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jeudi, janvier 20, 2005
Premiers coups de pelle pour rendre au Mont-Saint-Michel son insularité
lundi 17 janvier 2005, 8h47
MONT-SAINT-MICHEL (Manche)(AFP) -
Les travaux de terrassement pour rendre son insularité au Mont-Saint-Michel (Manche), qui devraient durer cinq ans, viennent de débuter pour un budget désormais estimé à plus de 190 millions d'euros.
En 1982, une première évaluation avait fixé à 74 millions d'euros le coût nécessaire à la réalisation de ce projet de désensablement de la baie. Puis en 1995, lors du lancement officiel de l'opération, ce montant était passé à 134 millions d'euros, répartis entre les collectivités territoriales et l'État, avec les contributions de l'Union européenne et de l'Agence de l'Eau.
L'État devait apporter 65 millions d'euros, les régions Basse-Normandie et Bretagne respectivement 26 et 4,5 millions d'euros et les départements de la Manche et de l'Ile-et-Vilaine, respectivement, 8,5 et 4,5 millions d'euros.
Mais cette semaine, Philippe Duron, président du conseil régional de Basse-Normandie et président du syndicat mixte chargé de la maîtrise d'ouvrage du projet, a annoncé que le budget pourrait être augmenté de 57 millions d'euros.
Il reste donc au syndicat mixte pour le rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel, site touristique le plus visité de France après la tour Eiffel et Versailles, et classé depuis 1979 au patrimoine de l'Unesco, à faire un nouveau tour de table auprès des actuels partenaires.
Cette nouvelle évaluation du coût du projet s'explique notamment par une estimation insuffisante du coût de l'évacuation des tonnes de sédiments qui continuent d'affluer chaque jour au pied du célèbre rocher.
D'autre part, la navette prévue initialement pour le transport des visiteurs entre la terre ferme et le Mont ne serait plus suffisante pour un site visité chaque année par plus de 3,2 millions de personnes.
Ce surcoût ne devrait toutefois pas entraîner une remise en question du projet, qui reste l'une des priorités du Conseil régional de Basse-Normandie.
Ainsi, depuis quelques jours, les premiers travaux concernant l'environnement du site ont débuté. Il s'agit de creuser une douzaine de mares d'ici fin février afin d'aménager un nouveau lieu d'habitat à une espèce rare de batracien, le pélodyte ponctué, un petit crapaud gris tacheté de vert vif qui a élu domicile dans l'anse de Moidrey, à 4 kilomètres en amont de l'embouchure du Couesnon, là même où doit voir le jour un bassin de stockage des eaux.
Le lit du Couesnon, une fois nettoyé, servira en effet de réservoir à un important barrage hydraulique. Ce barrage remplira le fleuve d'eau de mer à marée haute avant de la libérer à marée basse, provoquant un effet de chasse d'eau destiné à faciliter l'élimination des sédiments accumulés autour du Mont.
Concernant les deux principaux chantiers, la construction du barrage et la destruction de l'actuelle digue qui sert de parking et de voie d'accès au Mont, pour le moment aucune date n'est avancée.
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9:29 PM
Titan : un nouveau monde à decrypter par plusieurs générations de chercheurs
dimanche 16 janvier 2005, 13h10
DARMSTADT (AFP) -
Le succès de la sonde européenne Huygens sur Titan a fourni une telle moisson de données scientifiques que trois générations de chercheurs devront se succéder pour les décrypter et révéler les secrets de cette mystérieuse lune, copie "congelée" de notre Terre avant l'apparition de la vie.
"Si l'on songe que les données de la sonde américaine Voyager, avec un seul survol de Titan en 1980, ne sont pas encore tout à fait dépouillées, il est évident que les données de Huygens donneront du travail à des générations de chercheurs, au moins trois", estimait dimanche Athena Courtenis, planétologue à l'Obervatoire de Paris-Meudon.
Cela d'autant plus que l'orbiteur américain Cassini, qui a amené Huygens jusqu'aux portes de Titan à l'issue d'un voyage interplanétaire de plus de sept ans, survolera encore le plus gros satellite de Saturne 44 fois au cours des quatre prochaines années, emmagasinant ainsi des informations supplémentaires.
