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mardi, décembre 14, 2004  

Un aveugle doté d'un "sixième sens" pour déceler les émotions

dimanche 12 décembre 2004, 19h23
LONDRES (AFP) -

Un aveugle a étonné les scientifiques britanniques en faisant preuve d'un "sixième sens" lui permettant de reconnaître des visages tristes ou en colère, indique une étude publiée dimanche par la revue Nature Neuroscience. Agé de 52 ans, cet homme dont l'identité n'a pas été révélé, a subi deux attaques cardiaques, qui ont endommagé la partie du cerveau qui gère les signaux visuels, le laissant totalement aveugle, même si ses yeux et son nerf optique sont intacts. Il est ainsi incapable de faire la différence entre un visage masculin et féminin ou entre des carrés et des cercles. Mais en face de visages montrant de la colère ou de la joie, il s'est montré capable d'identifier les émotions dans 59% des cas, un taux supérieur à celui obtenu par le fait du hasard, a indiqué le Dr Alan Pegna, de l'Ecole de psychologie de l'Université du Pays de Galles, qui a dirigé l'étude. Les mêmes résultats ont été obtenus face à des visages montrant de la tristesse ou de la crainte d'un côté et d'autres visages heureux de l'autre. Des scanners de son cerveau ont suggéré qu'il pouvait traiter des informations enregistrées par ses yeux dans des parties de son cerveau qui ne sont pas chargées de la vision.

Categories ::Médecine::
posted by Olivier Pingot | 9:00 AM

lundi, décembre 13, 2004  

L'avion, gros émetteur de gaz à effet de serre

vendredi 10 décembre 2004, 12h06
PARIS (AFP) -

Le transport aérien mondial de passagers émet davantage de gaz à effet de serre que l'ensemble des activités d'un pays comme la France, et l'augmentation prévue du trafic risque d'avoir un impact significatif sur le climat, estime l'Institut français de l'environnement (IFEN) dans une étude publiée vendredi. En 2000, l'aviation commerciale a représenté 2,5% des émissions totales de CO2 dues aux activités humaines. Pourtant, seuls les vols intérieurs sont pris en compte dans le protocole de Kyoto, note l'IFEN, alors qu'une conférence se déroule depuis cinq jours à Buenos Aires sur le réchauffement climatique. Un passager en avion consomme 140 grammes de CO2 au km, contre en moyenne 100 grammes en voiture (sur la base d'1,8 passager par véhicule, en France). Même en tenant compte des émissions polluantes dues à la fabrication des véhicules et au transport du carburant, qui alourdissent le bilan de la voiture, le passager aérien "consomme" 16% de CO2 en plus qu'en voiture. Plus la distance est courte, plus l'avion est émetteur par rapport à la voiture, sans même parler du train dont le bilan est de loin le meilleur. Lors d'un vol métropolitain (Paris-Nice par exemple), les émissions au passager-km sont supérieures de 66% en moyenne à un vol à destination de la France d'Outre mer, constate l'IFEN. L'avion charter bien rempli, sans classe affaire, est peut-être douloureux pour les jambes, mais il est plus sobre pour le climat, par rapport aux nombres de passagers transportés. Même dans ces conditions, l'aller-retour Paris/New-York équivaut à un quart des émissions liées à la consommation annuelle d'un français. La vogue du tourisme lointain, qui porte la croissance des transports aériens, augure mal de l'avenir climatique: selon l'IFEN, une croissance de 5% par an du transport aérien se traduirait par une multiplication par 2,4 de ses émissions de CO2 dans 30 ans. De plus en plus, l'avion se banalise. Ainsi, la proportion de Français (plus de 15 ans) qui a pris l'avion une fois dans l'année est passée de 9% en 1980 à 26% en 2001. L'envolée des courts séjours en avion est favorisée par l'émergence des compagnies aériennes à bas tarifs (low cost) et l'usage d'internet. Ainsi, les Français vont de plus en plus loin rechercher l'exotisme lorsqu'ils quittent l'hexagone. Leurs déplacements de courte durée à l'étranger sont en hausse de 5% depuis 2002. Au niveau mondial, l'accès aux modes de consommation occidentaux de pays en voie de développement comme la Chine et l'Inde notamment va stimuler le transport aérien, alors que les marges de progrès techniques semblent plus limitées que pour l'automobile, note l'IFEN. Deux leviers peuvent freiner l'envolée des émissions du trafic aérien: la hausse des prix du pétrole, et l'introduction d'une "taxe climat" sur les voyages en avion.

Categories ::Climatologie - Effet de serre::
posted by Olivier Pingot | 3:00 PM
 

Après une odyssée de 7 ans, Cassini-Huygens approche de son but

jeudi 9 décembre 2004, 12h51
PARIS (AFP) -

Sept années après son lancement, la mission Cassini-Huygens, qui a déjà livré d'extraordinaires images de Saturne et de sa plus grosse lune Titan, approche du moment de vérité: le plongeon de la sonde Huygens à travers l'atmosphère de Titan, le 14 janvier 2005. A quelque 1,25 milliard de km de la Terre et après 7 ans de tribulations à travers le Système solaire, Huygens glissera dans l'atmosphère de Titan, la plus grande et la plus mystérieuse des lunes de Saturne. La sonde européenne sera le premier véhicule spatial à venir explorer "in situ" cet environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive, avant l'apparition de la vie, il y a 3,8 milliards d'années. Le couple Cassini-Huygens, mission commune de la NASA, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Agence spatiale italienne (ASI), a été lancé dans l'espace le 15 octobre 1997. Il aura fallu plusieurs manoeuvres d'assistance gravitationnelle lors de survols de Vénus, de la Terre et de Jupiter, pour atteindre l'objectif. Cassini, avec Huygens à son bord, s'est placé en orbite autour de Saturne le 1er juillet, pour une mission d'étude de la planète aux anneaux qui durera au moins quatre ans. Un premier survol lointain de Titan par Cassini-Huygens, les 2 et 3 juillet, a apporté sur l'atmosphère de Titan des informations qui se sont confirmées lors d'un premier survol proche, le 26 octobre, à une altitude de 1.174 km. Ces données, de même que celles attendues d'un second survol de Titan prévu le 13 décembre, serviront à valider les conditions d'entrée atmosphérique de la sonde. Le 17 décembre, l'orbiteur Cassini sera injecté sur une trajectoire contrôlée de collision avec Titan, qui lui permettra de libérer la sonde Huygens en la plaçant sur la bonne route. La séparation de Cassini et de Huygens est prévue le 25 décembre. Après sa libération, la sonde Huygens s'éloignera de Cassini à une vitesse d'environ 35 cm par seconde en tournant sur elle-même environ 7 fois par minute afin de maintenir sa trajectoire balistique. Les deux véhicules spatiaux ne communiqueront plus entre eux jusqu'au déploiement du parachute principal de Huygens dans l'atmosphère de Titan. Le 28 décembre, Cassini fera une manoeuvre pour quitter sa trajectoire de collision, pour reprendre sa mission. Il se préparera à recevoir les données transmises par Huygens qu'il enregistrera en vue de les envoyer plus tard vers la Terre. Huygens demeurera en sommeil jusqu'à quelques heures de son arrivée sur Titan, le 14 janvier. L'entrée dans l'atmosphère est prévue à 10h15 GMT, avec une marge d'incertitude de 2 minutes, selon l'ESA. La descente doit durer environ deux heures et quinze minutes, pendant lesquelles la sonde enverra ses données à Cassini. Si Huygens, conçue avant tout comme une sonde atmosphérique et non pas comme un atterrisseur, devait survivre à l'impact avec la surface de Titan, elle pourra encore communiquer pendant un maximum de 2 heures avec Cassini avant que la liaison ne soit définitivement rompue. Les signaux radios de Huygens atteindront la Terre après 67 minutes d'un voyage interplanétaire effectué à la vitesse de la lumière. Un réseau de radio-télescopes situés autour du Pacifique tentera de détecter les signaux très affaiblis qui pourraient provenir directement de Huygens. La sonde Huygens est propriété de l'ESA qui en gère les opérations depuis son centre de contrôle de Darmstadt, en Allemagne. C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, à Pasadena (Californie), qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini.

