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jeudi, janvier 20, 2005
Canigo : la fierté catalane au centimètre près
jeudi 16 décembre 2004, 18h25
PERPIGNAN (AFP) -
Le Canigou, pic pyrénéen mythique et identitaire des Catalans, mesure 2.784,66 mètres depuis la proclamation officielle jeudi de cette mesure centimétrique, enregistrée par la méthode la plus moderne (GPS) lors d'une mission géographique effectuée les 1er et 2 octobre.
Cette mesure ajoute 50 cm à la mesure antérieure (2.784,16 m), publiée en 1958 par l'Institut Géographique National (IGN) et qui faisait foi jusqu'alors.
"Nous sommes heureux de connaître enfin la mesure exacte du Canigou, montagne sacrée des Catalans, qui domine l'ensemble du département", a expliqué M. Christian Bourquin (PS) président du conseil général des Pyrénées-Orientales, qui a annoncé la nouvelle "toise".
La campagne de mesures a été menée par le CNRS, l'IGN, l'ICC (Institut Cartographique de Catalogne/Espagne), les géomètres-experts du département, et l'entreprise Trimble (Geomesure) qui a fourni les balises GPS. Elle sera complétée par l'installation d'une balise fixe permettant de surveiller l'évolution du pic.
Des mesures du même type ont permis de "corriger" un certain nombre d'altitudes mythiques: 8.846 mètres au lieu de 8.848 mètres pour l'Everest ou 4.810,4 mètres au lieu de 4.807 mètres pour le Mont Blanc.
Le Canigou a "varié" en fonction de la précision grandissante des mesures: de 2.803 mètres au 18è siècle (Cassini), il passe à 2.809 mètres en 1816 (Vidal et Reboul), puis à 2.785,77 mètres en 1831 (Corabeuf et Testu), avant la toise de 1958.
Depuis son sommet, on peut distinguer la Barre des Ecrins (Alpes) à 412 kilomètres, et il est visible depuis Barcelone ou même Marseille.
41ème pic des Pyrénées-Orientales par la taille, il reste le premier "par son altitude affective", selon Christian Bourquin. Chaque Catalan ne s'y réfère généralement que par la périphrase "El nostre Canigo" (Notre Canigou).
Categories ::Géologie::
posted by Olivier Pingot |
4:23 PM
mardi, novembre 16, 2004
Voyage au centre de la Terre
(15/11/04)
L'ophiolite d'Oman.
Comme les personnages du roman de Jules Verne, les géologues ne peuvent accéder aux entrailles de la Terre et même aux couches moins profondes comme le manteau, situé entre 70 et 3000 kilomètres de profondeur. D?où l?intérêt qu?ils portent à un massif montagneux situé dans le Sultanat d?Oman, ancien manteau et ancienne croûte d?un océan aujourd?hui disparu. Cette ophiolite, nom donné à ces structures fossiles, vient de permettre à des chercheurs du CNRS de déterminer pour la première fois de façon systématique la composition chimique du manteau de la Terre.
Laurent Le Mée et ses collaborateurs ont parcouru plus de 400 kilomètres et prélevé 200 échantillons environ de cette couche profonde. «Notre analyse suggère que cette couche océanique est chimiquement très segmentée. Sur plusieurs kilomètres, les échantillons sont par exemple très riches en magnésium. Puis quelques kilomètres plus loin, l?analyse montre les mêmes espèces minérales avec un taux de magnésium inférieur» explique Laurent Le Mée, dont le travail est publié dans la revue Nature datée du 11 novembre.
«Ces travaux sont totalement novateurs et grâce à eux nous disposons enfin d?une carte précise des variations minéralogiques et chimiques du manteau à l?échelle du kilomètre et ce sur des centaines de kilomètres. Ce document est fondamental pour établir le lien entre la tectonique superficielle affectant les dorsales océaniques et les processus profonds qui ont lieu dans le manteau terrestre» explique Georges Ceuleneer, géologue au CNRS de Toulouse.
