mais ce problème mineur n'a pas eu de conséquence sur le fonctionnement de "Deep Impact" qui a déployé et bloqué ses panneaux solaires, a précisé jeudi la NASA, ajoutant que la sonde se trouvait sur la bonne trajectoire.
"Nous sommes de retour (en termes d'horaires) et attendons notre rencontre avec la comète Tempel 1 cet été", a déclaré Rick Grammier, le responsable du projet à la NASA.
"Deep Impact" larguera dans six mois un "impacteur" de 370 kilos, dont la collision avec la comète Tempel 1 doit permettre de creuser un cratère et d'en analyser les débris de glace, de poussières et d'autres matières primordiales, supposées être inchangées depuis la création du système solaire.
Si tout se passe bien, il s'agira du premier engin spatial à toucher la surface d'une comète. Lancée par une fusée Delta II, la sonde doit atteindre Tempel 1 après un voyage de 430 millions de kilomètres au-delà de l'orbite de Mars, soit à 130 millions de kilomètres de la Terre. AP
Sur le Net:
http://deepimpact.jpl.nasa.gov/
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9:05 PM
Huygens prête à se poser sur Titan
jeudi 13 janvier 2005, 20h35
PASADENA, Californie (AP) -
Après sa séparation de l'orbiteur Cassini à Noël, la sonde européenne Huygens devait aborder vendredi la phase la plus importante de son odyssée spatiale: descendre dans l'atmosphère glacée de la mystérieuse Titan, la plus grande lune de Saturne, avant de s'y poser.
Après un voyage de sept ans, le couple Cassini-Huygens, mission commune de la NASA et de l'Agence spatiale européenne (ESA), s'est séparé le 25 décembre dans la région de Saturne, chaque véhicule spatial poursuivant sa mission seul.
L'orbiteur américain Cassini doit encore passer quatre ans à étudier la planète aux spectaculaires anneaux et aux 31 lunes. Mais pour Huygens, le voyage arrive à son terme. Sa descente vendredi vers Titan se passera en parachute et avec une grande inconnue: la nature du sol que la sonde touchera à la vitesse de 24km/h. La température sur le terrain est estimée à -143 degrés.
Durant sa descente, Huygens collectera des données sur l'atmosphère de Titan et prendra des images de la surface. Si elle survit à son alunissage, la sonde pourra encore communiquer des données pendant deux heures, avant que la liaison avec Cassini, chargé de relayer les informations vers la Terre, se soit définitivement interrompue.
Pour l'anecdote, Huygens doit diffuser lors de son plongeon quatre morceaux d'une musique terrestre composée par deux jeunes Français (Julien Civange et Louis Haéri) que seuls d'improbables oiseaux "titaniens" pourront entendre. Outre des messages écrits sur cédérom, la sonde recèle une oeuvre musicale intitulée "Music2Titan".
D'une taille supérieure à celle de Mercure et légèrement inférieure à celle de Mars, Titan est enveloppée d'une atmosphère épaisse riche en azote, avec six pour cent de méthane, et contenant des composés carbonés "qui pourraient nous fournir de précieux renseignements sur la manière dont la Terre est devenue habitable", espèrent les chercheurs de l'ESA. AP
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4:48 PM
Mission Cassini-Huygens: la sonde Huygens va plonger sur Titan
jeudi 13 janvier 2005, 16h02
PARIS (AFP) -
La sonde européenne Huygens, après une croisière solitaire de 22 jours depuis sa séparation d'avec l'orbiteur américain Cassini à Noel, plongera vendredi dans l'atmosphère noire et glacée de Titan et se posera à la surface de l'objet le plus mystérieux du système solaire.
La sonde, qui porte le nom du Hollandais Christiaan Huygens, qui découvrit Titan, en 1655, grâce à un télescope de sa fabrication, sera le premier véhicule spatial à explorer "in situ" un environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive.
"C'est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie", explique le directeur de la mission Huygens à l'Agence spatiale européenne (ASE), Jean-Pierre Lebreton. D'où une fébrilité à l'approche du jour J telle qu'on n'en avait guère connu chez les passionnés d'exploration spatiale depuis l'aventure Apollo.
Sept ans après avoir quitté la Terre amarrée au flanc du vaisseau Cassini, et après plus de 3 milliards de km parcourus en mode sommeil, Huygens aura moins de trois heures pour gagner son pari scientifique.
Vendredi, 4h23 avant de se poser Titan, à 1,5 milliard de km de la Terre, les instruments de la sonde seront réveillés. La capsule, d'une masse de 319 kG et d'une envergure de 2,7m bouclier thermique compris, sera lancée comme un bolide à 22.000 km/h en direction de Titan, dont elle sera éloignée de 1 200 km, "comme une météorite qui entrerait dans l'atmosphère terrestre".
A 190 km d'altitude, elle sera débarrassée du bouclier thermique, à 170 km sa vitesse sera tombée à 1400 km/h, et sa chute sera encore freinée par l'ouverture successive de trois parachutes. La vélocité ne sera plus que de cinq mètres par seconde au moment de l'impact sur la surface de Titan, le plus gros satellite de Saturne, où elle devrait affronter des vents très violents.
Concue comme une sonde atmosphérique, la mission de Huygens qui emporte six instruments sera terminée à ce moment, mais les chercheurs sont nombreux à espérer qu'elle survive au choc et puisse grâce à ses batteries encore donner des informations, pendant un maximum de deux heures, avant que la liaison ne soit définitivement rompue. On ignore encore tout de la nature - liquide ou solide - de la surface titanienne et tous les scénarios restent envisageables.
La périlleuse plongée doit durer deux heures et quinze minutes pendant lesquelles les données seront envoyées vers Cassini, puis transmises vers la Terre quelques heures plus tard, via les stations du Deep Space Network de la NASA et le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de Pasadena, jusqu'au Centre technique de l'ESA à Darmstadt en Allemagne.
Entre le 25 décembre et le moment où s'ouvrira le parachute principal de Huygens à son entrée dans l'atmosphère de Titan pour un voyage sans retour vendredi, les deux véhicules spatiaux n'ont plus communiqué entre eux. Un "tunnel" interminable pour la centaine de scientifiques impliqués dans cette mission internationale hors-norme au déroulement jusqu'ici impeccable.