Categories ::Espace::
posted by Olivier Pingot | 2:56 PM
 

Des cristaux d'eau à la surface du gros astéroïde Quaoar

mercredi 8 décembre 2004, 19h17
PARIS (AFP) -

De l'eau sous forme cristalline, et aussi de l'hydroxyde d'ammonium, ont été observés à la surface de Quaoar, gros corps de la ceinture d'astéroïdes située au-delà de Neptune, annoncent jeudi deux astronomes américains dans la revue Nature. Découvert il y a deux ans par deux astronomes américains, à quelque 6,5 milliards de kilomètres de la Terre, Quaoar appartient à la ceinture de Kuiper. Cette structure en forme de disque, qui s'étendrait entre une trentaine et une centaine d'unités astronomiques (entre trente et cent fois la distance moyenne Terre-Soleil, de quelque 150 millions de kilomètres), rassemblerait des centaines de milliers de petits corps glacés, astéroïdes ou comètes, et est considérée comme le lieu d'origine des comètes de courte période, de certains objets en orbite entre Jupiter et Neptune, tels Chiron ou Pholus, et de Pluton et de son satellite, Charon. Avec un diamètre de quelque 1.300 km, Quaoar (ou 2002 LM60) est actuellement le plus gros astéroïde connu de cette structure. Il se trouve sur une orbite quasi circulaire et très peu inclinée (de sept degrés). En l'observant dans l'infrarouge avec le télescope japonais Subaru et son spectromètre CISCO, au Mauna Kea (Hawaï), David Jewitt et Jane Luu, de l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT) à Lexington, ont découvert la présence d'eau sous sa forme cristalline ainsi que de l'hydroxyde d'ammonium. Cette observation est surprenante : ces cristaux de glace se forment en effet à partir de moins 173 degrés Celsius. Or, la température de surface des astéroïdes de cette ceinture est bien inférieure (moins 223 degrés C au plus). Ce n'est donc pas de l'eau sous cette forme qui aurait dû être trouvée. Par ailleurs, les cristaux de glace et l'hydroxyde d'ammonium sont détruits (par irridiation) par les particules énergétiques de l'espace en une dizaine de millions d'années. Le sol de Quaoar, estiment les deux chercheurs, a donc connu des changements de composition relativement récents. Soit des impacts d'astéroïdes ont permis à des cristaux de glace du sol de Quaoar d'apparaître à sa surface, ou bien, ces cristaux sont issus d'un dégazage volcanique ou bien encore, ils sont les produits de ces deux processus.

Categories ::Astronomie::
posted by Olivier Pingot | 2:55 PM
 

Décodage du génome d'un premier oiseau, la poule

mercredi 8 décembre 2004, 19h16
PARIS (AFP) -

Le premier génome d'un oiseau, celui de la poule, a été décodé par une équipe internationale, ce qui pourrait renforcer les connaissances sur l'homme et améliorer les races de poulet élevées pour l'alimentation, selon un article à paraître jeudi dans la revue Nature. Le séquençage des 20.000 à 23.000 gènes (contre 20.000 à 25.000 chez l'homme) a été réalisé sur Gallus gallus par le Consortium international de séquençage de la poule. Il est formé de 170 chercheurs appartenant à 49 instituts dans le monde. Les hommes et les oiseaux ayant eu un ancêtre commun il y a quelque 310 millions d'années, le décodage du milliard de lettres ou paires de bases de la poule - 98% de son génome complet - pourrait permettre d'identifier des séquences communes à ces deux espèces et de toute première importance pour l'homme, estiment les chercheurs. "Nous avons séquencé la poule pour comprendre notre génome humain, voila notre principale motivation", a déclaré à l'AFP un des auteurs de l'étude, Ewan Birney, du European Bioinformatics Institute (EMBL-EBI) à Cambridge (Grande-Bretagne). "Environ 60% des gènes de la poule produisant des protéines ont des homologues chez l'homme", a souligné pour sa part Peer Bork, membre du EMBL-EBI à Heidelberg (Allemagne). Dans un autre article, des chercheurs chinois appartenant au Consortium ont comparé les génomes de trois variétés de Gallus gallus, ce qui devrait fournir une base essentielle pour les recherches sur l'élevage des poulets, estime Alain Vignal, membre d'une équipe de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) ayant travaillé sur le génome. Le séquençage, a-t-il déclaré à l'AFP, permettra d'accélérer les travaux pour sélectionner des poulets résistants à certaines maladies, non porteurs de salmonelle, engraissant plus rapidement ou moins sensibles au stress de l'élevage en batterie. Sur le plan scientifique, a-t-il ajouté, après les génomes de mammifères, de poissons ou de primates, le monde scientifique dispose désormais de celui d'un oiseau, représentant d'une classe comprenant quelque 9.000 espèces. La poule est depuis longtemps utilisée par les biologistes travaillant sur le développement comme un modèle pour l'évolution de l'embryon. Les auteurs d'un commentaire également à paraître dans Nature, Jeremy Schmutz et Jane Grimwood, du Centre pour le génome humain de Stanford (Californie), notent que "les poules ont été un organisme modèle inestimable pendant des décennies". "Leur utilité pour la recherche, de la génomique à l'élevage, va s'accroître encore" avec ce décodage, soulignent-ils. "Posséder le séquençage du génome de la poule, c'est comme avoir un guide des antiquités dans un marché aux puces : soudain, vous avez un outil qui vous permet de reconnaître quelles pièces ont de la valeur", a résumé Ewan Birney.