En effet, selon la théorie de la tectonique des plaques, le long des dorsales se forme en permanence le plancher des océans : des laves très fluides s?échappent des vallées profondes, refroidissent et forment une nouvelle croûte venant remplir l?espace créé par l?écartement des plaques. Ces plaques sont entraînées par des courants de convection brassant le manteau. Si, depuis des années, on sait mesurer la vitesse de renouvellement du fond océanique, on connaissait très mal la composition chimique du manteau et les contrastes de température.
Laurent le Mée et ses collaborateurs espéraient aussi résoudre la seconde énigme, les contrastes de température, mais la complexité des phénomènes qui affectent le manteau rend cet objectif inaccessible.
Isabelle Do O?Gomes
Categories ::Géologie::
posted by Olivier Pingot |
5:25 PM
mardi, octobre 05, 2004
Le mont St. Helens se réveille
Le fameux volcan de l'état de Washington montre des signes d'une éruption prochaine.
Etats-Unis
30/09/2004 -
Par un dimanche matin, le 18 mai 1980, les habitants de l'ouest de l'état de Washington sont réveillés par un inquiétant vacarme : le mont St. Helens entre en éruption. Durant neuf heures, des explosions et des tremblements de terre d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle Richter, font s'écrouler le flanc nord du volcan, dévastent 600 kilomètres carrés de forêt et répandent dans l'atmosphère des tonnes de poussières qui obscurcissent le ciel pendant les jours suivants. Quelques années plus tard, le site est devenu un parc visité par de nombreux touristes de même qu'un centre de recherche en volcanologie bourré de détecteurs de vibrations et de GPS pour surveiller l'évolution du volcan.
Aujourd'hui, voilà que la montagne montre à nouveau de menaçants signes d'activité. Les tremblements de terre sont chose courante sur le site du volcan, mais depuis une semaine, ils ont grandement augmenté en intensité et en fréquence. C'est en fait la période la plus active depuis l'éruption historique. Avec des épicentres situés à moins d'un kilomètre sous la montagne, ces séismes atteignent et dépassent régulièrement une magnitude de 2.0 et se produisent plusieurs fois par heure.
Par mesure préventive, les autorités du parc ont interdit l'accès à la montagne aux randonneurs car de violents dégagements de gaz, des glissements de terrain et de petites explosions peuvent survenir à tout moment. Des capteurs supplémentaires ont aussi été installés pour mesurer tout changement dans la forme de la montagne. Lors de l'éruption de 1980, la montagne avait « gonflé » pendant plusieurs semaines avant d'éclater, ce qui avait permis à tout le monde de se tenir prêt à évacuer la région et de limiter les pertes humaines.
Les scientifiques n'écartent pas la possibilité d'une grosse éruption dans les prochains mois, peut-être les prochaines semaines. Déjà, les équipes de médias nationaux sont sur le terrain afin d'être prêts à capter tout événement.
Situé dans une région peu peuplée, une éruption ne représenterait pas un grand danger pour les habitants. Il s'agit plutôt d'une occasion que tout volcanologue attend pour parfaire ses connaissances ou tester ses hypothèses.
Le Mont St Helens sur le web :
http://www.fs.fed.us/gpnf/volcanocams/msh/
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5:22 PM
La vie sur Terre remonterait à 3,4 milliards d'années
mercredi 29 septembre 2004, 19h12
PARIS (AFP) -
La vie sur Terre, sous forme de microbes, remonterait à plus de 3,4 milliards d'années, soit 16 millions avant ce qui est communément admis, rapportent des chercheurs dans la revue britannique Nature à paraître jeudi.
Des analyses du récif de corail Buck Reef Chert d'Afrique du Sud, datant de 3,416 milliards d'années, ont montré qu'il avait été formé par des couches de sédimentation classiques et que la plus grande partie de la matière contenant du carbone avait pour origine des organismes photosynthétiques.
Les auteurs de cette analyse, Michael Tice et Donald Lowe, de l'université Stanford, estiment qu'elle devrait mettre un terme au débat sur la date de l'origine de la vie sur Terre.
Des chercheurs avaient en effet trouvé des éléments faisant remonter cette origine aux débuts du précambrien, il y a plus de 3,4 milliards d'années - mais leur théorie avait été mise en doute par d'autres experts. Ces derniers estimaient que les éléments fossiles en question avaient en fait une source minéralogique provenant de sources hydrothermales se déversant dans un océan par ailleurs inhabité.