La mission Cassini-Huygens, d'un coût de 3,2 milliards de dollars, a déjà livré d'extraordinaires images de Saturne et de ses anneaux, ainsi que des clichés énigmatiques de Titan. Cassini-Huygens, coopération de la NASA, de l'ESA et de l'Agence spatiale Italienne (ASI), a été lancé dans l'espace le 15 octobre 1997, à Cap Canaveral. Il aura fallu plusieurs manoeuvres d'assistance gravitationnelle lors de survols de Vénus, de la Terre et de Jupiter, pour atteindre l'objectif.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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4:45 PM
La NASA lance la sonde "Deep Impact", qui doit percuter une comète le 4 juillet
jeudi 13 janvier 2005, 0h31
CAP CANAVERAL (AP) -
La NASA a lancé mercredi la sonde "Deep Impact", qui doit percuter une comète le 4 juillet prochain à l'aide d'un "projectile" afin d'étudier les débris résultant de la collision.
"Nous sommes en route", s'est réjoui Michael A'Hearn, chef scientifique de la mission, lors du départ de la sonde, qui porte le même nom qu'un film-catastrophe sorti en 1998 et dans lequel une comète menaçait la Terre. Quelques minutes plus tard, "Deep Impact" a quitté l'orbite de la Terre pour poursuivre sa route. "Nous serons là le 4 juillet", a poursuivi Omar Baez, le directeur de lancement de la NASA.
Bien qu'en bon état de marche, la sonde s'est ensuite placée en mode "sommeil" en raison d'un problème d'origine inconnue, alors que les contrôleurs de vol enregistraient des données inhabituelles, a précisé l'agence spatiale américaine. La panne ne devrait pas être trop importante, estimait-on toutefois à Cape Canaveral.
"Deep Impact" larguera dans six mois un "impacteur" de 370 kilos, dont la collision avec la comète Tempel 1 doit permettre de creuser un cratère et d'en analyser les débris de glace, de poussières et d'autres matières primordiales, supposées être inchangées depuis la création du système solaire.
Si tout se passe bien, il s'agira du premier engin spatial à toucher la surface d'une comète. Lancée par une fusée Delta II, la sonde doit atteindre Tempel 1 après un voyage de 430 millions de kilomètres au-delà de l'orbite de Mars, soit à 130 millions de kilomètres de la Terre.
En raison de la vitesse de la sonde et de la comète au moment de l'impact (37.013km/h), aucun explosif ne sera nécessaire. L'énergie produite par la collision sera en effet équivalente à l'explosion de 4,5 tonnes de TNT. Le "feu d'artifice" créé à cet instant devrait même être visible depuis les observatoires de la Terre.
Tempel 1 présente un profil idéal pour la mission. Elle possède un large noyau et un faible nuage de gaz, ou coma, ce qui devrait faciliter la collision. Selon les calculs de la NASA, le risque que l'"impacteur" manque sa cible est inférieur à 1%.
On connaît peu de choses de la comète. Les scientifiques ne savent même pas si sa croûte sera dure comme du béton ou peu solide, comme des corn flakes. "Une des choses effrayantes, c'est que nous devrons attendre la collision avant de connaître sa forme", a souligné Jay Melosh, un géologue de l'Université de l'Arizona.
L'impacteur sera largué par la sonde le 3 juillet, pour frapper le lendemain le coeur de la comète et creuser un cratère dont la taille pourrait atteindre au maximum celle d'un stade de football. Une simple égratignure comparé aux dimensions de Tempel 1, qui fait 14 kilomètres de long et cinq de large, affirme la NASA.
Concrètement, l'impacteur, composé essentiellement de cuivre, se positionnera sur la trajectoire de Tempel 1. Un appareil sur le projectile photographiera la comète jusqu'au moment de la collision. Des caméras sur la sonde, qui se tiendra prudemment à 480 kilomètres de distance, prendront des images du choc et du cratère.
Certains astronomes prédisent toutefois que la comète pourrait se briser en plusieurs morceaux. D'autres pensent que Deep Impact va créer un cratère, mais qu'aucune matière ne sera éjectée. Quel que soit le résultat, les chercheurs espèrent tirer des enseignements sur la possibilité de dévier une comète ou peut-être un astéroïde, pour le cas où un tel astre menacerait un jour la Terre, déjà frappée par des comètes par le passé. AP
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4:38 PM
La mission Cassini-Huygens en route vers Titan
vendredi 17 décembre 2004, 16h34
BERLIN (AFP) -
La mission européenne Cassini-Huygens s'est rapprochée un peu plus de son but, Titan, en étant mis sur la trajectoire de la plus grosse lune de Neptune au terme d'une manoeuvre effectuée "sans problème", a indiqué le centre de contrôle de l'Agence spatiale européenne (ESA), vendredi à Darmstadt (sud-ouest de l'Allemagne).
L'orbiteur Cassini a été injecté sur une trajectoire contrôlée de collision avec Titan, qui lui permettra de libérer la sonde Huygens en la plaçant sur la bonne route.
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Cette manoeuvre, qui se déroule à quelque 1,25 milliard de km de la Terre, s'est effectuée "sans problème", a précisé à l'AFP le porte-parole du centre de contrôle de l'ESA, Bernhard von Weyhe.
La séparation de Cassini et de Huygens est prévue le 24 décembre, vers 01h45 (GMT), selon M. von Weyhe.
Après sa libération, la sonde Huygens s'éloignera de Cassini à une vitesse d'environ 35 cm par seconde en tournant sur elle-même environ 7 fois par minute afin de maintenir sa trajectoire balistique. Les deux véhicules spatiaux ne communiqueront plus entre eux jusqu'au déploiement du parachute principal de Huygens dans l'atmosphère de Titan.
Le 28 décembre, Cassini manoeuvrera pour quitter sa trajectoire de collision et reprendre sa mission. Il se préparera à recevoir les données transmises par Huygens qu'il enregistrera en vue de les envoyer plus tard vers la Terre.
Huygens demeurera en sommeil jusqu'à quelques heures de son arrivée sur Titan, le 14 janvier.
La sonde européenne sera le premier véhicule spatial à venir explorer "in situ" cet environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive, avant l'apparition de la vie, il y a 3,8 milliards d'années.
Le couple Cassini-Huygens, mission commune de la NASA, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Agence spatiale italienne (ASI), a été lancé dans l'espace le 15 octobre 1997.