Categories ::Génétique::
posted by Olivier Pingot | 2:52 PM
 

Le génome de la poule pourrait aider à comprendre celui de l'homme

mercredi 8 décembre 2004, 19h14
NEW YORK (AP) -

Quelque 60% des gènes du poulet sont de proches cousins de ceux de l'homme et le volatile pourrait ainsi aider à mieux comprendre le génome humain, souligne une nouvelle étude publiée jeudi dans la revue "Nature". L'analyse porte sur le génome du poulet, décrypté récemment par une équipe internationale. C'est la première fois que le génome d'un oiseau est "séquencé", ce qui signifie que le milliard de lettres de son code ADN a été identifié. Le génome du poulet pourrait fournir un outil utile pour mieux comprendre le génome humain, soulignent les chercheurs. Les génomes du poulet et de l'homme ont commencé à évoluer séparément il y a 310 millions d'années et se prêtent bien à des comparaisons, souligne Richard Wilson, de l'université Washington à Saint-Louis, principal auteur de l'étude. Il souligne que de telles analyses pourraient aider à identifier des "interrupteurs" chimiques qui activent et désactivent des gènes. L'étude révèle que l'homme possède des gènes liés à ceux qui, chez le poulet, produisent les protéines des coquilles d'oeuf. Ils joueraient chez l'homme un rôle dans la formation des os. Richard Wilson souligne que le génome du poulet pourrait aider les scientifiques à mieux comprendre la grippe aviaire, maladie du poulet qui pourrait un jour déclencher une épidémie mondiale meurtrière chez l'homme. Il devrait également aider les chercheurs à améliorer les races de poulets d'élevage, selon des experts. Le Pr Wilson et ses collègues ont séquencé et analysé le génome du poulet. Son ADN contient beaucoup moins de lettres que celui de l'homme mais à peu près autant de gènes: 20.000 à 23.000. Les chercheurs ont été surpris de constater que les poulets ont davantage de gènes liés à l'odorat qu'ils ne le pensaient, signe d'un sens olfactif plus développé que prévu, souligne M. Wilson. Mais ils ont découvert moins de gènes liés au goût que chez les mammifères, notamment pour les saveurs amères. Sans surprise, le poulet ne présente aucune version des gènes qui chez l'homme sont à l'origine du lait, de la salive et de l'émail des dents. Malheureusement, l'étude ne répond pas à une question souvent posée: la poule a-t-elle précédé l'oeuf ou bien est-ce le contraire? AP

Categories ::Génétique::
posted by Olivier Pingot | 2:50 PM

lundi, décembre 06, 2004  

Archéologie: le gisement sous-marin de Porticcio n'en finit pas de dévoiler ses trésors

samedi 4 décembre 2004, 18h39
PORTICCIO, Corse-du-Sud (AP) -

C'est la récompense de trente années de fouilles archéologiques sous-marines. Hervé Alfonsi et ses plongeurs bénévoles ont remonté samedi à la surface un monolithe de marbre qui, sous son drapé sculpté, laisse deviner les hanches d'une silhouette féminine. Peut-être Marcia Otacilia Severa, l'épouse de Philippe Ier l'Arabe. Une découverte qui s'ajouter à une longue liste de trésors romains mis au jour depuis plus d'un mois au large de Porticcio (Corse-du-Sud) dans le golfe d'Ajaccio. La statue hissée samedi hors de l'eau provient d'une épave datant du IIIe siècle après Jésus-Christ, échouée par six mètres de fond. C'est sur ce même site que l'équipe de l'Association pour la recherche archéologique sous-marine (Arasm) avait, en octobre dernier, découvert des fragments de marbre qui ont permis de reconstituer une statue monumentale de deux mètres de haut représentant dans une posture martiale cet empereur romain méconnu de l'Histoire, alors que sous son règne (244-249) il eut la gloire de célébrer le millénaire de la fondation de Rome. "Les petits éléments sont détériorés par leur long séjour marin et l'action des lithophages", explique Hervé Alfonsi, président de l'Arasm, "mais les grosses pièces, notamment la tête, sont dans un état de conservation remarquable sur toutes les parties qui étaient enfouies dans le sable". La pièce exhumée samedi après-midi reposait sous un enchevêtrement de posidonies. "Il nous a fallu plusieurs jours pour parvenir à la dégager", confie Hervé Alfonsi qui, quand il ne plonge pas à la recherche de traces du passé, exerce à Ajaccio le métier de professeur de physique-chimie. "Aujourd'hui encore, on a du mal à réaliser l'ampleur de notre découverte", poursuit-il, évaluant à près de 600 kilos la silhouette sans tête qui vient d'être sortie de l'eau. Trois picots à la hauteur du cou semblent cependant confirmer que la tête a déjà été trouvée en octobre dernier. Un des plongeurs bénévoles de l'Arasm avait alors remonté des fonds un morceau de marbre très abîmé et assez informe, présentant dans sa fracture trois trous. Comme toutes les pièces sorties de l'épave, elle repose dans des bassines d'eau douce, dans un petit local mis gracieusement à la disposition de l'association par la Marine nationale sur la base aéronavale d'Aspretto, à la sortie sud d'Ajaccio. Pour accueillir le nouveau monolithe qui mesure plus de deux mètres de haut, la "cave", ainsi que l'appellent les plongeurs de l'Arasm, a dû être spécialement aménagée: un énorme bassin a été conçu pour permettre le dessalage de la statue pendant six mois. "Après, il ne manquera plus qu'à lui trouver un musée", observe Hervé Alfonsi, qui nourrit l'espoir de voir ses deux statues romaines trôner au musée Fesch d'Ajaccio. "Ce serait bien qu'elles restent dans le golfe!". Pour autant, le travail de l'Arasm sur l'épave de Porticcio, localisée en 1990, est loin d'être terminé. "Nous avons remonté plus de 170 kilos de verre à vitres, destiné à de très riches villas ou à des thermes, et découvert des fragments de treize variétés d'amphores différentes", confie son président, "et il faudra bien encore trois années de fouilles pour tenter de reconstituer le puzzle". Déjà, deux pièces de monnaie, frappées à l'effigie de l'empereur Philippe Ier l'Arabe, ont permis d'identifier avec certitude le profil de la première statue découverte. AP

Categories ::Archéologie::
posted by Olivier Pingot | 9:13 AM
 

A Bouin, le plus puissant parc éolien de France est devenu une référence

vendredi 3 décembre 2004, 13h58
BOUIN (Vendée) (AFP) -

Le plus puissant parc éolien de France, implanté sur la côte vendéenne à Bouin et constitué de huit engins d'une puissance totale de 19,5 mégawatts, est devenu un site de référence où des élus indécis viennent chercher des réponses à leurs questions sur cette énergie. Bouin est "une référence pour tous ceux qui veulent construire des parcs éoliens", affirme le maire (SE) de la commune, Jean-Yves Gagneux, qui a reçu en un an 150 groupes, notamment d'élus. Ici on parle aujourd'hui d'afflux touristique, avec une moyenne selon le maire de 1.000 visiteurs par jour durant l'été, et des bienfaits de l'éolien, entre autres en matière de taxe professionnelle. Si le parc est né dans la douleur, avec plusieurs recours et référés d'une association opposée au projet, il satisfait désormais 80% des 2.268 habitants, selon une enquête municipale menée récemment. Les mesures compensatoires négociées pour sa construction n'y sont certainement pas étrangères. Pour la commune, les résultats sont là: la première taxe professionnelle, 180.000 euros, est tombée en mars 2004, sans compter la location des terrains communaux où sont installées cinq des huit éoliennes qui rapportent 1.800 euros chacun par an. Les réseaux aériens ont été enfouis et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) mène un suivi ornithologique étalé sur cinq ans. "Nous nous sommes engagés à enterrer en priorité les lignes dangereuses pour les oiseaux, les lignes électriques tuaient plus d'oiseaux que les éoliennes", explique à l'AFP Cyril Perrin, directeur de la REVe (Régie d'électricité de Vendée), propriétaire de trois éoliennes de 2,5 Mgw. Les cinq autres, de 2,4 Mgw, dépendent d'une filiale d'EDF, Siif Energy France. Le parc est situé sur une zone où se rencontrent principalement des activités ostréicoles ou agricoles, avec la première habitation à 500 m, une résidence secondaire. Les terrains agricoles privés sont toujours cultivés autour des trois éoliennes de la REVe, selon le maire. Le projet remonte à 1999 quand Siif Energy a contacté pour le première fois le maire. La construction, commencée en septembre 2002 s'est terminée en février 2003 et les éoliennes dotées de rotors de 80 m de diamètre ont enfin vu le jour sur cette bande littorale de 2,2 km bénéficiant de vents moyens de 22 km/h. D'un coût de 23 millions d'euros, le parc de Bouin est l'unique parc éolien des Pays de la Loire. Sa production annuelle est estimée entre 45 et 50 millions de kWT. Depuis son entrée en service, il fournit suffisamment d'électricité pour 22.000 foyers (hors chauffage) par an, selon ses opérateurs. Pour le maire, le verdict est simple: "Le bilan est positif. Si c'était à refaire, je recommencerais".