Dès le soir de la folle journée du 14 janvier, les scientifiques du centre de contrôle de l'Agence spatiale européenne (ESA) de Darmstadt (Allemagne) se sont plongés dans la masse de données collectées par Huygens tout au long des 2h27 qu'a duré son plongeon, sans le moindre incident, dans l'atmosphère de Titan.
Les chercheurs ont commencé à travailler à la reconstruction de la trajectoire de la sonde, une démarche complexe à laquelle une équipe se prépare depuis 10 ans. "Une trajectoire de référence pourrait être obtenue dès lundi", estime Jean-Pierre Lebreton, directeur de la misssion Huygens à l'ESA.
"Titan nous a déjà donné beaucoup plus que ce que nous attendions", dit-il, dont au moins 350 clichés.
"Les photos sont extraordinaires. Avec nos yeux de terriens, on a l'impression de voir des lits de rivière, des lacs, des îles, quelque chose qui ressemble vraiment à une côte. Les parties sombres sont-elles des lacs, liquides ou asséchés? nous n'avons pas les éléments pour trancher. Et puis, l'image des galets de glace évoque un lit de rivière. Un liquide y a coulé, sans doute un mélange de méthane et d'éthane liquide, mais quand?" interroge M. Lebreton.
Titan est considéré comme une "machine à remonter le temps", où les scientifiques espèrent retrouver, "congelées", les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie.
Pour les aider dans cette tâche, de façon totalement inespérée, la sonde -- un engin de 319 kilos et d'une envergure de 2,7 m -- est restée "vivante" plusieurs heures après avoir atterri, à la vitesse finale de 15 km/h, sur Titan. "Trois heures selon nos dernières estimations", ajoute M. Lebreton, dans un environnement hostile avec des températures éternellement figées à - 180 degrés et des vents très violents, le tout à 1,5 milliard de km de la Terre.
Cela a permis aux chercheurs d'en savoir d'ores et déjà plus sur la nature du sol de Titan.
"Il est clair que le sol était mou. La meilleure image qu'on puisse donner est celle de la crème brûlée, c'est à dire une croûte à la surface et une matière plus molle en dessous. Nous savons aussi qu'à l'impact de la sonde, un peu de méthane s'est évaporé, au contact d'un tube chaud de l'un des instruments", indique Jean-Pierre Lebreton.
Le succès de Huygens est le résultat de 25 ans de travail accumulé par 250 scientifiques de 19 pays -- mais 10.000 personnes y ont travaillé indirectement, en Europe et aux Etats Unis -- et d'un investissement de 3,2 milliards de dollars, ou 2,46 milliards d'euros.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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9:28 PM
L'ESA diffuse de nouvelles photos de Titan prises par Huygens
samedi 15 janvier 2005, 18h56
DARMSTADT, Allemagne (AP) -
L'Agence spatiale européenne (ESA) a diffusé samedi de nouvelles images prises par la sonde Huygens sur Titan, l'une des lunes de Saturne, qui font apparaître une surface de couleur orange pâle, recouverte d'une épaisse brume de méthane, mais aussi de ce qui semble être une mer d'hydrocarbure.
Les chercheurs de l'ESA ont travaillé toute la nuit pour affiner ces images, prises vendredi à 16 kilomètres d'altitude environ, alors que la sonde descendait en parachute dans l'atmosphère de Titan. Après un voyage de sept ans et sa séparation de l'orbiteur Cassini à Noël, la sonde européenne Huygens a achevé son odyssée spatiale en atterrissant sur le plus grand satellite de la planète Saturne.
Après une nuit de travail au centre de contrôle de Darmstadt, en Allemagne, les responsables de la mission montraient samedi d'évidents signes de fatigue, mais tous restaient euphoriques à l'évocation des données transmises la veille par la sonde, qui constituent un succès majeur pour le programme spatial européen.
"Les instruments ont fonctionné à merveille", s'est félicité John Zarnecki, un des scientifiques de l'ESA en charge du programme. "Pas une donnée ne manque. La transmission et la qualité des données sont absolument magnifiques."