La sonde Huygens est propriété de l'ESA qui en gère les opérations depuis son centre de contrôle de Darmstadt. C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, à Pasadena (Californie), qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
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4:29 PM
Mission Parasol : pour comprendre le rôle des nuages et des aérosols
vendredi 17 décembre 2004, 9h02
PARIS (AFP) -
Le micro-satellite du CNES Parasol, qui doit être lancé samedi par une Ariane 5 avec six autres passagers, devrait permettre de mieux comprendre l'impact sur le climat des nuages et des aérosols, ces fines particules en suspension dans l'air.
Pendant longtemps, seuls les gaz à effet de serre ont été pris en compte pour étudier le phénomène du réchauffement climatique, rappelle le Centre national d'études spatiales. Mais en dehors de l'effet de serre réchauffant, les aérosols et les nuages, en faisant écran comme un parasol au rayonnement solaire, tendent à l'inverse à refroidir le système Terre-Atmosphère.
Les travaux de modélisation ont montré que les aérosols naturels (cendres volcaniques ou embruns marins), ou ceux créés par l'activité humaine, jouent un rôle crucial dans l'évolution du climat et constitueraient même, selon l'Académie des Sciences, "la plus grande source d'incertitude" dans l'étude du climat.
Toute la question est de déterminer quel est pour la planète, globalement mais aussi selon les régions, le bilan final de la concurrence qui se joue entre cet effet parasol et l'effet de serre.
Parasol (Polarisation et Anisotropie des Réflectances au sommet de l'Atmosphère, couplées avec un satellite d'observation emportant un Lidar) devrait apporter des éléments de réponse. Deuxième satellite de la filière Myriade développée par le CNES, il mesurera la lumière polarisée dans plusieurs directions, afin de caractériser au mieux les nuages et les aérosols, autrement que par leur signature spectrale observée plus classiquement.
A cet effet, le micro-satellite embarquera un radiomètre imageur à grand champ Polder, conçu grâce à la contribution du Laboratoire d'Optique Atmosphérique de Lille (CNRS-USTL).
Les informations fournies permettront de préciser la quantité et la distribution en taille des aérosols au-dessus de l'océan ainsi que leur indice de turbidité (teneur en matériaux en suspension) au-dessus des terres émergées. Elles contribueront aussi à la détection des nuages, à la détermination de leur phase thermodynamique, de leur altitude et à l'estimation du flux réfléchi dans le domaine solaire. Le contenu en vapeur d'eau sera également estimé.
Parasol, dont la durée de vie prévue est de deux ans, a été réalisé sous la maîtrise d'oeuvre du CNES. Son développement s'est très fortement appuyé sur ceux du programme Polder pour la charge utile, et de Déméter, premier microsatellite du CNES, pour la plate-forme, ceci afin de réduire les coûts et les délais de réalisation.
La responsabilité scientifique de la mission revient au Laboratoire d'optique atmosphérique du CNRS (LOA, Lille). Parasol sera positionné par rapport aux satellites Aqua et Aura (Nasa), Calipso (Nasa/Cnes), Cloudsat (Nasa/Agence spatiale canadienne) de façon à compléter la formation appelée "A-Train", un observatoire spatial exceptionnel qui sera complété en 2008 par un autre satellite de la Nasa, Oco.
1. Cnes (Animation sur la mission Parasol)
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4:27 PM
mardi, janvier 18, 2005
Spirit trouve une nouvelle preuve de la présence passée d'eau sur Mars
mardi 14 décembre 2004, 11h13
WASHINGTON (AFP) -
Le robot américain Spirit a découvert un minéral, la goéthite, qui est un nouvel indicateur de la présence passée d'eau sur la planète Mars, a annoncé la Nasa.
"Les scientifiques ont identifié un minéral appelé goéthite dans l'affleurement rocheux examiné par Spirit" nommé "Columbia Hills", a déclaré le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa dans un communiqué lundi.
"La goéthite, comme la jarosite trouvée par Opportunity, est une preuve significative de la présence passée d'eau" sur Mars, affirme le Dr Goestar Klingelhoefer de l'Université de Mainz en Allemagne, cité dans le communiqué.
Ce minéral "ne se forme qu'en présence d'eau, que celle-ci soit sous forme liquide, glacée ou gazeuse", a précisé la Nasa.
Le robot jumeau Opportunity, qui se trouve aux antipodes de Spirit dans une région appelée Meridiani Planum, a été le premier à établir il y a quelques mois la présence passée d'eau salée sur la planète rouge.
Les deux robots s'étaient posés sur Mars il y a près d'un an. Ils ont achevé leur mission initiale fin avril au terme de trois mois d'exploration mais ils continuent à fonctionner normalement bien au-delà de leur durée prévisible de vie.
Trouver des preuves de la présence d'eau passée sur la planète rouge, ayant pu permettre l'existence de formes de vie, est le principal objectif de cette mission.
1. Nasa (La mission Rover sur Mars (en anglais))
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1:45 PM
lundi, décembre 13, 2004
Après une odyssée de 7 ans, Cassini-Huygens approche de son but
jeudi 9 décembre 2004, 12h51
PARIS (AFP) -
Sept années après son lancement, la mission Cassini-Huygens, qui a déjà livré d'extraordinaires images de Saturne et de sa plus grosse lune Titan, approche du moment de vérité: le plongeon de la sonde Huygens à travers l'atmosphère de Titan, le 14 janvier 2005.
A quelque 1,25 milliard de km de la Terre et après 7 ans de tribulations à travers le Système solaire, Huygens glissera dans l'atmosphère de Titan, la plus grande et la plus mystérieuse des lunes de Saturne. La sonde européenne sera le premier véhicule spatial à venir explorer "in situ" cet environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive, avant l'apparition de la vie, il y a 3,8 milliards d'années.
Le couple Cassini-Huygens, mission commune de la NASA, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Agence spatiale italienne (ASI), a été lancé dans l'espace le 15 octobre 1997. Il aura fallu plusieurs manoeuvres d'assistance gravitationnelle lors de survols de Vénus, de la Terre et de Jupiter, pour atteindre l'objectif. Cassini, avec Huygens à son bord, s'est placé en orbite autour de Saturne le 1er juillet, pour une mission d'étude de la planète aux anneaux qui durera au moins quatre ans.