Categories ::Ecologie générale::
posted by Olivier Pingot | 9:12 AM
 

Une faible exposition au benzène pourrait affecter la santé, selon une étude

jeudi 2 décembre 2004, 19h28
WASHINGTON (AP) -

On savait déjà que le benzène, un agent chimique industriel, pouvait augmenter le risque de leucémie et d'autres maladies du sang, mais une nouvelle étude américano-chinoise montre qu'une faible exposition pourrait également être néfaste en affectant les globules blancs. L'étude publiée dans la revue "Science" montre que les travailleurs d'une usine de chaussures en Chine exposés à moins d'une partie par million (ppm) de benzène ont vu baisser de manière importante le nombre de leurs globules blancs, qui jouent un rôle clé dans le système immunitaire. Les travaux ont également montré un déclin des cellules dans la moelle osseuse qui forment les globules blancs. La législation américaine limite le seuil d'exposition au benzène à 1 ppm sur le lieu de travail, mais l'étude révèle que la composition du sang est affectée même à des niveaux inférieurs. "Nous ne pouvons pas affirmer que cela entraîne un risque futur de maladie", souligne le Dr. Nathaniel Rothman, coauteur de l'étude. "Mais cela pose la question de savoir ce qui se passe dans la moelle osseuse", suite à une faible exposition au benzène. Très courant dans l'industrie, le benzène est notamment employé comme solvant pour fabriquer des plastiques, des résines, des adhésifs et des fibres synthétiques. Les personnes travaillant à bord de navires, dans la réparation automobile, la confection de chaussures et le raffinage et le transport de pétrole et d'essence sont souvent exposées à des émanations de benzène. Selon le Dr Rothman, l'étude montre la nécessité d'approfondir les recherches pour mieux comprendre les effets sur le sang d'une faible exposition au benzène. "La question est de savoir quelles sont les conséquences sur la santé des travailleurs", précise-t-il. AP lma/v403/nc Science: www.sciencemag.org

Categories ::Médecine::
posted by Olivier Pingot | 9:10 AM
 

Le bambou, un procédé pour épurer l'eau sans déchet

jeudi 2 décembre 2004, 8h42
LYON (AFP) -

Un bambou qui dépollue l'eau, sans produire le moindre déchet, est utilisé dans un nouveau procédé d'épuration présenté au salon international Pollutec, qui se tient à Lyon jusqu'à vendredi. Dans l'enchevêtrement des racines du bambou, une micro-faune (vers, petits coquillages) minéralise la pollution des eaux usées, qui est ensuite prélevée par la tige de la plante. Toute l'eau usée, répandue dans la bambouseraie, est ainsi absorbée. Le procédé d'épuration utilisant ces bambous, pour lequel la société Phytorem a déposé un brevet, peut être utilisé seul ou en complément d'autres systèmes d'épuration. Il a fait l'objet d'une expérimentation à Miramas (Bouches-du-Rhône) et plusieurs projets sont en cours, avec des collectivités, des propriétaires de caves vinicoles et d'industries agroalimentaires. Deux communes des Hautes-Alpes, Chorges et Prunières, se sont alliées pour construire une station d'épuration utilisant le procédé des filtres à roseaux (bacs étanches au fond desquels se développent des bactéries qui débarrassent l'eau de sa matière organique, et qui sont oxygénées par des roseaux). Pour absorber l'eau rejetée par cette station, les deux communes ont décidé d'avoir recours aux bambous. Les autorités "nous ont donné comme impératif d'avoir un minimum de rejet et surtout en été", où un lac situé à proximité accueille des baigneurs, explique la présidente du syndicat intercommunal Chorges-Prunières, Sophie Rommens. La bambouseraie, dont la construction devrait commencer au printemps 2005, doit couvrir 6.400 m2 pour un coût de quelque 37.000 euros, précise-t-elle. Le procédé utilisant le bambou assainisseur a été validé par l'Agence de l'eau en novembre, ce qui permet aux clients d'obtenir des subventions. Cette technologie nécessite toutefois des surfaces suffisamment étendues pour accueillir une bambouseraie: il faut compter au moins un hectare pour deux mille habitants. Mais "c'est nettement moins que pour l'épandage ou le lagunage", précise Bernard Benayoun, PDG de Phytorem. L'épuration ne concerne pas encore toutes les pollutions, telles que les hydrocarbures, précise Véronique Arfi, responsable technique. Les bambouseraies ont un avantage esthétique sur les stations d'épuration classiques, souligne-t-elle. De plus, la technologie permet de recycler le bambou: une fois qu'elle a terminé sa croissance, la plante, qui peut atteindre jusqu'à 20 m, est moins performante pour dépolluer. Elle est alors coupée, et son bois peut ensuite servir à faire des lattes ou des panneaux.

Categories ::Ecologie générale::
posted by Olivier Pingot | 9:08 AM
 

Des oeufs de ptérosaures découverts en Argentine et en Chine (Nature)

mercredi 1 décembre 2004, 20h51
PARIS (AFP) -

Deux oeufs fossilisés de ptérosaures, différents l'un de l'autre et qui témoignent de la diversité de ces reptiles volants de l'ère secondaire, ont été découverts en Argentine et en Chine, selon la revue Nature à paraître jeudi. Vieux de quelque 100 millions d'années, le premier oeuf, décrit par Luis Chiappe, du Muséum d'histoire naturelle de Los Angeles (Californie), est celui d'un ptérodaustro trouvé en Argentine centrale. L'espèce de ce ptérosaurien a pu être identifiée grâce aux restes d'embryon préservés dans cet oeuf. Le ptérodaustro se caractérisait par des mâchoires armées de centaines de dents longues et effilées, vraisemblablement destinées à filtrer l'eau pour en extraire les micro-organismes dont il se nourrissait, comme le font d'aujourd'hui les flamants à l'aide de leur bec filtreur. Le second oeuf, mis au jour dans le nord-est de la Chine, est plus ancien de 121 millions d'années environ, selon le paléontologue Qiang Ji, de l'Université de Nankin, et ses collègues. Mais alors que l'oeuf d'Argentine comprend des fragments d'une coquille dure en calcite, comparable à celui des oiseaux et des dinosaures, le ptérosaure chinois avait une coquille molle, proche de celle des reptiles modernes. Les oeufs de ptérosaures étaient inconnus jusqu'à cette année. La première découverte a été annoncée dans Nature en juin dernier. Les ptérosaures étaient de lointains cousins volants et compagnons des dinosaures. Apparus voici quelque 220 millions d'années, ils ont disparu, comme tous les grands reptiles terrestres, il y a 65 millions d'années.