L'ESA a diffusé un son semblable à du souffle, enregistré par Huygens à la surface de Titan, sans pouvoir dans l'immédiat en expliquer l'origine. L'attentation se portait plutôt sur les nouveaux clichés transmis par la sonde.
L'une des images montre des lignes noires, suggérant la présence d'une substance liquide coulant vers une zone sombre, qui pourrait être une mer de méthane liquide. Des points lumineux sur cette masse noire pourraient être autant d'îles.
"Il est presque impossible de résister à la tentation de voir une sorte de littoral autour de ce matériel sombre", a commenté Marty Tomasko, chercheur à l'université d'Arizona et chef de l'équipe en charge des photos. "Nous ne savons toujours pas s'il s'agit d'une matière liquide."
La fameuse brume de Titan, qui empêche les prises de vue précises par téléscope, apparaît de manière évidente sur les deux images de grande qualité montrées samedi par l'ESA. Sur l'un de ces clichés pris à la surface de Titan, on distingue ce qui semble être des fragments d'eau glacée recouvrant un sol de couleur orange sous une brume de méthane.
Shushiel Atreya, membre du groupe étudiant l'atmosphère de Titan, a indiqué que les instruments avaient révélé la présence d'un "nuage très dense ou d'une brume épaisse approximativement à 18-20 kilomètres de la surface". De l'avis des scientifiques, cette surface pourrait receler un "réservoir de méthane".
Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini le 25 décembre pour se diriger seule vers Titan, première lune autre que celle de la Terre à être explorée par un engin spatial.
En sommeil, les systèmes de Huygens se sont remis en route comme prévu avant l'entrée vendredi dans l'atmosphère de Titan. La sonde a réalisé l'essentiel de sa mission durant sa descente, d'une durée de deux heures et demie, qui a été ralentie par un premier parachute principal puis par un deuxième plus petit.
Pendant son plongeon, elle a étudié la composition de l'atmosphère de Titan, la vitesse des vents et également prendre des images de la surface. Toutes ces données ont été transmises à l'orbiteur Cassini, chargé de les relayer vers la Terre. AP
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9:27 PM
La découverte d'une planète soeur de la Terre, une possibilité concevable
samedi 15 janvier 2005, 11h51
SAN DIEGO (Etats-Unis) (AFP) -
La découverte d'une planète soeur de la Terre dans un autre système solaire de notre galaxie où la vie serait possible mobilise l'énergie de la communauté astronomique où l'on juge cette possibilité probable à un horizon pas si lointain.
"Les ingrédients de la vie sont abondants dans l'univers et dans les vingt prochaines années nous serons peut-être en mesure de savoir s'il y a des organismes microbiens, des animaux, voire des créatures intelligentes sur d'autres planètes", a expliqué Geoffrey Marcy, un astrophysicien de l'université de Californie lors de la convention de la société américaine d'astronomie réunie cette semaine à San Diego (ouest).
Il avait annoncé en septembre, avec une équipe d'astronomes américains, la découverte de deux planètes se rapprochant de la Terre en taille et tournant autour d'étoiles situées respectivement à 33 et 41 années lumière dans les constellations du Zodiaque et du Cancer.
Des scientifiques européens avait indiqué quelques jours plus tôt avoir trouvé une planète entrant dans cette catégorie à 50 années-lumière de la Terre.
C'est la première fois que des planètes plus proches d'un gabarit terrestre ont ainsi été localisées après les dizaines, beaucoup plus massives, découvertes depuis 1995. Mais ces trois planètes ne paraissent pas pour autant hospitalières, ont indiqué ces astronomes.
Plus une planète sera proche en masse et en volume de la Terre, plus les chances seront grandes qu'elle ait les mêmes caractéristiques chimiques et physiques, estiment généralement les scientifiques.
Trouver des planètes en dehors de notre système solaire n'est pas chose facile puisqu'elles n'émettent pas de lumière, reflétant seulement les rayons lumineux de l'étoile autour de laquelle elles gravitent. Elles sont de ce fait quasiment invisibles même aux télescopes les plus puissants d'aujourd'hui.
Dans ce but, la Nasa, l'agence spatiale américaine et son homologue européenne, l'ESA, préparent plusieurs missions destinées à spécifiquement trouver des planètes similaires à la Terre.