Un premier survol lointain de Titan par Cassini-Huygens, les 2 et 3 juillet, a apporté sur l'atmosphère de Titan des informations qui se sont confirmées lors d'un premier survol proche, le 26 octobre, à une altitude de 1.174 km. Ces données, de même que celles attendues d'un second survol de Titan prévu le 13 décembre, serviront à valider les conditions d'entrée atmosphérique de la sonde.
Le 17 décembre, l'orbiteur Cassini sera injecté sur une trajectoire contrôlée de collision avec Titan, qui lui permettra de libérer la sonde Huygens en la plaçant sur la bonne route. La séparation de Cassini et de Huygens est prévue le 25 décembre.
Après sa libération, la sonde Huygens s'éloignera de Cassini à une vitesse d'environ 35 cm par seconde en tournant sur elle-même environ 7 fois par minute afin de maintenir sa trajectoire balistique. Les deux véhicules spatiaux ne communiqueront plus entre eux jusqu'au déploiement du parachute principal de Huygens dans l'atmosphère de Titan.
Le 28 décembre, Cassini fera une manoeuvre pour quitter sa trajectoire de collision, pour reprendre sa mission. Il se préparera à recevoir les données transmises par Huygens qu'il enregistrera en vue de les envoyer plus tard vers la Terre.
Huygens demeurera en sommeil jusqu'à quelques heures de son arrivée sur Titan, le 14 janvier. L'entrée dans l'atmosphère est prévue à 10h15 GMT, avec une marge d'incertitude de 2 minutes, selon l'ESA.
La descente doit durer environ deux heures et quinze minutes, pendant lesquelles la sonde enverra ses données à Cassini. Si Huygens, conçue avant tout comme une sonde atmosphérique et non pas comme un atterrisseur, devait survivre à l'impact avec la surface de Titan, elle pourra encore communiquer pendant un maximum de 2 heures avec Cassini avant que la liaison ne soit définitivement rompue.
Les signaux radios de Huygens atteindront la Terre après 67 minutes d'un voyage interplanétaire effectué à la vitesse de la lumière. Un réseau de radio-télescopes situés autour du Pacifique tentera de détecter les signaux très affaiblis qui pourraient provenir directement de Huygens.
La sonde Huygens est propriété de l'ESA qui en gère les opérations depuis son centre de contrôle de Darmstadt, en Allemagne. C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, à Pasadena (Californie), qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini.
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2:56 PM
jeudi, novembre 18, 2004
La Nasa va traquer les mystérieux jaillissements de rayons gamma du cosmos
mercredi 17 novembre 2004, 19h59
WASHINGTON (AFP) -
La Nasa, l'agence spatiale américaine, s'apprête à lancer jeudi le satellite Swift pour traquer les mystérieux jaillissements de rayons gamma dans l'espace intergalactique qui libèrent en une fraction de temps plus d'énergie que notre soleil n'émettra pendant dix mille ans.
Le cosmos est secoué quasi quotidiennement par des explosions cataclysmiques d'une intensité lumineuse et d'une puissance sans comparaison depuis le "Big Bang", qui a donné naissance pensent les astronomes, à l'Univers.
"Toutes les sources de lumière de l'univers ne seraient pas ensemble aussi brillantes que le jaillissement de rayons gamma le temps d'un éclair", a expliqué John Nousek, un professeur d'astrophysique à l'université de Pennsylvanie.
"Ces jets de rayons pourraient être les objets les plus éloignés observés dans l'espace", a-t-il dit, notant que l'origine de ces jaillissements demeurent pour les astronomes, l'un des grands mystères cosmiques.
Pour tenter de mieux comprendre ce phénomène, une équipe de scientifiques de la Nasa, au centre spatial Goddard à Greenbelt dans le Maryland et de l'université de Pennsylvanie, se prépare à recueillir les informations que leur transmettra Swift dans le cadre d'une mission de 250 millions de dollars à laquelle participent également des équipes britannique et italienne.
La Nasa prévoit normalement de lancer Swift jeudi entre 17H00 et 18H00 GMT (midi et 13H00 locales) depuis sa base de Cap Canaveral en Floride pour le placer sur une orbite à près de 600 km d'altitude (370 milles). Toutefois, le lancement sera confirmé qu'en fin d'après-midi, a indiqué mercredi un porte-parole de la Nasa, Donald Savage, expliquant que l'agence spatiale procédait encore à des vérifications techniques.
Une fois dans l'espace, Swift une petite sonde mesurant 6,3 mètres de hauteur (19 pieds), sera en mesure de détecter extrêmement rapidement les explosions de rayons gamma pour les localiser et pointer ses instruments dans leur direction dans un laps de temps de 20 à 75 secondes.
"La conception de Swift a été centrée sur la rapidité à détecter et observer" ces phénomènes, a expliqué Anne Kinney, responsable de la division Univers au siège de la Nasa à Washington.
"Il n'existe aucun télescope dans l'espace ayant cette capacité", a-t-elle souligné.
Les jaillissements de rayons gamma ont été découverts par hasard en 1967 par un satellite espion américain mis en orbite pour surveiller les essais d'armes nucléaires soviétiques.
Il aura fallu deux ans aux scientifiques militaires perplexes pour conclure que ces puissantes explosions provenaient du fin fond de l'espace. Le secret sur ces conclusions a finalement été levé en 1973 et les revues scientifiques en ont fait largement part.
La NASA avait mis en orbite en 1991, le "Compton Gamma Ray Observatory", un énorme laboratoire de 16 tonnes pour spécifiquement observer ces phénomènes et a alors découvert que ces explosions de rayons gamma se produisaient partout dans l'univers au-delà de notre galaxie, la voie lactée.
Les scientifiques comptent sur Swift pour expliquer l'origine de ces puissants éclairs de rayons gamma. Selon la théorie dominante, ils proviendraient de l'explosion d'étoiles géantes alors que leur noyau s'effondre et se transforme en trou noir, sorte de siphon sidéral si puissant que même la lumière ne peut échapper à leur force de gravitation.
Les couches supérieures de ces étoiles mourantes explosent à leur tour et se consument pour donner naissance à d'énorme supernova.
D'autres explosions pourraient résulter de collisions entre des trous noirs ou de super étoiles chargées de neutrons, des objets d'une densité telle que toute la population de notre globe pourrait tenir dans un espace de la taille d'un domino de sucre.
"Nous ne saurons jamais de quelle direction les messages lancés par les jets de rayons gamma proviendront, mais nous avons la certitude qu'ils seront brefs", a prédit Anne Kinney. Mais a-t-elle dit confiante, "la mission Swift va nous donner des capacités sans précédent pour les décoder".