Categories ::Paléontologie::
posted by Olivier Pingot | 9:06 AM
 

Un oeil électronique pour aider les aveugles à traverser aux carrefours

mercredi 1 décembre 2004, 18h11
TOKYO (AP) -

Des chercheurs japonais ont testé un "oeil électronique", en fait une minuscule caméra ultra-perfectionnée, reconnaissant les bandes blanches des passages piétons et les feux de signalisation, qui pourrait à terme aider les aveugles à traverser aux carrefours. Les résultats de l'expérience sont publiés dans la revue "Measurement Science and Technology" datée de novembre. Elaboré par l'Institut de technologie de Kyoto, le système pourrait un jour être amélioré pour permettre aux aveugles et malvoyants de se déplacer sans l'aide d'une canne ou d'un chien dressé, soulignent les chercheurs. Testé en laboratoire par Tadayoshi Shioyama et Mohammad Shorif Uddin, le dispositif est parvenu à identifier les passages piétons, à juger la largeur des routes et à déchiffrer la couleur des signaux lumineux pour les piétons. "C'est presque instantané. Le temps de réponse est de trois à quatre secondes", a souligné mercredi M. Uddin. Le système pourrait ainsi indiquer aux aveugles à quel moment ils peuvent traverser un carrefour sans risque. Avant l'expérience, 196 carrefours au Japon ont été filmés avec une caméra numérique. Le programme informatique du système a ensuite examiné les images et a détecté à chaque fois les passages piétons, sauf dans deux cas où il a signalé la présence d'intersections imaginaires. "Le système se trompe si les marquages blancs sur la route ne sont pas parfaits", reconnaît M. Shioyama, qui assure toutefois que ces erreurs ne mettent pas l'utilisateur en danger. D'autres fonctions devraient permettre de signaler la présence de voitures en mouvement ou à l'arrêt et un logiciel qui localise les feux de signalisation et analyse leur couleur a également été testé, précise M. Uddin. Reste désormais à concevoir un appareil utilisable par les aveugles. Si un prototype n'est pas encore prêt, les chercheurs espèrent miniaturiser suffisamment le système pour pouvoir le monter sur des lunettes. Il sera alors commandé par un mini-ordinateur pouvant donner des instructions verbalement. D'autres appareils perfectionnés ont déjà été fabriqués pour aider les aveugles et les malvoyants à être plus autonomes. Des cannes et d'autres objets équipés de sonars ou de lasers peuvent les alerter à l'approche d'un obstacle, et des systèmes GPS peuvent leur donner des renseignements sur leur environnement immédiat: nom d'une rue, d'un parc ou encore d'un restaurant. Pour l'instant, l'oeil électronique apparaît comme une avancée prometteuse pour les feux de signalisation qui ne sont pas équipés d'un système sonore pour les piétons aveugles. M. Shioyama souligne que si l'expérience s'est limitée au Japon, le système peut théoriquement fonctionner partout où il y a des passages piétons marqués par des bandes et des signaux lumineux pour piétons. 0-0-0 Measurement Science and Technology: www.iop.org/journals/mst

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posted by Olivier Pingot | 9:05 AM
 

Le stress à haute dose accélère le vieillissement biologique

mercredi 1 décembre 2004, 10h45
WASHINGTON (AFP) -

Le stress à haute dose accélère le vieillissement biologique, selon une étude conduite sur un groupe de femmes dont les résultats sont publiés mardi sur le site des annales de la fondation nationale américaine des Sciences. L'étude effectuée par des chercheurs de l'université de Californie, s'est concentrée sur l'effet de situations extrêmement stressantes sur les télomères des chromosones de certaines cellules immunitaires d'un groupe de femmes. Les télomères, extrémité des chromosomes qui retrécissent chaque fois que les cellules se reproduisent, sont une mesure de l'âge biologique, car une fois qu'ils (les télomères) ont atteint un niveau minimum, ces cellules ne peuvent plus se régénérer. Les télomères des cellules des 39 femmes soumises à un stress important dans cette étude ont vieilli l'équivalent de dix ans de plus que ceux des 19 autres femmes vivant une vie normale, ont indiqué les chercheurs. Les 58 femmes objet de cette recherche étaient agées de 20 à 50 ans. "Le stress chronique semble avoir le potentiel de réduire la vie des cellules tout au moins des cellules du système immunitaire", a souligné dans un communiqué Elissa Epel, un des membres de l'équipe de chercheurs ayant effectué ces travaux. Dans le groupe de 58 femmes, 19 étaient des mères de famille avec des enfants en bonne santé et 39 avaient des enfants souffrant de maladies chroniques graves. Ces chercheurs ont indiqué qu'ils allaient conduire des études pour déterminer si d'autres types de cellules sont aussi affectées par le stress. Robert M. Sapolsky, un professeur de l'université Stanford (Californie) qui n'a pas participé à cette recherche a qualifié les résultats de "frappant dans le bon sens du terme". Dans une lettre publiée avec l'étude, il a également expliqué que le but des recherche était de déterminer comment le stress se traduit physiquement.

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posted by Olivier Pingot | 9:03 AM

mercredi, décembre 01, 2004  

La Suisse autorise la recherche sur les cellules souches d'embryons humains

dimanche 28 novembre 2004, 17h23
GENEVE (AFP) -

Les Suisses ont approuvé dimanche à une large majorité par référendum une loi permettant la recherche sur les cellules souches issues d'embryons humains, mais excluant toute forme de clonage. La loi a été acceptée par 66,4% des votants, contre 32,8% d'électeurs qui l'ont refusée, selon les résultats définitifs du scrutin. Le référendum contre la loi sur les cellules souches embryonnaires, adoptée par le parlement suisse en 2003, a été lancé par des groupes anti-avortement et des associations de médecins catholiques et évangéliques, qui s'opposent à toute utilisation d'embryons humains pour la recherche. Le gouvernement suisse avait vivement recommandé aux électeurs d'accepter le projet de la loi, qui pose, selon lui, des limites "claires et strictes" à ce type de recherche, "notamment en comparaison des autres pays". Pour le gouvernement, la recherche sur ces cellules souches est aussi "porteuse d'espoir" notamment pour le traitement de la paralysie, des maladies de coeur, du diabète et de la maladie de Parkinson. "Au vu de la souffrance causée par ces maladies graves et aujourd'hui incurables, il serait érroné d'empêcher cette recherche en Suisse", explique le gouvernement dans la brochure destinée aux électeurs. "La recherche sur les cellules souches n'est pas synonyme de clonage, contrairement à ce qu'affirment certains adversaires de la loi", souligne-t-il. La loi entend garantir toute forme d'abus, en exigeant que tout projet de recherche soit examiné notamment par une "commission d'éthique compétente" en fonction de critères éthiques et scientifiques. La loi interdit la production des embryons à des fins de recherche ou à la création de clone. Les cellules souches seront issues exclusivement d'embryons surnuméraires, c'est-à-dire d'embryons qui ont été fécondés artificiellement mais ne peuvent pas être utilisés pour induire une grossesse, et "qui sont de toute façon condamnés à mourir". Le droit en vigueur prévoit déjà de laisser mourir tout embryon surnuméraire. Les couples, dont est issu l'embryon surnuméraire, devront donner leur consentement écrit pour son utilisation. Pour les opposants à la loi, issus de milieux religieux ou conservateurs, l'embryon doit être considéré comme un être humain, et ne peut être sacrifié pour la recherche. Ils s'opposent à toute forme de recherche sur les cellules embryonnaires humaines. "La loi sur les cellules souches retire le droit d'exister à des êtres humains sans défense" a déclaré Antoine Suarez, membre de la Société suisse de bioéthique, soulignant que "ce genre d'idées a toujours conduit à la destruction de l'humanité." Certains écologistes étaient également réfractaires à l'utilisation de ces cellules souches, y voyant le risque d'une instrumentalisation du corps humain. En appuyant cette loi, le gouvernement entendait veiller aussi à ne pas compromettre la recherche helvétique, qui, selon lui, "occupe une position de pointe dans de nombreux secteurs de la médecine et de la biologie". La Suisse compte en effet d'importantes industries pharmaceutiques, telles que Roche, Novartis ou biotechnologiques, telle que Serono.