La première exploration sera lancée par l'agence spatiale européenne, l'ESA en 2006 avec Corot, un satellite qui scrutera la luminosité des étoiles pour détecter toute légère diminution périodique d'intensité de la lumière.
Ce phénomène, appelé "transit", résulte du passage d'un astre entre la Terre et l'étoile observée et est désormais la technique de choix pour trouver des planètes de plus petite dimension en orbite autour de ces soleils lointains dans notre galaxie, la Voie Lactée.
Corot sera suivi en 2007 par l'envoi de Kepler, un télescope spatial de la Nasa, ultra-sensible qui observera, selon la même méthode, la luminosité de centaines de milliers d'étoiles.
La Nasa estime que Kepler devrait découvrir de nombreux astres en orbite autour d'étoiles. Son photomètre a une sensibilité telle qu'il peut repérer une planète de la taille de la Terre passant devant une étoile pendant seulement quelques heures.
La troisième mission, dite "Space Interferometry ou SMI", doit être lancée aussi par la Nasa en 2010. L'observatoire spatial SMI pourra grâce à ses instruments d'interféromètrie -- technique de mesure utilisant les interférences de la lumière des étoiles-- détecter avec une très grande précision la présence de planètes autour des étoiles les plus proches d'une masse de deux à trois fois celle de la Terre.
Enfin avec "Terrestrial Panet Finder", dont le lancement est prévu entre 2012 et 2014, la Nasa sera capable de voir directement des planètes de la taille de la Terre. Il sera suivi en 2015 par Darwin de l'ESA, qui grâce à une flottille de petits télescopes formant un puissant interféromètre, pourra analyser l'atmosphère de ces planètes.
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9:25 PM
Mission réussie pour Huygens qui a commencé à révéler les secrets de Titan
Samedi 15 janvier 2005, 11h12
DARMSTADT (AFP) -
Une première photo de Titan prise à 16 km de la surface, seulement quelques heures après l'atterrissage historique de Huygens sur le plus gros satellite de Saturne, a offert vendredi soir la récompense finale aux scientifiques de l'ESA et de la NASA qui viennent de vivre à Darmstadt une folle journée de suspense.
"Sur cette photo, d'une résolution de 40 mètres par pixel, nous voyons des traces de canaux, des canyons et ce qui semble être un rivage", s'est exclamé Marty Tomasko, du laboratoire de planétologie de Tucson (Arizona), responsable de la caméra embarquée sur Huygens, qui précise qu'il dispose déjà de quelque 350 clichés pris pendant la descente.
"C'est une photo non travaillée, brute, qui sort de l'ordinateur", a-t-il ajouté. "Il y a beaucoup de science dans cette seule image," a déclaré Jean-Pierre Lebreton tandis que David Southwood a souligné son émotion de découvrir "un autre monde".
La sonde européenne Huygens a réussi vendredi une mission d'une complexité sans précédent en commençant à révéler les secrets de Titan, mystérieux satellite de Saturne à 1,5 milliard de km de la Terre, à l'issue d'un voyage interplanétaire de plus de sept ans.
L'Agence spatiale européenne (ESA), responsable de la sonde Huygens, a annoncé que l'engin avait pu transmettre ses premières données scientifiques via le vaisseau américain Cassini, et qu'après un succès technique, on pouvait parler de succès scientifique.
"C'est un succès fantastique pour l'Europe", a estimé Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'ESA, au cours d'une conférence de presse au centre de contrôle spatial à Darmstadt (centre-ouest de l'Allemagne).
La mission Huygens semble s'être déroulée au-delà de toute espérance, en dépit des conditions extrêmes sur Titan, avec des températures de moins 180 degrés et des vents soufflant jusqu'à 500 km/h.
La sonde européenne est entrée vendredi dans l'atmosphère de Titan comme prévu à 10h13 GMT, et elle a déclenché quelques minutes après un signal qui a pu être capté sur Terre pendant plus de cinq heures, jusqu'à 15h55 GMT, soit bien après que Huygens se fut posé sur Titan.