1. Nasa (La mission Swift (en anglais))
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4:19 PM
mercredi, novembre 17, 2004
La sonde européenne SMART-1 en orbite autour de la Lune
mardi 16 novembre 2004, 12h17
PARIS (AP) -
La sonde européenne SMART-1 s'est placée lundi en orbite autour de la Lune, achevant avec succès la première phase de sa mission, a annoncé mardi l'Agence spatiale européenne (ESA). Le satellite doit entamer en janvier ses observations de la surface lunaire.
Lundi, à 18h48, heure de Paris, SMART-1 a atteint son premier périlune (orbite lunaire) à une altitude d'environ 5.000km, selon un communiqué de l'ESA. Mis en route quelques heures plus tôt, son système de propulsion hélioélectrique, ou "moteur ionique" doit désormais stabiliser la sonde sur son orbite autour du satellite de la Terre.
Lors de "cette phase cruciale, le moteur fonctionnera quasiment sans interruption quatre jours durant, puis fera l'objet d'une série de rallumages de courte durée qui permettront à la sonde de gagner son orbite finale en décrivant des boucles de plus en plus ressérées autour du corps sélène".
A la mi-janvier, "la sonde évoluera sur orbite lunaire à des altitudes comprises entre 300km (au-dessus du pôle sud) et 3.000km (au-dessus du pôle nord) pour entamer ses observations scientifiques".
SMART-1 doit scruter la surface lunaire pendant au moins six mois, cherchant notamment la présence d'eau, dans la perspective d'aider les scientifiques à étudier l'installation d'une base permanente sur la lune.
Premier satellite européen d'observation de la Lune, SMART-1 avait été envoyé dans l'espace par une fusée Ariane-5 en septembre 2003. La sonde de 367kg, munie de panneaux solaires, a approché la Lune en suivant une trajectoire en spirale de plus de 84 millions de kilomètres.
SMART-1 a atteint la Lune deux mois plus tôt que prévu. Son voyage a permis de tester de nouvelles techniques pour les véhicules spatiaux. "Des essais concluants ont notamment été réalisés sur le système de propulsion hélioélectrique", note l'ESA.
C'est la seconde fois qu'un moteur ionique est utilisé comme système de propulsion principal après la sonde Deep Space 1 lancée par la NASA en octobre 1998. Le moteur ionique de SMART-1, qui a fonctionné durant environ 3.700 heures, n'a consommé que 59kg de xénon sur les 82 embarqués.
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2:07 PM
mardi, novembre 16, 2004
L'Europe bientôt en orbite autour de la Lune
lundi 15 novembre 2004, 19h48
PARIS (AFP) -
Treize mois après son lancement par une Ariane 5, le satellite SMART-1 de l'Agence spatiale européenne (ESA) devrait se placer en orbite autour de la Lune dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé l'ESA.
SMART-1, qui ne se posera pas sur la Lune, travaillera depuis son orbite opérationnelle à partir de janvier 2005 pendant six mois, voire un an. Sa mission est de cartographier la topographie et la composition minéralogique du satellite naturel de la Terre. Cela pour rechercher des traces de l'impact supposé de la Terre avec un astéroïde géant, dont les débris seraient à l'origine de la Lune.
Au cours de son long périple, SMART-1 a décrit une trajectoire en spirale autour de la Terre afin de se rapprocher du point de capture par la Lune, tout en réalisant tous les objectifs de démonstration technologique qui constituaient la première partie de la mission.
Pour la première fois, l?Europe a testé un système principal de propulsion hélio-électrique, faisant appel à des moteurs ioniques alimentés en courant électrique par des panneaux solaires, soit une économie de 1 à 5 par rapport à la propulsion chimique classique.
SMART-1 innove aussi avec une charge utile miniaturisée - 7 instruments pour 19 kg seulement - destinée aux télécommunications, à la navigation par satellite et à des expériences scientifiques au cours de la phase de croisière.
SMART-1 avait été lancé par une fusée Ariane-5, le 27 septembre 2003, depuis le centre spatial guyanais de Kourou. Le moteur ionique était entré en action trois jours après le lancement, pour placer SMART-1 en sécurité au-dessus des ceintures de radiation qui entourent la Terre.
Le moteur ionique de SMART-1 a fonctionné pendant plus de 3.300 heures et permis de couvrir une distance d?environ 78 millions de kilomètres avec seulement 52 kg de carburant. SMART-1 ouvre la voie à de futures missions de longue durée à l?intérieur du système solaire qui nécessitent beaucoup d?énergie.
Au cours de sa première année dans l?espace, SMART-1 a testé avec succès de nouvelles techniques de communication spatiale : il a utilisé pour la première fois des ondes radio très courtes pour communiquer avec la Terre et réussi une expérience de liaison de télécommunication laser avec la station de l?ESA installée à Ténériffe, dans les îles Canaries (Espagne). Cette technologie laser a déjà été appliquée à des satellites de télécommunication, mais c?est la première fois qu?une liaison laser était utilisée pour communiquer avec un véhicule spatial se déplaçant rapidement à une distance éloignée.
Ces deux techniques joueront un rôle crucial dans les futures missions scientifiques pour lesquelles il sera nécessaire de transférer vers la Terre, à travers des distances considérables dans l?espace, de vastes quantités de données scientifiques.
1. Agence spatiale européenne ESA (La mission Smart-1 (en anglais))
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8:35 AM
mercredi, octobre 27, 2004
La sonde Cassini vole à proximité de Titan, une lune de Saturne
mardi 26 octobre 2004, 10h32
WASHINGTON (AFP) -
La sonde américaine Cassini passe le 26 octobre à proximité de Titan, un satellite de Saturne, pour l'examiner et prendre des images à l'aide d'un radar, selon l'Agence spatiale américaine (Nasa).
L'étude de la plus grosse lune de Saturne, Titan, est au coeur de cette mission. Cassini s'approchera cette fois-ci à 1.200 km de Titan, soit environ 250 fois plus près que lors de son précédent passage en juillet dernier, a précisé la Nasa. Il s'agira du survol le plus proche jamais effectué de Titan, un astre recouvert de fumées épaisses.