Les travaux de Tice et Lowe, estime Nicolas Beukes (université Rand Afrikaans, Afrique du Sud) dans un commentaire publié par Nature, "font nettement avancer la cause de l'existence d'organismes photosynthétiques aux débuts du précambrien".
En effet, selon lui, "ils apportent des preuves convaincantes que la matière organique préservée dans les roches (de la barrière de corail) est d'origine biologique et non pas hydrothermale", notamment par "leur reconstruction de l'environnement dans lequel s'est formé le Buck Reef Chert", par sédimentation.
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posted by Olivier Pingot |
5:10 PM
jeudi, septembre 23, 2004
Les lacs Vostok
16/08/04
Le lac Vostok, au c?ur du continent Antarctique, est recouvert d?une couche de glace de 4 000 mètres d?épaisseur. Des mesures de variation de la gravité terrestre, réalisées par Michael Studinger, de l?Université de Columbia, ont révélé que le lac est constitué de deux bassins distincts séparés par une bande rocheuse de plusieurs mètres de hauteur. Deux écosystèmes différents seraient protégés par la glace depuis des millions d?années . À ce jour, aucune campagne de forage n?a encore sondé le lac le plus profond du monde, à cause des risques de contamination.
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posted by Olivier Pingot |
9:47 AM
jeudi, septembre 02, 2004
Un satellite pour prévoir les séismes
Un microsatellite français, Demeter, sera lancé dans l'espace le 29 juin. Il tentera à terme de prévoir les tremblements de terre.
France
28/06/2004 -
Est-il possible de déterminer l'imminence d'un séisme à partir d'observations satellite ? Demeter, un microsatellite français, est chargé de répondre à cette question. Il analysera, dans la haute atmosphère, les perturbations électromagnétiques causées par les tremblements de terre, les volcans et les raz-de-marées. Demeter (Detection of Electro-Magnetic Emissions Transmitted from Earthquake Regions) sera mis en orbite demain, le 29 juin, à partir du lanceur russe DNEPR.
Des phénomènes étranges ? étincelles, lumière, effets sur les boussoles - ont déjà été rapportés au moment des activités sismiques ou volcaniques. Dans l'ionosphère, la couche de la haute atmosphère, il semble que l'intensité des ondes électriques et magnétiques augmente quelques heures avant ces secousses géophysiques. Ces phénomènes sont encore mal connus et mieux les comprendre pourrait permettre de détecter à l'avance ces catastrophes naturelles. Le satellite français emporte cinq instruments pour mesurer les composantes de ces ondes électromagnétiques. Une sonde de Langmuir va notamment mesurer les variations en densité et température du plasma ionosphérique, le gaz ionisé qui enregistre les perturbations.
Des mesures au sol compléteront en parallèle les mesures en orbite. Demeter devrait survoler pendant deux ans environ 400 séismes de magnitude supérieure à 5. Il pourra couvrir rapidement toutes les régions au sol et analyser les perturbations détectées à plus de 700 km d'altitude. Les scientifiques espèrent ainsi prévenir les tremblements de terre comme ils le font déjà pour les tempêtes météorologiques. Ils rappellent que les séismes ont causé de nombreux morts ces dernières années comme à Bam en Iran avec 30 000 victimes l'an dernier, ou Izmit en Turquie, 17 000 personnes décédées en 1999.
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12:06 PM
Un cratère se forme en mer sur une coulée du volcan du Piton de la Fournaise
mardi 31 aout 2004, 18h55
SAINT-DENIS-DE-LA REUNION (AFP) -
Un cratère crachant de la lave à plusieurs dizaines de mètres de haut s'est formé mardi à la Réunion, en bordure de mer, sur la plate forme constituée par la dernière coulée du volcan du Piton de la Fournaise, selon l'Observatoire volcanologique de la Réunion qui n'avait jamais observé un tel phénomène.