Les responsables de la mission étaient tout sauf sûrs que la sonde, un engin de 319 kilos et d'une envergure de 2,7 m, ne s'écraserait pas sur Titan, dont ils ne savent même pas si la surface est liquide ou solide.
Surtout, Huygens a atteint l'objectif ultime de sa mission, puisque les premières données qu'elle a enregistrées tout au long des 2h15 de sa descente vertigineuse sur Titan commençaient à tomber vendredi soir sur les ordinateurs de l'ESA, via le vaisseau Cassini et les stations de la NASA.
M. Lebreton se disait "certain d'avoir au moins 30 minutes" de données recueillies après l'impact de l'engin sur la surface de Titan.
"C'est un succès fantastique, d'abord, pour l'industrie européenne qui a fourni (avec la sonde Huygens) un engin très complexe qui a bien fonctionné avec ses six instruments scientifiques, dans un environnement très dur, pour révéler le secret de Titan", a commenté M. Dordain.
Pendant sa descente, la sonde était chargée de collecter des échantillons pour déterminer la composition atmosphérique, mesurer vents, pression et précipitations, capter des sons inédits et prendre des photos de la surface de Titan. Les scientifiques pensent que l'environnement de Titan est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive.
"C'est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie", selon Jean-Pierre Lebreton.
La réussite de la mission Huygens a été accueillie par des applaudissements, des embrassades et même des sanglots de joie à Darmstadt de la part des scientifiques qui travaillent depuis plus de deux décennies à ce projet.
"C'est 25 ans de ma vie, 25 ans de coopération" entre scientifiques de l'ESA et de la NASA, a déclaré Alphonso Diaz, un responsable de l'agence spatiale américaine, qui a été partenaire de ce projet.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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9:24 PM
Premières photos de Titan prises par Huygens
samedi 15 janvier 2005, 1h38
DARMSTADT, Allemagne (AP) -
L'Agence spatiale européenne a diffusé vendredi soir les premières photos noir et blanc prises par la sonde Huygens sur Titan, la lune de Saturne, montrant des lignes ressemblant à des canaux, ce qui suggère la présence de liquide à la surface. Les photos ont été prises à environ 16 kilomètres d'altitude, alors que la sonde descendait en parachute.
Après un voyage de sept ans et sa séparation de l'orbiteur Cassini à Noël, la sonde européenne Huygens a achevé son odyssée spatiale en atterrissant sur le Titan, le plus grand satellite de la planète Saturne.
"Clairement, il y a une substance liquide coulant sur la surface de Titan", a déclaré le scientifique Marty Tomasko du laboratoire lunaire et planétaire de l'Université d'Arizona, qui a fabriqué l'appareil photographique.
"Il n'y a pas beaucoup de planètes avec du liquide", a-t-il ajouté. "Il y a la Terre et maintenant il y a Titan."
Selon Marty Tomasko, le liquide semble couler vers une zone sombre à la droite de l'image. "Cela ressemble presque au delta d'une rivière", a-t-il déclaré. "Cela pourrait être du méthane liquide, ou des hydrocarbures qui ont émergé de la brume" qui enveloppe la plus grande lune de Saturne.
Une autre photo, prise de 8km au-dessus de la surface, montre des masses claires et obscures qui, selon le scientifique, semblent être des ombres indiquant un terrain varié. Les zones sombres semblent être inondées ou de l'avoir été lors d'une période précédente.
Une troisième photo prise à la surface montre des gros blocs blancs -de gros rochers ou des blocs de glace- avec à l'arrière, une zone de surface grise et des débris.
Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini le 25 décembre pour se diriger seule vers Titan, première lune autre que celle de la Terre à être explorée par un engin spatial. Baptisée d'après le découvreur de Titan, l'astronome hollandais du 17e siècle Christiaan Huygens, la sonde transportait des instruments pour étudier notamment l'atmosphère de l'astre.
En sommeil, les systèmes de Huygens se sont remis en route comme prévu avant l'entrée dans l'atmosphère de Titan. La sonde a réalisé l'essentiel de sa mission durant sa descente, d'une durée de deux heures et demie, qui a été ralentie par un premier parachute principal puis par un deuxième plus petit.