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La mission Cassini-Huygens est un projet conjoint de la Nasa, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Agence spatiale italienne. La direction de la mission est assurée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie). L'engin se compose d'un orbiteur (Cassini) de fabrication américaine, doté de 12 instruments et d'une sonde (Huygens), de facture européenne, qui comprend six instruments.
Après un voyage de 3,5 milliards de km débuté il y a près de sept ans, la sonde Cassini-Huygens a réussi une traversée parfaite des anneaux de Saturne avant d'allumer son moteur et de devenir le premier engin spatial placé par l'homme sur l'orbite de la deuxième plus grosse planète du système solaire après Jupiter. Elle a photographié Saturne et permis d'envoyer des images spectaculaires.
Cassini a permis de découvrir deux nouveaux satellites de Saturne en août dernier ainsi qu'un nouvel anneau de cette planète.
Ces deux nouveaux satellites de Saturne ont un diamètre respectif de 3 et 4 km. Situées à 194.000 km et 211.000 km de Saturne, ces lunes ont été identifiées par le Français Sébastien Charnoz, spécialiste de la dynamique des planètes auprès de André Brahic, de l'Université de Paris, qui fait partie de l'équipe d'imagerie de la mission.
Le nouvel anneau de Saturne, découvert par des scientifiques britanniques, est large d'environ 300 km, et se situe entre deux autres anneaux de Saturne, nommés A et F.
Au cours des quatre prochaines années, la sonde devait effectuer 76 révolutions autour de Saturne et 52 passages à proximité des lunes connues dans son système.
En outre, le 25 décembre 2004, Cassini libérera la sonde Huygens qui prendra le chemin de Titan et sera le premier engin à se poser sur le satellite naturel d'une autre planète.
Le 14 janvier 2005, après 20 jours de chute, Hyygens pénètrera dans l'atmosphère de Titan, déployant son parachute et débutant deux heures et demie d'observation scientifique, dont les données seront transmises à Cassini qui servira de relais vers la Terre.
1. NASA (La mission Cassini-Huygens)
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8:22 AM
jeudi, octobre 21, 2004
La sonde Cassini volera à proximité de Titan, une lune de Saturne, le 26 octobre
mercredi 20 octobre 2004, 9h38
WASHINGTON (AFP) -
La sonde américaine Cassini passera le 26 octobre à proximité de Titan, un satellite de Saturne, pour l'examiner et prendre des images à l'aide d'un radar, a annoncé mardi l'Agence spatiale américaine (Nasa).
L'étude de la plus grosse lune de Saturne, Titan, est au coeur de cette mission. Cassini s'approchera cette fois-ci à 1.200 km de Titan, soit environ 250 fois plus près que lors de son précédent passage en juillet dernier, a précisé la Nasa. Il s'agira du survol le plus proche jamais effectué de Titan, un astre recouvert de fumées épaisses.
La mission Cassini-Huygens est un projet conjoint de la Nasa, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Agence spatiale italienne. La direction de la mission est assurée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie). L'engin se compose d'un orbiteur (Cassini) de fabrication américaine, doté de 12 instruments et d'une sonde (Huygens), de facture européenne, qui comprend six instruments.
Après un voyage de 3,5 milliards de km débuté il y a près de sept ans, la sonde Cassini-Huygens a réussi une traversée parfaite des anneaux de Saturne avant d'allumer son moteur et de devenir le premier engin spatial placé par l'homme sur l'orbite de la deuxième plus grosse planète du système solaire après Jupiter. Elle a photographié Saturne et permis d'envoyer des images spectaculaires.
Cassini a permis de découvrir deux nouveaux satellites de Saturne en août dernier ainsi qu'un nouvel anneau de cette planète.
Ces deux nouveaux satellites de Saturne ont un diamètre respectif de 3 et 4 km. Situées à 194.000 km et 211.000 km de Saturne, ces lunes ont été identifiées par le Français Sébastien Charnoz, spécialiste de la dynamique des planètes auprès de André Brahic, de l'Université de Paris, qui fait partie de l'équipe d'imagerie de la mission.
Le nouvel anneau de Saturne, découvert par des scientifiques britanniques, est large d'environ 300 km, et se situe entre deux autres anneaux de Saturne, nommés A et F.
Au cours des quatre prochaines années, la sonde devait effectuer 76 révolutions autour de Saturne et 52 passages à proximité des lunes connues dans son système.
En outre, le 25 décembre 2004, Cassini libérera la sonde Huygens qui prendra le chemin de Titan et sera le premier engin à se poser sur le satellite naturel d'une autre planète.
Le 14 janvier 2005, après 20 jours de chute, Hyygens pénètrera dans l'atmosphère de Titan, déployant son parachute et débutant deux heures et demie d'observation scientifique, dont les données seront transmises à Cassini qui servira de relais vers la Terre.
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9:21 AM
mercredi, septembre 15, 2004
Une très vaste région de Mars aurait été recouverte par de l'eau
mercredi 8 septembre 2004, 19h41
PARIS (AFP) -
Une très vaste région de Mars, s'étendant sur plus de 300.000 km2 près de Terra Meridiani, a été recouverte d'eau pendant une longue période, selon une étude à paraître jeudi dans la revue Nature, comparant des analyses du robot Opportunity et de la sonde Mars Global Surveyor.
Un océan "comparable en surface à la mer Baltique sur Terre, assez profond et qui s'est maintenu assez longtemps pour permettre une accumulation de 500 m de sédiments", a dû exister autour de Meridiani Planum, si les informations recueillies sur ce site par Opportunity suggérant la présence d'eau se confirment, estime l'auteur de l'étude, le Pr Brian M. Hynek, de l'Université du Colorado à Boulder.
Des analyses réalisées par le robot américain en début d'année avaient permis de conclure que la composition de petites sphères grises découvertes sur une roche martienne indiquait la présence passée d'eau sur Mars.
Les chercheurs ont pu déterminer que ces sphères contenaient de l'hématite, un oxyde de fer. Or, sur Terre, ce minerai se forme habituellement en présence d'eau, sur une longue période.
Le Pr Hynek, utilisant un spectromètre à bord de la sonde américaine Mars Global Surveyor sur orbite autour de la planète rouge, a observé que la couleur grise du minerai se trouvant sur le site d'atterrissage d'Opportunity s'étendait sur une très vaste zone, "entre le 20e degré de longitude et le 14e degré de latitude".