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posted by Olivier Pingot | 8:36 AM
 

Un "trésor de guerre" gaulois découvert en Corrèze

samedi 27 novembre 2004, 15h29
BORDEAUX (AFP) -

Des archéologues viennent de révéler la découverte faite fin septembre lors de fouilles archéologiques en Corrèze, d'un véritable "trésor de guerre" gaulois, composé de pièces uniques comme des trompettes utilisées au cours de batailles et des casques richement ornés. Ces 470 objets ou fragments d'objets reposaient dans une fosse, creusée dans l'enceinte d'un temple gallo-romain à Naves (Corrèze), près de Tulle. Les fouilles de ce temple, dont les premières occupations datent du 1er siècle av JC, ont débuté en septembre 2001. "Le caractère exceptionnel de cette découverte réside principalement dans la présence de cinq carnyx presque complets. Ce sont des trompettes de guerre celtes qui servaient à effrayer l'adversaire en provoquant le +tumulte de la bataille+", affirme à l'AFP Christophe Maniquet, l'archéologue de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), chargé des fouilles. Selon M. Maniquet, c'est la première fois que l'on retrouve, de manière aussi complète, ces instruments de musique en bronze composés d'un long tube droit -pouvant mesurer jusqu'à deux mètres- et de pavillons en forme de têtes de sangliers pour quatre d'entre eux, de tête de serpent pour le cinquième. "En tout, dans le monde, il n'a été découvert que des fragments de ces instruments, en Ecosse et à Mandeure (Doubs). On ne connaît ces trompettes que grâce à des représentations", sur des pièces de monnaies notamment, souligne l'archéologue. A côté des épées, des fourreaux ou des fers de lances, plus traditionnels, les scientifiques ont fait une autre découverte de taille: neuf casques de guerre, huit en bronze et un en fer, qui possédaient parfois leur couvre-nuque ou leurs couvre-joues. L'un d'entre eux a la forme, inconnue jusqu'à ce jour, d'un cygne, alors qu'un autre est décoré avec des feuilles d'or. "On a retrouvé seulement une vingtaine de casques dans le territoire qui représente l'ancienne Gaule", poursuit M. Maniquet. L'archéologue s'enthousiasme aussi de la présence dans cette fosse de têtes d'animaux, des sangliers et un cheval, là encore en bronze. "Ces animaux pourraient être des enseignes guerrières, placées à l'extrémité de hampes qui guidaient les soldats lors de batailles, précise-t-il. Il n'existe que cinq exemplaire de ce type d'enseignes". Pour les experts, tous ces objets pourraient appartenir à un "trophée de bataille" et semblent avoir été déposés dans un but religieux. "Le fait de les enterrer est vraiment un acte rituel d'offrandes" aux divinités, explique le responsable du chantier de fouilles. L'ensemble de la collection a été envoyé dans un laboratoire de Toulouse pour y être nettoyé, soigneusement étudié par les archéologues puis restauré. "On peut espérer voir ces objets dans un musée d'ici deux à trois ans", souligne M. Maniquet, qui se réjouit déjà: "Tous les spécialistes Anglais, Allemands ou Italiens de la période celtique vont affluer pour voir ces objets exceptionnels".

Categories ::Archéologie::
posted by Olivier Pingot | 8:35 AM
 

Un ptérosaure géant découvert dans un tiroir du Muséum de Troyes

vendredi 26 novembre 2004, 17h21
PARIS (AFP) -

L'existence d'un ptérosaure de plus de sept mètres d'envergure, qui vivait il y a quelque 135 millions d'années dans l'est du Bassin parisien, a été révélée par un os de bras découvert dans un tiroir du Muséum d'histoire naturelle de Troyes (Aube), révèle une étude à paraître en décembre dans le Bulletin de la Société géologique de France. Cet os, ou plus exactement le moulage naturel de sa cavité interne, a été identifié par le paléontologue Eric Buffetaut, du CNRS, comme l'humérus (os long entre l'épaule et le coude) d'un ptérosaure géant du début du Crétacé (période géologique de moins 65 millions à moins 144 millions d'années). Si l'espèce exacte est impossible à établir à partir de cette seule pièce en calcaire jaunâtre, elle n'en fournit pas moins des renseignements inédits sur ces reptiles volants en général. Sa longueur, de 34,5 centimètres en l'état, soit environ 37 cm à l'origine, précise le scientifique, en fait l'un des humérus de ptérosaure les plus longs que l'ont ait découvert à ce jour. En le comparant aux mêmes os humérus d'autres ptérosaures de grande taille, sa longueur correspond à une envergure totale de l'ordre de 7,40 mètres. "Malgré les incertitudes inhérentes à ce genre de calculs, il n'y a aucun doute que le ptérosaure de l'Aube était de très grande taille, avec une envergure proche de celle des plus grandes espèces connues du Crétacé supérieur. Il confirme pleinement l'idée selon laquelle les ptérosaures géants sont apparus très tôt au Crétacé inférieur", résume l'auteur de l'étude. Même si quelque 150 espèces en ont été décrites à ce jour, l'origine des ptérosaures reste énigmatique. On n'en connaît aucune forme ancestrale, supposée quadrupède, puisque les ptérosaures les plus anciens, vieux de 220 millions d'années, présentent déjà une parfaite adaptation à la vie dans les airs. Quelle que soit leur envergure, d'à peine vingt centimètres ou supérieure à dix mètres, ils ont pour caractéristique commune des mains dotées d'un quatrième doigt extrêmement allongé, qui constitue la totalité du bord d'attaque de leurs ailes en peau tendue jusqu'aux cuisses. Les derniers ptérosaures se sont éteints en même temps que les dinosaures, il y a 65 millions d'années. Le ptérosaure de l'Aube doit sa "vie nouvelle" à la préparation d'une récente exposition au Muséum de Troyes sur les dinosaures. A la recherche de merveilles oubliées au fond des tiroirs, le conservateur de l'établissement, Pascal Leblanc, est tombé sur cet "os" sans étiquette, issu des anciennes collections de la Société académique de l'Aube, et a aussitôt pensé à le présenter à Eric Buffetaut. Sans l'invitation faite à ce grand spécialiste des dinosaures, ptérosaures et oiseaux primitifs, le spécimen n'aurait probablement jamais été remarqué et identifié, comme des milliers d'autres pièces extraordinaires qui dorment dans les tiroirs ou cartons poussiéreux des musées à travers le monde.