Pendant son plongeon, elle devait étudier la composition de l'atmosphère de Titan, la vitesse des vents et également prendre des images de la surface. Toutes ces données devaient être transmises à l'orbiteur Cassini, chargé de les relayer vers la Terre.
Titan est la seule lune du système solaire à posséder une atmosphère significative. Riche en azote et contenant environ 6% de méthane, elle serait une fois et demie plus épaisse que celle de la Terre.
Huygens est également dotée d'instruments pour examiner la surface de Titan au moment de l'atterrissage. Les scientifiques ne savent pas exactement quelle est la nature du sol que la sonde a rencontré en se posant à une vitesse de 35 km/h. Une chose est sûre, elle devait se retrouver dans un environnement glacial où règne une température de -180 degrés.
La mission Cassini-Huygens, opération conjointe de la NASA, de l'ESA et de l'agence spatiale italienne, avait été lancée le 15 octobre 1997 pour étudier Saturne, ses anneaux spectaculaires et ses nombreuses lunes. Si pour Huygens, le voyage arrivait à son terme, Cassini doit encore poursuivre sa mission autour de Saturne pendant quatre ans. AP
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9:22 PM
Des zoologistes annoncent la découverte de deux nouveaux lémuriens
vendredi 14 janvier 2005, 22h42
ANTANANARIVO (AFP) -
Des zoologistes américains ont annoncé vendredi avoir découvert deux nouveaux types de lémuriens à Madagascar, habitat principal de ces mammifères primates.
L'équipe du zoo Henry Doorly, dans le Nebraska, conduite par un généticien, Edward Louis, a indiqué qu'une de ces nouvelles espèces avait été découverte dans la forêt tropicale de la côte est, l'autre ayant été identifiée sur la côte ouest.
Ses travaux devrait être exposés en détail en décembre prochain dans le Journal international de Primatologie.
"La découverte de tout nouveau spécimen est remarquable ; celle de deux nouvelles espèces de primates est extrêmement importante pour la science et la protection" de l'environnement, a souligné le directeur du zoo, Lee Simmons, dans un communiqué.
Le lémurien découvert sur la côte est a été baptisé Lepilemur seali en l'honneur d'Ulysses Seal III, un ancien responsable de l'Union internationale de la protection de la nature, selon les responsables du zoo.
L'autre, repéré dans la région de Mitsinjo, a été surnommé Lepilemur mitsinjonensis.
Edward Louis mène depuis 1998 ses travaux en collaboration avec des agences environnementales et des institutions malgaches ainsi que des organisations de protection de la nature. Son équipe a prélevé l'ADN de quelque 1.800 lémuriens, ensuite relâchés dans la nature.
Madagascar abrite plusieurs dizaines de types de lémuriens, notamment le microcèbe de la taille d'une souris et le aye-aye aux grandes oreilles et à la queue touffue, doté de dents de rongeur et de doigts terminés par de longues griffes.
De nouvelles espèces sont régulièrement découvertes, tandis qu'en 1997 a été retrouvé l'Allocebus trichotis, l'un des plus petits lémuriens (quelque 80 grammes) dont on croyait l'espèce éteinte.
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9:21 PM
Le tour du monde en 46 jours... par un albatros
vendredi 14 janvier 2005, 20h07
LONDRES (AFP) -
L'albatros accomplit régulièrement le tour du monde entre deux périodes de reproduction, l'un d'eux l'ayant effectué en 46 jours, indique une étude publiée vendredi par la revue britannique Science.
L'oiseau le plus rapide a parcouru 22.545 kilomètres en seulement 46 jours.
Le mystère sur le trajet migratoire de l'albatros vient d'être levé pour la première fois par le professeur John Croxall et son équipe de chercheurs du British Antarctic Survey.
Les scientifiques ont suivi pendant 18 mois le parcours de vingt-deux albatros munis de minuscules émetteurs.
La plupart des albatros quittent leur lieu de reproduction situé sur l'île de Georgie du sud (54°S 37°W), pour atteindre le sud-ouest de l'océan indien.
Douze des vingt-deux albatros ont fait un tour du monde complet. Trois albatros en ont même fait deux.