Ces matériaux de couleur claire apparaissent sur des centaines de kilomètres au nord, à l'est et à l'ouest de Meridiani Planum, selon lui, ce qui suggère dans cette région la présence passée d'eau, pendant très longtemps, à la surface ou près de la surface.
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3:46 PM
mardi, juin 15, 2004
La sonde Cassini envoie des photos de Phoebé, plus grosse lune de Saturne
lundi 14 juin 2004, 17h12
WASHINGTON (AFP) -
La sonde Cassini-Huygens a envoyé des photos de Phoebé, le plus gros et le plus éloigné des satellites naturels dit "extérieur" de Saturne, qui révèlent une surface burinée par les âges et percée de cratères, a-t-on appris lundi auprès de la Nasa.
"Quelles images spectaculaires, si nettes, claires et montrant tellement de caractéristiques géologiques, grandes et petites", s'est enthousiasmé Carolyn Porco, responsable de l'équipe d'imagerie de l'Institut de science spatiale de Boulder (Colorado, ouest).
"Phoebé est un corps comportant de nombreux cratères, nous pourrions être en train de regarder une pièce issue de la formation du système solaire datant de 4,5 milliards d'années", a estimé Torrence Johnson, responsable de l'imagerie pour la mission Cassini au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie, ouest).
Pour Gerhard Neukum, membre de l'équipe et professeur à l'Université libre de Berlin, "il est assez clair que de nombreux cratères inférieurs à un kilomètre sont visibles, ce qui signifie que de nombreux projectiles inférieurs à 100 mètres ont frappé Phoebé". Il est impossible de dire si ces projectiles venaient du système de Saturne ou de l'extérieur.
"En regardant ces gros cratères de 50 km, on peut se demander si (la matière) éjectée par l'impact pourrait avoir constitué les autres petites lunes en orbite autour de Saturne sur une trajectoire similaire à Phoebé", a commenté Joseph Burns, membre de l'équipe et professeur à l'Université Cornell d'Ithaca (New York).
La sonde est passée au plus près de Phoebé, à 2.068 km, vendredi et le signal du passage a été reçu le lendemain par la Nasa.
La dernière visite aux abords de Phoebé remonte à 1981 quand la sonde Voyager 2 était passée à 2,2 millions de kilomètres, soit une distance 1.000 fois supérieure.
Cette lune de 220 km de diamètre est située à près de 13 millions de kilomètres de Saturne. Elle avait été découverte en 1898 par l'astronome américain William Henry Pickering.
La mission Cassini-Huygens, d'un coût de trois milliards de dollars, doit permettre d'étudier la planète pendant quatre ans, ainsi que ses anneaux et ses principales lunes. C'est un projet conjoint de la Nasa et de l'Agence spatiale européenne (ESA).
La sonde doit se mettre en orbite autour de Saturne le 30 juin, après une dernière correction de trajectoire le 16 juin, au terme d'un voyage de 3,5 milliards de km entamé en 1997.
L'engin lancé le 15 octobre 1997 se compose d'un orbiteur (Cassini) doté de 12 instruments et d'une sonde (Huygens) qui comprend six instruments.
Pendant sa mission, Cassini devrait passer à proximité de 31 lunes connues de Saturne, sixième planète en partant du Soleil et deuxième plus grosse du système solaire après Jupiter.
L'étude de la plus grosse lune de Saturne, Titan, est au coeur de cette mission. Le 25 décembre, Cassini devrait libérer la sonde Huygens qui prendra le chemin de Titan et sera le premier engin à aller se poser sur le satellite naturel d'une autre planète.
Le 14 janvier 2005, après 20 jours de chute, la sonde pénètrera dans l'atmosphère de Titan, déployant son parachute et débutant deux heures et demie d'observation scientifique, dont les données seront transmises à Cassini qui servira de relais vers la Terre.
Titan, d'un diamètre de plus de 5.000 kilomètres, est situé à 1,2 million de km de Saturne.
La Nasa a construit Cassini, tandis que l'ESA se chargeait de Huygens, opéré à partir d'un centre de contrôle situé à Darmstadt (Allemagne).
1. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
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3:53 PM
La sonde Cassini a frôlé la plus grande lune de Saturne
samedi 12 juin 2004, 20h59
WASHINGTON (AFP) -
La sonde Cassini-Huygens a frôlé la plus grande lune de Saturne, planète autour de laquelle elle se mettra en orbite le 30 juin, a annoncé la Nasa samedi.
Cassini-Huygens est passé à 2.068 km de Phoebé vendredi et l'engin est en parfaite santé, selon des données reçues par la Nasa samedi matin à 14H52 GMT.
Une dernière correction de trajectoire est prévue le 16 juin pour cette sonde, qui deviendra ensuite le premier engin spatial placé par l'homme autour de Saturne, au terme d'un voyage de 3,5 milliards de km entamé en 1997.
La mission internationale, d'un coût de trois milliards de dollars, doit permettre d'étudier la planète pendant quatre ans, ainsi que ses anneaux et ses principales lunes.
"Et de un, il en reste 52", a commenté Jeremy Jones, responsable de la navigation pour cette mission Cassini-Huygens lors de laquelle la sonde doit tourner 76 fois autour de Saturne et faire 52 passages à proximité de sept lunes parmi les 31 connues autour de cette planète.
"La date d'arrivée et la trajectoire avaient été spécialement choisies pour permettre ce passage à proximité (de Phoebé)", a expliqué Dave Seal, planificateur de la mission Cassini-Huygens au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie).
Cette lune est située à près de 13 millions de kilomètres de Saturne. "La dernière observation de Phoebé avait été faite par (la sonde) Voyager en 1981 mais cette fois les photos seront 1.000 fois meilleures" car réalisées de plus près, a dit Torrence Johnson, ancien responsable de la mission Voyager et scientifique de la mission Cassini.
Phoebé, découverte en 1898 par l'astronome américain William Henry Pickering, présente un grand intérêt pour les chercheurs. "Avec les instruments emportés par Cassini, nous pourrions en apprendre davantage sur la structure interne de Phoebé et sa composition", a expliqué Dennis Matson, scientifique de la mission au JPL.
La mission Cassini-Huygens est un projet conjoint de la Nasa et de l'Agence spatiale européenne (ESA).
La sonde, lancée le 15 octobre 1997, se compose d'un orbiteur (Cassini) doté de 12 instruments et d'une sonde (Huygens) qui comprend six instruments.