Categories ::Paléontologie::
posted by Olivier Pingot | 8:29 AM
 

La lune, source d'énergie pour la terre ?

vendredi 26 novembre 2004, 13h17
UDAIPUR (Inde) (AFP) -

La Lune pourrait offrir une source d'énergie inestimable pour la terre au moment où l'on s'interroge sur l'épuisement dans les décennies à venir des carburants fossiles comme le pétrole, ont rappelé vendredi des scientifiques lors d'un colloque en Inde. Des échantillons de minéraux lunaires ont montré une forte teneur en hélium 3, un gaz qui, combiné avec un isotope de l'hydrogène, le deutérium, peut produire de grandes quantités d'énergie. "La Lune possède une énorme quantité d'hélium 3" dans le régolite, la couche de poussière recouvrant le sol sur une épaisseur de 5 m environ, a déclaré Lawrence Taylor, directeur à l'Institut américain des géosciences planétaires. "Quand l'hélium 3 se combine au deutérium, la réaction de fusion se produit à très forte température et peut générer des quantités considérables d'énergie", a-t-il dit. "25 tonnes d'hélium, qu'on peut transporter en navette spatiale, suffiraient pour fournir de l'électricité aux Etats-Unis pendant toute une année", a précisé à l'AFP le scientifique, qui participait à Udaipur à une conférence internationale sur l'exploration de la Lune. Mais les choses ne sont pas simples. Pour extraire l'hélium 3 du sol lunaire, il faut chauffer les roches à 800 degrés Celsius, et 200 millions de tonnes de sol lunaire sont nécessaires pour produire une tonne de ce gaz, a noté M. Taylor. Le président indien, A.P.J. Abdul Kalam, a déclaré de son côté que "la Lune contenait dix fois plus d'énergie sous forme d'hélium 3 que tous les carburants fossiles de la Terre". Mais, a reconnu M. Taylor, la technologie pour la fusion en est aux balbutiements. "On en est encore au stade du laboratoire. Au rythme actuel, cela prendra trente ans", a-t-il dit. En attendant, les scientifiques pensent qu'il faut procéder à un recensement des réserves d'hélium de la Lune "de sorte que quand la technologie des réacteurs fonctionnera, nous serons prêts et disposerons d'une information précise", a déclaré D.J. Lawrence, du laboratoire américain de Los Alamos. "On peut vraiment l'utiliser comme carburant dans l'avenir et ce n'est pas dangereux. On n'est pas du tout dans la science fiction", a-t-il assuré de son côté. M. Taylor a regretté qu'il n'y ait pas de fonds disponibles pour ce type de projet aux Etats-Unis alors que "d'ici 2050, le monde aura un gros problème" avec l'épuisement des ressources en gaz et pétrole. Pour lui, "nous devons anticiper". Interrogé à Paris par l'AFP, Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration des systèmes solaires au CNES, l'agence spatiale française, a noté que pour extraire l'hélium 3 du sol de la Lune, "il faudrait brasser des quantités absolument considérables du régolite lunaire, le mettre dans des fours, chauffer pour que tous les volatiles dont l'hélium 3 sortent, avoir un processus de séparation pour isoler l'hélium 3 des autres gaz, et finalement rapporter l'hélium 3 sur Terre". "Tout cela est donc extrêmement futuriste et à une échelle de pas moins de 50 ans, (...) ce n'est pas la solution miracle à court terme", a-t-il souligné.

Categories ::Astronomie::
posted by Olivier Pingot | 8:28 AM
 

Télémédecine: un robot français à bord de l'ISS

vendredi 26 novembre 2004, 11h12
TOURS (AFP) -

Un robot de télémédecine conçu par le CHRU de Tours (Indre-et-Loire) et l'Institut universitaire de technologie de Bourges (Cher) sera embarqué à bord de la station spatiale internationale dès la fin 2005, a-t-on appris vendredi à Tours de source médicale. "Baptisé TERISS - Télé-échographie robotisée International space station - ce robot qui permet de réaliser des télé-échographies à distance, servira à valider depuis la Terre des diagnostics réalisés à bord de la station", a expliqué à l'AFP le professeur Philippe Arbeille, directeur de l'unité de médecine et de physiologie spatiale de l'université François Rabelais de Tours. Un prototype retenu par l'Agence spatiale américaine (Nasa) et l'Agence spatiale européenne (ESA) est testé depuis plusieurs mois entre l'hôpital Trousseau, à Tours, et celui de Loches (Indre-et-Loire), distants de 35 kilomètres. Il est composé d'un bloc moteur relié par câbles à une sonde-caméra robotisée et fixée sur deux arceaux pour la manipuler. C'est le poste isolé. Un spécialiste médical manie à distance, à l'aide d'un stick, la sonde, c'est le poste expert. Les deux postes en relation par satellite sont équipés chacun de deux écrans, un pour suivre l'examen, l'autre pour la visioconférence. L'ESA et la Nasa "se sont dit que pour la navette spatiale et dans le cadre du projet d'un voyage de l'homme sur Mars, elles auraient besoin de télémédecine. Et comme nous avons prouvé sur terre que le robot fonctionnait bien - nous l'avons testé sur 250 patients - notre projet a été retenu au détriment notamment d'un canadien", a précisé Philippe Arbeille.

Categories ::Médecine::
posted by Olivier Pingot | 8:22 AM
 

Le cancer de l'estomac a son origine dans les cellules de la moelle osseuse

vendredi 26 novembre 2004, 8h23
WASHINGTON (AFP) -

Le cancer de l'estomac a pour origine des cellules-souche dérivées de la moelle osseuse et non de cellules-souche de la muqueuse gastrique interne (épithéliale) comme il est généralement admis par la médecine, selon des recherches conduites sur des souris, dont les résultats ont été publiés jeudi dans la revue américaine Science. "Cette découverte est surprenante et pourrait modifier la théorie actuelle sur l'origine des cancers gastriques", a estimé Daniel Silberberg, professeur de médecine à l'Université Columbia (New York, nord-est), un des membres de l'équipe de chercheurs. "Les conclusions de cette étude pourraient aussi conduire à la mise au point de nouvelles méthodes pour diagnostiquer et traiter de nombreux cancers, particulièrement ceux liés à des inflammations chroniques de l'estomac, de l'oesophage, des poumons et du foie", a-t-il ajouté. La théorie dominante chez les cancérologues est que la plupart des cancers ont leur origine dans les cellules-souche de l'organe où ils se développent. Mais les chercheurs ont suspecté que ces cellules de la moelle osseuse pourraient contribuer au développement et à la progression des tumeurs cancéreuses en migrant vers les tissus endommagés ou subissant une inflammation, pour les réparer. Ces recherches sur des souris ont montré qu'une infection chronique avec la bactérie Helicobacter pylori, cause fréquente des inflammations et des ulcères de l'estomac, conduit à la destruction des cellules de l'estomac ce qui déclenche l'arrivée en masse de cellules-souche de la moelle osseuse pour réparer les dommages. Ces cellules-souche, qui ont la propriété de prendre la forme des cellules des organes qu'elles réparent, ont évolué dans ces expériences en cellules cancéreuses de l'estomac, ont précisé ces chercheurs. S'appuyant sur cette meilleure compréhension de la relation entre les cellules-souches dérivées de la moelle osseuse et le cancer de l'estomac, les chercheurs ont indiqué qu'allaient être élaborés des modèles pour suivre des personnes présentant des risques élevés de cancer et travailler à la mise au point de nouveaux traitemnt ciblant ces cellules-souche migrantes. Le cancer de l'estomac est fréquent surtout en Asie, en Europe de l'Est et dans certaines régions de l'Amérique Latine où il est la deuxième cause de mortalité par cancer après celui du poumon. Aux Etats-Unis et en Europe Occidentale, la fréquence du cancer de l'estomac a fortement diminué au cours des 50 dernières années. Environ 22% des malades touchés par ce cancer survivent cinq ans, a précisé cette étude.