Les chercheurs ont été très surpris par les performances de l'oiseau. "Cette navigation révèle parfois des performances incroyables.
La navigatrice Ellen Mac Arthur mettra environ 68 jours pour réaliser le même parcours.
Les chercheurs espèrent utiliser ces découvertes pour améliorer la protection des albatros. Ils espèrent diminuer de 75 à 95% cent le nombre d'oiseaux tués chaque année en mer par la pêche à la palangre.
Dix-neuf des 21 espèces d'albatros sont sur la liste des animaux en voie d'extinction de l'Union internationale pour la Conservation de la Nature.
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9:20 PM
Huygens s'est posée sur Titan et a transmis des données
vendredi 14 janvier 2005, 20h04
DARMSTADT, Allemagne (AP) -
Après un voyage de sept ans et sa séparation de l'orbiteur Cassini à Noël, la sonde européenne Huygens a achevé vendredi son odyssée spatiale, atterrissant sur le sol de la mystérieuse et glacée Titan, la plus grande lune de Saturne.
L'Agence spatiale européenne (ESA) a confirmé que la sonde avait transmis des données collectées dans l'environnement de Titan, qui pourraient aider à mieux comprendre les origines de la vie sur Terre. Les responsables de la mission savent que Huygens a atterri en douceur, car elle continuait à transmettre des données bien après s'être posée, comme l'a précisé David Southwood, directeur scientifique de l'ESA.
"Nous sommes les premiers visiteurs de Titan", a lancé, euphorique, le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain. "Les données scientifiques que nous rassemblons maintenant vont dévoiler les secrets de ce nouveau monde. C'est un fantastique succès pour l'Europe." La sonde devait notamment envoyer des données sur l'atmosphère de Titan et des images.
Entre le début de sa descente sur Titan et les moments qui ont suivi son atterrissage, il était prévu que Huygens transmettent des données vers la Terre pendant moins de trois heures. Mais il s'avère qu'elle continuait à émettre après plus de cinq heures vendredi, à la plus grande joie des responsables de la mission. "C'est beaucoup plus longtemps que nous ne l'avions rêvé", a souligné M. Southwood.
La sonde était conçue pour continuer à transmettre pendant au moins trois minutes après son atterrissage, avant que ses batteries soient épuisées ou que Cassini, chargé de relayer ses données vers la Terre, soit hors de portée.
Huygens était entrée dans l'atmosphère de Titan, situé à quelque 1,2 milliard de kilomètres de la Terre, peu après 9h GMT (10h à Paris). Au centre de contrôle de l'ESA à Darmstadt, en Allemagne, les responsables de la mission avaient les larmes aux yeux lorsqu'a été reçu le premier signal radio émis par la sonde, un peu plus d'une heure après le début de sa descente.
Huygens s'est séparée de l'orbiteur américain Cassini le 25 décembre pour se diriger seule vers Titan, première lune autre que celle de la Terre à être explorée par un engin spatial. Baptisée d'après le découvreur de Titan, l'astronome hollandais du 17e siècle Christiaan Huygens, la sonde transportait des instruments pour étudier notamment l'atmosphère de l'astre.
En sommeil, les systèmes de Huygens se sont remis en route comme prévu avant l'entrée dans l'atmosphère de Titan. La sonde a réalisé l'essentiel de sa mission durant sa descente, d'une durée de deux heures et demie, qui a été ralentie par un premier parachute principal puis par un deuxième plus petit.
Pendant son plongeon, elle devait étudier la composition de l'atmosphère de Titan, la vitesse des vents et également prendre des images de la surface. Toutes ces données devaient être transmises à l'orbiteur Cassini, chargé de les relayer vers la Terre.
Titan est la seule lune du système solaire à posséder une atmosphère significative. Riche en azote et contenant environ 6% de méthane, elle serait une fois et demie plus épaisse que celle de la Terre.
Alphonso Diaz, administrateur scientifique de la NASA, a expliqué que Titan pourrait offrir des indices sur les conditions dans lesquelles la vie a pu apparaître sur Terre. "Titan est une machine à remonter le temps. Elle nous donnera l'occasion d'étudier les conditions qui ont pu exister sur Terre au départ. Elle a peut-être préservé en les congelant de nombreux composés chimiques qui ont ouvert la voie à la vie sur Terre."