Durant sa manoeuvre de mise en orbite, Cassini allumera son moteur principal pendant 96 minutes, pour réduire sa vitesse et se laisser capturer par la force gravitationnelle de Saturne, en passant entre les anneaux appelés G et F de cette planète.
Pendant sa mission, Cassini devrait passer à proximité de 31 lunes connues de Saturne.
La mise en orbite comporte certains risques, minimisés par la présence d'un moteur de secours. Néanmoins, certaines particules en orbite autour de cette planète pourrait endommager l'engin spatial.
Saturne est la sixième planète en partant du Soleil et la deuxième plus grosse du système solaire après Jupiter.
L'étude de la plus grosse lune de Saturne, Titan, est au coeur de cette mission. Le 25 décembre, Cassini devrait libérer la sonde Huygens qui prendra le chemin de Titan et sera le premier engin à aller se poser sur le satellite naturel d'une autre planète.
Le 14 janvier 2005, après 20 jours de chute, la sonde pénètrera dans l'atmosphère de Titan, déployant son parachute et débutant deux heures et demie d'observation scientifique, dont les données seront transmises à Cassini qui servira de relais vers la Terre.
La Nasa a construit Cassini, tandis que l'ESA se chargeait de Huygens, opéré à partir d'un centre de contrôle situé à Darmstadt (Allemagne).
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3:49 PM
jeudi, juin 10, 2004
La sonde Cassini frôle une lune de Saturne et prépare sa mise en orbite
mercredi 9 juin 2004, 23h24
WASHINGTON (AFP) -
La sonde Cassini-Huygens passera vendredi à proximité de la plus grande lune de Saturne, planète autour de laquelle elle se mettra en orbite le 30 juin, a annoncé la Nasa mercredi.
Cassini-Huygens doit passer au plus près (environ 2.000 km) de Phoebé vendredi vers 20H56 GMT. Une dernière correction de trajectoire est prévue le 16 juin pour cette sonde qui deviendra ensuite le premier engin spatial placé par l'homme autour de Saturne.
La mission internationale, d'un coût de trois milliards de dollars, doit permettre d'étudier la planète pendant quatre ans, ainsi que ses anneaux et ses principales Lunes.
"La date d'arrivée et la trajectoire avaient été spécialement choisies pour permettre ce passage à proximité (de Phoebé), ce sera la seule possibilité de l'étudier de près", a expliqué Dave Seal, planificateur de la mission Cassini-Huygens au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie).
Cette lune est située à près de 13 millions de kilomètres de Saturne. "La dernière observation de Phoebé avait été faite par (la sonde) Voyager en 1981 mais cette fois les photos seront 1.000 fois meilleures" car réalisées de plus près, a dit Torrence Johnson, ancien responsable de la mission Voyager et scientifique de la mission Cassini.
Phoebé, découverte en 1898 par l'astronome américain William Henry Pickering, présente un grand intérêt pour les chercheurs. "Avec les instruments emportés par Cassini, nous pourrions en apprendre davantage sur la structure interne de Phoebé et sa composition", a expliqué Dennis Matson, scientifique de la mission au JPL.
La mission Cassini-Huygens est un projet conjoint de la Nasa et de l'Agence spatiale européenne (ESA). Lancée le 15 octobre 1997, la sonde aura parcouru 3,5 milliards de kilomètres quand elle se placera dans l'orbite de Saturne.
Elle se compose d'un orbiteur (Cassini) doté de 12 instruments et d'une sonde (Huygens) qui comprend six instruments.
Durant sa manoeuvre de mise en orbite, Cassini allumera son moteur principal pendant 96 minutes, pour réduire sa vitesse et se laisser capturer par la force gravitationnelle de Saturne, en passant entre les anneaux appelés G et F de cette planète.
Pendant sa mission, Cassini devrait passer à proximité de 31 lunes connues de Saturne.
La mise en orbite comporte certains risques, minimisés par la présence d'un moteur de secours. Néanmoins, certaines particules en orbite autour de cette planète pourrait endommager l'engin spatial.
Saturne est la sixième planète en partant du Soleil et la deuxième plus grosse du système solaire après Jupiter.
L'étude de la plus grosse lune de Saturne, Titan, est au coeur de cette mission. Le 25 décembre, Cassini devrait libérer la sonde Huygens qui prendra le chemin de Titan et sera le premier engin à aller se poser sur le satellite naturel d'une autre planète.
Le 14 janvier 2005, après 20 jours de chute, la sonde pénètrera dans l'atmosphère de Titan, déployant son parachute et débutant deux heures et demie d'observation scientifique, dont les données seront transmises à Cassini qui servira de relais vers la Terre.
La Nasa a construit Cassini, tandis que l'ESA se chargeait de Huygens, opéré à partir d'un centre de contrôle situé à Darmstadt (Allemagne).
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12:49 PM
mercredi, juin 09, 2004
La sonde Cassini-Huygens tout près de Saturne
vendredi 4 juin 2004, 14h07
PASADENA, Californie (AP) -
Fruit d'une collaboration entre la NASA et l'Agence spatiale européenne (ESA), la double sonde Cassini-Huygens s'approche de son objectif, la planète Saturne et ses anneaux, après des années de voyage dans le système solaire.
Fabriqué par la NASA, le module orbital Cassini transporte la sonde Huygens, conçue par l'ESA, et se trouvait jeudi à environ 16 millions de kilomètres de Saturne. La mission se déroule comme prévue, selon ses responsables.
"L'objectif de la mission Cassini-Huygens est très simple: nous permettre de réécrire l'histoire du Seigneur des anneaux", a plaisanté Charles Elachi, directeur du Laboratoire de propulsion par réaction (JPL) de la NASA, lors d'une conférence de presse.
Des images récentes envoyées par Cassini montrent l'atmosphère de la planète géante et ses anneaux. Le module passera la semaine prochaine à proximité de Phoebé, la lune la plus éloignée de Saturne. A la fin du mois, il effectuera une manoeuvre pour se mettre en orbite autour de Saturne afin d'observer la planète géante pendant au moins quatre années.
La sonde Huygens sera larguée par Cassini en décembre pour entrer dans l'atmosphère de la lune Titan en janvier. Cassini a été lancé en 1997 depuis la Floride pour un voyage vers Saturne de 3,4 milliards de kilomètres. La mission est le fruit d'une coopération entre la NASA, l'ESA et l'agence spatiale italienne.
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