Entré en éruption à plus de 2000 mètres d'altitude le 13 août, le volcan du Piton de la Fournaise a déversé, depuis, des torrents de lave dans la mer après avoir coupé la route nationale à Sainte-Rose dans le sud-est de l'île.
Ces coulées de lave dont le spectacle a attiré des milliers de Réunionnais, ont créé en mer une fois refroidies, une plateforme d'environ 5 hectares accolée à l'île. A 02h00 mardi, un cratère d'une hauteur de 5 à 8 mètres est sorti subitement de cette plateforme pour projeter de la lave à 50 m de haut.
Pour des questions de sécurité, la préfecture a décidé de fermer aussitôt les sentiers longeant le site et permettant aux touristes d'observer l'arrivée des coulées dans la mer.
Selon les responsables de l'Observatoire de la Réunion, l'origine de ce cratère inédit sur l'île peut, soit relever d'un "phénomène de surpression du magma accumulé sous les coulées" soit "la formation d'une fissure éruptive", le magma provenant d'une profondeur de 2 kms sous la mer. Des prélèvements ont été effectués et seront envoyés en métropole pour tenter d'expliquer le phénomène.
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posted by Olivier Pingot |
11:56 AM
mercredi, juin 09, 2004
Un séisme en Alaska aurait affecté les éruptions d'eau de geysers de Yellowstone
samedi 29 mai 2004, 20h36
Un important séisme qui a frappé l'Alaska en 2002 a provoqué un changement de la fréquence des jets d'eau émis par des geysers du parc de Yellowstone (nord-ouest des Etats-Unis) pourtant situé à plusieurs milliers de kilomètres de distance, révèle une nouvelle étude publiée dans la revue Geology datée de juin. Les chercheurs soulignent que le séisme de magnitude 7,9 qui a frappé l'Alaska en novembre 2002 est considéré comme le premier des temps modernes en Amérique du Nord à avoir déclenché des changements importants sur des geysers et des sources chaudes, qui plus est à près de 3.200 kilomètres de distance. "Ce qui est vraiment intéressant, c'est de voir que d'importants séismes à des distances très éloignées peuvent avoir des effets très profonds sur des geysers de Yellowstone", a souligné Robert Smith, professeur de géophysique à l'université de l'Utah qui a participé à l'étude. Selon les chercheurs, les changements de la fréquence d'éruption de certains geysers de Yellowstone ont commencé dans les heures qui ont suivi le tremblement de terre. Ce dernier a également provoqué un millier de petits séismes dans le parc. Selon une hypothèse, les ondes du tremblement de terre auraient affecté des geysers en modifiant la pression de l'eau et de la vapeur dans les systèmes hydrothermaux les alimentant. De telles modifications auraient pu changer la pression exercée sur des failles géologiques et déclencher les petits séismes.
AP lma/v192
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10:59 AM
Un nouveau volcan sous-marin découvert au large de l'Antarctique
jeudi 20 mai 2004, 19h59
WASHINGTON (AP) -
Un volcan sous-marin auparavant inconnu a été découvert au large de la côte antarctique par 270 mètres de fond, a annoncé jeudi la Fondation scientifique nationale (NSF), un organisme américain. Les chercheurs ont soupçonné pour la première fois l'existence du volcan de 700 mètres de haut lors d'analyses sonar menées en janvier par le navire de recherche Lawrence Gould, qui revenait d'une mission scientifique. Une étude approfondie a par la suite été menée. L'équipe dirigée par le scientifique américain Eugene Domack a utilisé notamment un appareil vidéo pour prendre des images du fond, et des sondes pour étudier les flancs et la crête du volcan. Si de larges secteurs dans la zone sont colonisés par des animaux, aucune trace de vie n'a été découverte sur des roches noires autour du volcan, ce qui indique que de la lave a coulé assez récemment. Des sondes ont également montré des signes d'un réchauffement géothermal de l'eau au-dessus du fond du volcan. Celui-ci se trouve dans une région connue comme la Sonde antarctique, à la pointe la plus septentrionale du continent glacé. Il n'existe pas de données scientifiques passées faisant état de la présence de volcans actifs dans la région.
AP lma/dn8585
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posted by Olivier Pingot |
10:10 AM
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