Huygens est également dotée d'instruments pour examiner la surface de Titan au moment de l'atterrissage. Les scientifiques ne savent pas exactement quelle est la nature du sol que la sonde a rencontré en se posant à une vitesse de 35 km/h. Une chose est sûre, elle devait se retrouver dans un environnement glacial où règne une température de -180 degrés.
La mission Cassini-Huygens, opération conjointe de la NASA, de l'ESA et de l'agence spatiale italienne, avait été lancée le 15 octobre 1997 pour étudier Saturne, ses anneaux spectaculaires et ses nombreuses lunes. Si pour Huygens, le voyage arrivait à son terme, Cassini doit encore poursuivre sa mission autour de Saturne pendant quatre ans. AP
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9:19 PM
La mission Huygens sur Titan est un succès, annonce l'ESA
vendredi 14 janvier 2005, 18h08
DARMSTADT (AFP) -
La mission de la sonde européenne Huygens sur Titan est "un succès scientifique", a annoncé vendredi Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA).
"(L'orbiteur américain) Cassini a commencé à envoyer des données" scientifiques enregistrées par la sonde Huygens vendredi tout au long de sa descente vers Titan, le plus gros satellite de Saturne, a poursuivi M. Dordain lors d'une conférence de presse.
"C'est un fantastique succès pour l'Europe", a déclaré M. Dordain.
Après un voyage interplanétaire de plus de sept ans, la sonde européenne Huygens est entrée vendredi dans l'atmosphère de Titan, et le fait qu'elle soit parvenue à enregistrer des données et à les renvoyer vers la Terre, via le vaisseau Cassini, marque le succès de cette mission, s'est félicité le responsable de l'ESA.
Point d'orgue d'un extraordinaire voyage interplanétaire de plus de sept ans, Huygens a dû se poser sur le plus gros satellite de Saturne à 12h34 GMT, a indiqué à la presse Jean-Pierre Lebreton, directeur de cette mission à l'Agence spatiale européenne (ESA).
Huygens a d'ores et déjà émis un très long signal, de plus de deux heures, quelques minutes après avoir pénétré, à 10h13 GMT, l'atmosphère de Titan, a indiqué à la presse Alphonso Diaz, responsable scientifique à l'agence spatiale américaine NASA, associée au projet Huygens.
Le signal a été capté par un radiotélescope de l'agence spatiale américaine NASA déployé à Green Bank (Virginie), ainsi que par un autre installé à Parkes (Australie).
En Australie, aux Etats-Unis, mais aussi en Chine et au Japon, plusieurs radiotelescopes avaient été mis en alerte pour retrouver la trace de Huygens, qui n'avait plus émis de signal depuis sa séparation de Cassini le 25 décembre.
Le signal lancé par la sonde a été salué par les vivats du personnel de l'ESA à Darmstadt, car il signifie que la mission s'est passée au moins jusque là exactement comme prévu.
Mais c'est ensuite que devait se passer l'essentiel: la collecte, pendant les deux heures et quinze minutes de descente de la sonde, d'une foule d'informations sur l'atmosphère et l'environnement de Titan.
Une fois posée à la surface de la lune rousse, Huygens devait encore disposer de deux heures de batterie pour transmettre, mais aucun responsable ne pronostiquait l'état dans lequel serait alors la sonde.
La nature même du sol de Titan --solide ou liquide-- est inconnue.
C'est pour percer les mystères de Titan qu'a été investi un total 3,2 milliards de dollars, ou 2,46 milliards d'euros, dans le projet Huygens.
La sonde, qui porte le nom du Hollandais Christiaan Huygens, qui découvrit Titan en 1655 grâce à un télescope de sa fabrication, est le premier véhicule spatial à explorer "in situ" un environnement sans équivalent, dont les scientifiques pensent qu'il est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive.
"C'est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie", selon Jean-Pierre Lebreton.
1. ESA (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
2. Nasa (La mission Cassini-Huygens (en anglais))
3. Music2titan (Morceaux de musique embarqués à bord de Huygens)
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posted by Olivier Pingot |
9:17 PM
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