Categories ::Médecine::
posted by Olivier Pingot | 8:19 AM
 

Le changement de climat responsable de la raréfaction du bison américain

jeudi 25 novembre 2004, 22h43
WASHINGTON (AFP) -

Les changements climatiques ont été à l'origine de la quasi-disparition du bison ancien ainsi que de l'extinction des mammouths et autres mammifères qui vivaient en Amérique du Nord, en Alaska et en Sibérie il y a plusieurs dizaines de milliers d'années, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis. Des analyses de séquences d'ADN tirées de quelque 350 ossements fossilisés de bisons ont permis à un groupe de scientifiques de mettre en évidence une très forte diminution du nombre et des variétés de ces mammifères il y a environ 37.000 ans, à la fin du Pléistocène, soit bien avant l'arrivée en masse de l'homme sur le continent américain. La forte réduction des populations de bisons des steppes de la Béringie (Alaska, Canada et Sibérie) a correspondu à un moment de profonds changements du climat et de l'environnement, juste avant que les glaciers ne recouvrent la plus grande partie du continent nord-américain, a indiqué Beth Shapiro, membre de l'équipe de recherche, dans la revue Science datée de vendredi. Cette étude montre également que les bisons nord-américains d'aujourd'hui descendent d'une petite population isolée qui se trouvait au sud de la barrière de glace qui s'est formée dans le centre de l'Amérique du Nord il y a environ 20.000 ans.

Categories ::Ecologie générale::
posted by Olivier Pingot | 8:18 AM
 

Le pigeon voyageur s'oriente grâce au champ magnétique de la Terre

jeudi 25 novembre 2004, 8h25
PARIS (AFP) -

Les pigeons voyageurs s'orienteraient bien grâce au champ magnétique de la Terre et non grâce à leur odorat, indique une étude à paraître jeudi dans la revue britannique Nature, qui pourrait mettre un terme à une polémique entre ornithologues sur les capacités de cet oiseau à se repérer. Les auteurs de l'étude mettent l'accent sur la présence de particules de magnétite dans la partie supérieure du bec de ces oiseaux. Selon eux, cet aimant naturel leur permettrait de réaliser une carte magnétique et de franchir ainsi de grandes distances, sans se perdre, pour retrouver leur point de départ. L'explication magnétique des aptitudes particulières des pigeons voyageurs a été contestée par certains experts qui penchent plutôt vers l'utilisation par ces oiseaux de certaines odeurs dans l'atmosphère pour se repérer. Dans son expérimentation, l'équipe du Pr Cordula Mora de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill a pu prouver que les pigeons étaient sensibles aux perturbations du champ magnétique de la Terre. Ils ont placé des pigeons voyageurs dans un tunnel en bois disposant sur la face externe d'une bobine électrique pouvant être déplacée. Les oiseaux avaient appris à se rendre vers une des issues du tunnel si le champ magnétique était perturbé et vers l'autre dans le cas contraire. Or leur capacité à suivre ces instructions a été affaiblie lorsque les chercheurs ont ajouté des aimants sur le bec des pigeons ou si la partie supérieure de celui-ci était anesthésiée, les empêchant de saisir les champs magnétiques. Ceci, selon les experts, montre que ces pigeons dépendent bien du champ magnétique pour se diriger. Par ailleurs, ils ont prouvé au cours de leurs expériences que si la capacité de ces oiseaux à se retrouver était amoindrie lorsqu'on coupait un nerf fournissant au cerveau des informations visuelles, ce n'était pas le cas si l'on sectionnait le nerf olfactif. Preuve, selon eux, que les pigeons voyageurs ne dépendent pas des odeurs pour retrouver leur point de départ.

Categories ::Divers::
posted by Olivier Pingot | 8:16 AM
 

Réchauffement climatique: ambitions limitées du Conseil de l'Arctique

mercredi 24 novembre 2004, 17h50
REYKJAVIK (AFP) -

Les huit pays du Conseil de l'Arctique se sont engagés mercredi à réduire les causes du réchauffement climatique qui affecte particulièrement cette région polaire sans toutefois assortir leurs recommandations de clauses contraignantes dont Washington ne voulait pas. "Nous avons pu trouver des terrains d'entente mais nous ne sommes pas venus ici pour dicter les actions des gouvernements", a déclaré à la presse la ministre islandaise de l'Environnement Sigridur Anna Thordardottir. Le conseil, réuni à Reykjavik et présidé par l'Islande, réunissait des responsables de haut rang de ses membres (Canada, Danemark, Etats-Unis, Finlande, Norvège, Russie, Suède). A l'exception des Etats-Unis, représentés par la sous-secrétaire d'Etat aux Affaires mondiales Paula J. Dobriansky, et le Danemark, représenté par le chef de la diplomatie du Groenland, les autres pays étaient représentés par leurs ministres des Affaires étrangères. La question du réchauffement est controversée, particulièrement aux Etats-Unis où l'administration Bush a refusé de ratifier le protocole de Kyoto de 1997 des Nations unies qui demande la réduction de 5%, pour la période 2008 à 2012, des émissions de gaz à effet de serre, par rapport à leur niveau de 1990. Des responsables du Conseil ont admis que l'opposition américaine avait empêché de parvenir à un consensus pour agir contre le réchauffement. "C'était la meilleure déclaration possible que nous pouvions adopter aujourd'hui", a déclaré le chef de la diplomatie finlandaise Erkki Toumioja. Paula J. Dobriansky a minimisé pour sa part les différences entre Washington et les autres pays voisins de l'Arctique. "Je pense que nous avons un but commun et des objectifs. Nous avons des approches différentes pour atteindre ces objectifs (...), a-t-elle déclaré. Les écologistes ont rapidement fait connaître leur déception. La réunion est une "occasion manquée" a jugé, dans un communiqué reçu à Oslo, le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a regretté l'absence de décisions contraignantes pour réduire les rejets de gaz à effet de serre. "Les nations arctiques disposaient d'une occasion de montrer vraiment la voie (...) et de soutenir une réduction accrue des rejets de CO2", a commenté Samantha Smith, directrice du programme arctique de WWF, en évoquant le dioxyde de carbone dégagé par les activités humaines et accusé d'être un facteur essentiel du réchauffement de l'atmosphère. Une étude sur l'impact du climat sur l'Arctique (ACIA), publiée le 8 novembre, concluait que l'Arctique se réchauffant deux fois plus vite que le reste de la planète, ses glaces pourraient fondre totalement, en période estivale, autour de 2100, mettant de nombreuses espèces animales en danger et bouleversant le mode de vie traditionnel des populations autochtones. Avec des émissions futures de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres gaz à effet de serre "modéré", les températures moyennes enregistrées dans la région risquent d'augmenter de 4 à 7 degrés d'ici à 2100, a révélé l'étude, la plus détaillée jamais publiée sur le sujet, réalisée par plus de 250 chercheurs. "Nous tiendrons compte de ce document dans nos délibérations politiques", a déclaré Mme Dobriansky, interrogée sur le point de savoir si Washington acceptait les conclusions du rapport scientifique. Dans sa déclaration le Conseil note "avec préoccupation les impacts recensés par l'étude qui ont déjà été ressentis dans la région", "prend note" des conclusions de l'étude, et "reconnaît" qu'elle "aidera à informer les gouvernements dans leurs futures décisions politiques sur le changement climatique global".

Categories ::Climatologie - Effet de serre::
posted by Olivier Pingot | 8:14 AM

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